voilà une autre fic ^^
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En ce matin de l’an de grâce 1789, en plein milieu de la Révolution, au milieu des feux des canons se dressait un officier à l’allure altière. Il avait un regard froid mais on pouvait y déceler une profonde tristesse. Celle qui vous étreint le cœur au moment le plus inopportun, celle qui laisse une marque indélébile ancrée au plus profond de vous.
Le nom de cet officier : Oscar François de Jarjayes. Ancien noble qui s’était rangé du côté du peuple de Paris, pour ses idées mais aussi par amour.
Mais cet être n’était ce qu’il semblait être. Il n’était ni homme ni femme. La nature l’avait faite femme mais son père l’avait faite homme. Etrange destin que celui de cette rose qui semble traverser votre vie comme un éclair et vous laisse un goût d’amère tristesse après son passage.
Cette même tristesse lui étreignait le cœur en ce moment même, car elle venait de perdre son unique raison de vivre : André, son ami, son frère, son amour et son amant. Ils avaient été élevés d’égal à égal. Ils s’étaient alliés, toujours main dans la main et puis l’amour s’était ajouté à cette complicité… Cependant Oscar l’avait découvert trop tard, après avoir passé sa vie à feindre d’être un homme, elle avait voulu exclure le plus doux sentiment, mais, commande-t-on à son cœur ? Non, elle avait aimé son ami…
Elle l’avait perdu hier et maintenant Oscar n’était plus que l’ombre de celle qu’elle avait été de son vivant à lui…
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An de grâce 1755
Au château des Jarjayes, naquit la 6ème fille du Général. Elle s’appellera Oscar et deviendra l’unique héritier du Général. Son destin : devenir colonel de la Garde Royale de la Dauphine Marie-Antoinette. Ainsi en a décidé son père.
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An de grâce 1760
Un petit garçon venait d’arriver au château : André. Il deviendra le compagnon de la cadette de la famille et sera à ses côtés jusqu’à sa mort…
« Non, je ne veux pas revivre cela ! Je ne veux pas le voir mourir une seconde fois ! Je le veux près de moi… Seigneur ! Pourquoi me faire revivre notre enfance si je suis condamnée à le perdre une seconde fois ? Je Vous en prie… laissez-moi une chance d’être heureuse avec lui… Sans lui, je n’existe pas et je ne vis pas. » |