Auteur : hermes Hits : 4102
Lady Oscar > Mystère > Un véritable trésor >
12 septembre 1771, onze heures du matin, dans le château de Jarjayes. Le ciel était bleu, les petits oiseaux chantaient, les domestiques vaquaient à leurs occupations, tranquillement et -évènement rare- sans disputes... Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possible en ce début d'été idyllique.

Dans la pièce qu'on lui avait réservée depuis dix ans tout juste, assis en tailleur, un très jeune homme, sortant à peine de l'enfance, contemplait, d'un air émerveillé, un amas d'objets hétéroclites disposés de part et d'autre tout autour de sa personne.

"André! clama alors une voix claire dans l'embrasure de la porte qui venait de s'ouvrir vivement. Te voilà! Je t'ai cherché partout, même à l'écurie! Grand-Mère m'a dit que je te trouverai certainement dans ta chambre... Puis-je entrer?"

André se retourna pour regarder le grave visage auréolé d'or qui se tenait à quelques pieds de lui.

"Je crois que c'est déjà fait, Oscar! lui sourit-il gentiment. Aurais-tu besoin de moi?
- Il fait si beau! lui répondit la jeune fille en s'avançant pour faire le tour du lit sommaire qui occupait les deux-tiers de la pièce exiguë. Je pensais qu'une petite promenade nous ferait du bien. La Du Barry est partie quelques jours sur ses terres pour je ne sais quelle affaire de métairie. La Dauphine m'a donc laissé quelques jours de congé... Mais qu'est-ce que ...?
- Ceci? demanda le jeune homme en désignant d'un geste large le fatras qui s'étalait à ses genoux. C'est Grand-Mère!
- Grand-Mère?
- Oui. Je vais t'expliquer..."

Il se racla la gorge.

"Voilà. Il y a dix ans tout juste, je perdais mes parents.
- Oh, je suis vraiment désolée... le coupa Oscar d'un air triste. Je ne voulais pas...
- Non, non, ne t'inquiète pas pour cela.
- Peut-être préfères-tu que je te laisse seul?
- Non, reste, je t'en prie! J'ai fait mon deuil et je suis très heureux ici avec toi. Donc, je voulais te dire que Grand-Mère a décidé de me remettre tous ces souvenirs. Elle m'a raconté que j'avais voulu récupérer certains objets dans mon ancienne maison et que j'avais tenu à les lui confier. Elle les a donc gardés pendant toutes ces années et aujourd'hui, elle a décidé de me les rendre, afin que je puisse faire table rase dans mon esprit. Je n'en ai pas besoin, mais retrouver ces souvenirs d'enfance me rend nostalgique. Par exemple, ceci..."

André venait de dégager d'un linge une sorte de morceau de bois plat.

"Qu'est-ce que c'est que cela? interrogea Oscar, étonnée.
- C'est une planche de cuisine, sourit le jeune homme, caressant l'objet avec amour.
- Pardon?
- Oui, je sais, cela n'y ressemble pas du tout... Mais j'avais sept ans à peine. Grand-Mère se plaignait sans cesse de la difficulté qu'elle avait à récupérer le jus des viandes lorsqu'elle cuisinait. J'ai eu alors l'idée de lui confectionner une sorte de planche, creusée de sillons sur les bords. Mon père était menuisier-ébéniste... Malheureusement, je n'étais pas encore très adroit et il s'agissait de ma première réalisation. Tu vois, regarde... Le sillon a complètement dévié. J'ai donc gardé ce premier ouvrage pour moi et j'en ai confectionné un autre, que j'ai donné à Grand-Mère.
- Puis-je y jeter un coup d'oeil?
- Certainement. Je te donne même le droit de te moquer...
- Me moquer? Mais pourquoi?
- Avoue que cete "chose" ne ressemble à rien!
- Voyons, André! Tu l'as dit toi-même: tu avais sept ans. Et cet ouvrage me paraît très honorable pour un enfant de cet âge... Vraiment, il n'y avait que toi pour penser à ce genre de cadeau...
- Que veux-tu dire?
- Il n'y a que toi pour faire ainsi attention à tout le monde, même petit garçon..."

Le jeune homme la contempla en souriant, sensible à ce compliment venant de cette enfant qu'il chérissait tant... Enfin, une enfant... Elle n'en était plus vraiment une, à présent.
En effet, Oscar avait beaucoup grandi depuis son entrée à la garde royale: à bientôt seize ans, son corps avait bien changé. Toute en jambes et en bras depuis sa plus tendre enfance, la jeune fille avait acquis, depuis quelque temps, une grâce et une assurance très féminines. Sa taille s'était affinée, et il y avait ce quelque chose de nouveau dans sa démarche, ce léger balancement de hanches...
Même son visage, charmant, s'était affirmé en beauté. Car là où, autrefois, on se serait attendri devant le minois attendrissant de la petite fille, on s'émerveillait maintenant devant ces traits plus affirmés, ne manquant ni de distinction, ni de caractère: des yeux bleu sombre dans lesquels brillait un éclair farouche, un nez un peu long mais très noble, une bouche en boutons de rose, un menton volontaire, un teint de pêche, ... Une très belle jeune fille, à n'en pas douter.

André, pas fou, s'était bien gardé de le lui signaler: son quasi "frère" tenait à se comporter comme un homme, à ressembler à un homme. Il ne voulait pas la vexer inutilement, mais cela ne l'empêchait pas d'assister à cette transformation sans déplaisir...

"Tiens! Mais qu'est-ce cela? interrogea Oscar.
- Qu'y a-t-il?
- Regarde..."

Le jeune homme suivit des yeux le doigt de son amie, qui lui désignait un assemblage étrange de points et de chiffres gravés dans le bois:


.16. .2 .15.
1..2 .2 .53.
..1..2 .45..2 - ..43..1.. - 2.43.2


"André! Je croyais que tu ne savais ni lire, ni écrire, avant de venir ici?
- C'était la vérité. Ce n'est pas moi qui ai gravé cela.
- Ton père ou ta mère, alors?
- Je ne pense pas. Il me semble qu'ils étaient aussi ignorants que moi...
- Eh bien alors, qui? commença à s'impatienter Oscar. Je sais bien qu'il ne s'agit que de points et de chiffres, mais j'ai l'intuition que nous avons sous les yeux un message codé. Et je n'aime pas ce qui m'échappe!
- J'y suis!" s'écria alors André.

Sous le regard interrogateur de la jeune fille, il revoyait, dans les limbes de sa mémoire brumeuse de petit garçon, une silhouette mince et dégingandée, des cheveux blonds sales, une paire de bésicles, un tricorne usé et une pipe fumante...

"Charlie l'Anglais!"

"Charlie l'Anglais? répéta Oscar, les sourcils froncés.
- Oui, enfin, je ne sais pas si tel était son vrai nom... En fait, c'était plutôt un sobriquet que nous lui avions donné dans le village, car il parlait avec un drôle d'accent et s'habillait bizarrement. Ce qui est sûr, c'est qu'il s'appelait Charlie. En tout cas, c'est ce prénom qu'il avait donné.
- Qui était-ce?
- Ah çà!... Je ne m'en rappelle que vaguement, parce que j'étais très jeune à l'époque.... Tout ce dont je me souviens, c'est qu'il arrivé un jour chez nous, peu avant la mort de mes parents. Je crois qu'il s'agissait d'un "hôte payant", parce que je n'avais pas le droit de le déranger. Mes parents lui avaient laissé leur lit...
- Comment cela?
- Oscar, nous étions pauvres!!! Notre maison était si petite que nous ne pouvions guère y placer beaucoup de meubles!!!
- Mais alors, pourquoi s'installer chez vous?
- Je ne le sais guère... Surtout qu'il y avait une auberge, je crois.
- Cette histoire est bien étrange...
- Certes... Mais peut-être qu'il n'y avait plus de lits disponibles?"

La jeune fille réfléchissait, songeuse.

"En outre, eh bien...
- Quoi André?
- J'ai comme l'impression qu'il était plutôt riche.
- Comment cela?
- Je me rappelle que notre table était bien mieux garnie lorsqu'il était là... Et puis... Il semblait être perpétuellement aux aguets. Il était tellement inquiet qu'il en rêvait la nuit. Une fois même, je l'ai entendu parler dans son sommeil: "Vous ne l'aurez pas!" criait-il. Et puis, il riait. "Je vais bien le cacher..."
- Certes, mais quel est le rapport avec cette planche?
- Eh bien, je pense que Charlie avait beaucoup d'affection pour moi. Chaque fois qu'il rentrait à la maison, il avait toujours un petit quelque chose. Une belle pomme, une friandise, un petit cadeau... Lorsque j'ai confectionné cette planche, il était à côté de moi. Il me l'a réclamée en souvenir de notre "amitié". Comme je comptais en refaire une autre, je la lui ai remise de bon coeur. Il était très gentil avec moi et je crois que je l'aimais bien, même si je le trouvais étrange.
- Et tu penses que...
- Oui, parce que, trois jours plus tard, il avait disparu du village. Avant de partir, il avait pris soin de me laisser la planche bien en évidence. Le lendemain, mes parents mouraient dans cet accident..."

Oscar, à ces mots, lui saisit la main et la serra avec compassion. André lui répondit avec un sourire rassurant.

"Attaquons donc ce "texte" chiffré, puisque tu penses qu'il s'agit d'un code!
- D'après ce que tu m'as raconté, ce raisonnement paraît plutôt logique, non? Un message mystérieux révélant la cachette du trésor de Charlie l'Anglais...
- Un raisonnement digne d'un capitaine de la garde royale...
- André!! Sois sérieux un instant, s'il te plaît! J'aimerais bien savoir ce que ce Charlie a voulu te dire avec cette planche..."

Le jeune homme se rapprocha de son amie et mêla ses boucles brunes à la chevelure d'or pour mieux déchiffrer le message.
Durant une bonne heure, ils tentèrent, à l'aide d'un morceau de papier et d'une mine de plomb, d'abord d'additionner les nombres, puis de les lire à l'envers, de les remplacer par des lettres de l'alphabet, ... Las, aucun de ces essais ne donna de solution probante. Oscar, impatiente, faillit même jeter le morceau de bois par terre, ce qu'elle aurait fait très certainement si son compagnon n'avait pas été là pour l'apaiser.

"Attends, Oscar! lui lança-t-il avec fermeté. Grand-Mère dit toujours qu'un problème bien posé révèle la moitié de la réponse. Ecoute, peut-être que notre dernière tentative n'était pas si stupide...
- Tu as bien vu que les mots que nous avons obtenu n'avaient aucun sens...
- Non mais, regarde... Aucun de ces chiffres ne dépasse six.
- Oui, c'est vrai!
- Alors, réfléchis. Qu'est-ce qui, dans l'alphabet, est au nombre de six?"

La lumière se fit immédiatement dans l'esprit de la jeune capitaine.

"Les voyelles!
- Exactement!
- Donc, si nous remplaçons ces chiffres par les voyelles dans leur ordre d'apparition...
- Cela donne ce texte:


.AY. .E .AU.
A..E .E .UI.
..A..E .OU...E - ..OI..A.. - E.OI.E


- Ce qui, avouons-le, nous avance grandement, ironisa Oscar.
- Ne sois pas défaitiste! Nous pouvons en tout cas déduire que les points remplacent des consonnes. Il nous suffit juste de retrouver les mots exacts...
- J'aime beaucoup ta manière d'aplanir les difficultés et de ne garder que les points positifs de chaque problème...
- A votre service, ma chère!"

Oscar lui donna une bourrade.

" Arrête avec ta déférence à deux liards. Je crois que j'ai trouvé le premier mot.
- Ah oui? C'est drôle, parce que moi, je pense avoir déchiffré le dernier... Alors, ce premier mot?
- Voilà. En français, le seul mot de quatre lettres qui accole ainsi le A et le Y, c'est "PAYS".
- Tu dois avoir raison. On peut alors supposer que le deuxième, c'est "DE", ce qui donnerait "PAYS DE .AU."
- C'est exact. Et toi, ta trouvaille?
- Eh bien, je dirai volontiers qu'il s'agit du mot "ETOILE"...
- Bravo! Je suis certaine que c'est cela!"

Ils se sourirent, tout heureux d'avancer enfin dans cette énigme.

"PAYS DE .AU.", murmura André. Qu'est-ce que cela peut-être?
- Le pays de Caux, en Normandie? hasarda Oscar. Nous avons des terres, là-bas.
- En Normandie? Pourquoi pas? Après tout, Charlie était anglais, n'est-ce pas? Et cette région a certainement gardé des influences britanniques, depuis Guillaume le Conquérant?
- Hmmm... Je vois que tu ne faisais pas semblant d'écouter Monsieur Victor...
- Donc, nous disons la Normandie, c'est entendu..."

Petit à petit, d'autres points furent remplacés par des lettres et certains mots furent préférés à d'autres, ce qui donna ce résultat:


PAYS DE CAUX
ANGE DE JUIN
..A..E FOURCHE - ..OI..A.. - ETOILE


"Il ne nous manque que deux mots, André. Deux mots et peut-être que nous trouverons la clé du mystère..."

"Je suppose que le mot qui précède "fourche" est certainement un adjectif, tu ne crois pas, Oscar?
- Cela est fort possible, en effet!
- Dans ce cas, je pense que "grande" pourrait faire l'affaire, non?
- Ce qui nous donnerait "GRANDE FOURCHE"?
- Tu ne crois pas?
- Si, cela me paraît tout-à-fait logique et réglementaire..."

André se mit à rire en entendant cette dernière réflexion, ce qui attira l'attention d'Oscar.

"Eh bien, André? demanda-t-elle, les sourcils froncés.
- Non, non, ce n'est rien... répondit le jeune homme en tentant d'étouffer son rire.
- Donne-moi au moins la cause de ton hilarité, que je puisse m'esclaffer avec toi!
- Oscar... C'est ta manière de parler qui m'amuse! depuis que tu es au service de la Dauphine, tu emploies un de ces vocabulaires... Il ne s'agit que d'un petit message de rien du tout, qui n'a peut-être aucune importance, et toi..." Il laissa à nouveau échapper un hoquet "... Non, vraiment, un général préparant un plan de bataille ne parlerait pas autrement... Logique et réglementaire..."

Et il repartit d'un nouvel éclat de rire, sous le regard houleux de sa compagne, qui ne semblait pas goûter la plaisanterie. Mais le sourire franc de son ami finit par la dérider elle aussi.

"André, je ne te trouve pas très charitable, protesta-t-elle tout de même en lui mettant une bonne claque dans le dos. Tu n'es pas très gentil de te moquer de moi ainsi. Qu'y puis-je, si ma fonction déteint sur mon comportement et ma pensée?
- Oui, tu as raison, je suis désolé. Je ne voulais pas te blesser.
- Ne t'inquiète pas, j'aurai bien l'occasion de te rendre cet affront. Bon, où en étions-nous?"

A nouveau, leurs deux corps se rapprochèrent pour se concentrer sur le texte:


PAYS DE CAUX
ANGE DE JUIN
GRANDE FOURCHE - ..OI..A.. - ETOILE


"Il ne nous reste plus que ce mot-là à déchiffrer... murmura Oscar.
- Tu sais, je trouve cela assez étrange que, sur la dernière ligne, tous ces mots se suivent. Pourquoi ces tirets? interrogea André.
- Sans doute ont-ils un lien entre eux. La grande fourche, l'étoile et ce mot mystérieux..."

Pendant un certain temps, ils émirent plusieurs hypothèses, mais rien ne leur convenaient vraiment. Et puis, soudain, la jeune fille eut une révélation.

"André, à quoi te fait penser la grande fourche?
- A moi? Eh bien, elle me rappelle que je dois retourner la paille de l'écurie, évidemment!
- Mais non, grand dadais! Enfin, en même temps, tout come moi tout-à-l'heure, ta réponse a été soufflée par ton travail de palefrenier... Non, je vais reprendre ma question: si je te dis "grande fourche" et "étoile", tu ne vois pas un lien entre ces deux termes?
- Je ne sais pas... Je dirais que je suis la grande fourche et que tu es l'étoile...
- Mais que racontes-tu?
- Non rien, rien, se reprit André, lui-même surpris par ce qu'il venait de murmurer. Non, je ne vois pas où tu veux en venir...
- Très bien... Alors, je vais t'expliquer mon idée..."

Elle réfléchit un instant et reprit:

"Voilà. Pour moi, ce sont des symboles religieux.
- Pardon? demanda le jeune homme, éberlué. Tu veux parler du mot "Ange"?
- Non... Ou peut-être que celui-là a aussi un rapport avec le reste, je ne sais pas... Regarde plutôt là... La grande fourche, dans la religion chrétienne, c'est Satan, ou le Diable, non?
- Oh... D'accord.. Et l'étoile...
- C'est l'étoile à six branches, composée de deux triangles: l'un tourné vers le haut et l'autre vers le bas... L'emblème de David. Le "Maguen David" ou "Bouclier de David", dans la tradition juive.
- Et le dernier mot, alors, ce serait...
- Rappelle-toi de nos leçons d'histoire... La période des croisades, la monnaie de la Terre Sainte, tu t'en souviens? Je t'avais montré une pièce de notre collection, ramenée par l'un de mes ancêtres...
- Oui... répondit André d'une voix sourde. Le CROISSANT islamique.
- Exactement... Que penses-tu de mon raisonnement?
- Oscar... Je t'admire...
- André! Sois sérieux, s'il te plaît...
- Mais je le suis! Tu crois donc que nous aurions affaire à un mystère théologique?
- Oh non, je n'irais pas jusque-là... Mais imagine... Peut-être que ton Charlie avait découvert un trésor qui remonte aux temps de l'Ancien Testament...
- Les mines du roi Salomon, par exemple?
- Pourquoi pas? rétorqua Oscar, les yeux flamboyants.
- Ce serait fantastique, tout-de-même...
- C'est vrai, mais j'ai bien envie de me rendre en Normandie pour savoir de quoi il en retourne. Est-ce qu'un petit séjour dans le Pays de Caux te plairait?
- Bien volontiers... Et quand bien même, tu sais bien que je te suivrai au bout du monde..."

La jeune capitaine, en entendant ces paroles, sourit tendrement à ce frère, ce compagnon de toujours, qu'elle aimait par-dessus tout.

"Je le sais, André, et je te remercie de ta loyauté... Je suis consciente que la liberté dont je jouis, c'est à toi que je la dois. J'ai beaucoup de chance d'avoir un ami comme toi!
- Oscar... Grâce à toi, j'ai des privilèges à la Cour dont peu de roturiers de mon espèce pourraient se vanter. J'ai beaucoup de chance d'avoir une amie comme toi.
- ANDRE GRANDIER!!! Tu es l'être le plus insensible que je connaisse!!! Alors, c'est tout ce que tu apprécies chez moi??? Des privilèges?
- Non, douce Oscar... J'aime assez ton tempérament de feu, tes colères imprévisibles...
- Va seller Phoebus et Perséphone!! rugit-elle en lui lançant la planche à la figure. Nous partons dès aujourd'hui! ...Mes colères, et puis quoi encore? Moi qui suis si calme et..."

BLAM! La porte qu'elle claqua avec fracas emporta avec elle le reste de ses paroles.

André perdit immédiatement son sourire railleur. Quelque chose, chez Oscar, l'avait troublé. Ce compliment, surtout. Que lui arrivait-il?


A suivre...


N.B: certains auront peut-être déjà reconnu l'auteur qui m'a inspiré pour cette histoire.
Un petit clin d'oeil à Némésis: j'ai tenu mon pari!
Review Un véritable trésor


Disclaimer .:: géré par Storyline v1.8.0 © IO Designs 2002 ::. Design adapté par korr