Auteur : Tillias Hits : 2126
Lady Oscar > Evenement > A l'étang >
Allongé dans l’herbe, je me laissais bercer par le bruit du vent dans le feuillage et le doux clapotis de l’eau de l’étang.
Alors que j’étais sur le point de m’endormir, je sentis un frôlement sur mes lèvres et une douce odeur de roses…
- André… André réveilles toi…
Je me redressais d’un coup et ouvrit les yeux. Cet enchaînement d’action fit que mon front alla cogner le menton d’Oscar.
- Os… Oscar ? Mais que fais-tu là ?
« Et surtout m’as-tu embrassé ? ». Mais je n’osais pas poser cette dernière question de peur de paraître stupide.
- Et bien j’ai réussi à convaincre père de ne pas l’accompagner chez le Duc de Breuil.

Oscar se déplaça de façon à se retrouver à mes côtés et vint poser sa tête sur mon épaule faisant pression pour que je m’allonge de nouveau.
- Et puis je suis partie à ta recherche. Quand j’ai vu que Perséphone n’était pas là, j’ai sauté sur Ludovic pour te chercher.
Je ne l’écoutais que d’une oreille toujours préoccupé par ma question : Oscar m’avait elle embrassé ?
- Et puis quand je t’ai vu allongé dans l’herbe… je n’ai pas pu résister… souffla t’elle sur le ton de la confidence.
- Heu... Tu n’as pas pu résister à quoi ? demandais-je tout en sentant Oscar se lover plus étroitement contre moi, me serrant plus fortement entre ses bras fins mais puissants.
- A t’embrasser.

A peine sa phrase terminée Oscar releva la tête et vint une nouvelle fois poser ses lèvres sur les miennes.
Cette fois je ne rêvais pas. Je déplaçais ma main gauche vers sa chevelure abondante et fit pression pour que ses lèvres ne m’échappent pas.
Ce baiser avait une saveur que je ne pouvais pas définir, il était si bon que j’en ressenti des picotements tout le long de ma colonne vertébral.
C’est avec un sourire qu’Oscar se dégagea et vint de nouveau poser sa tête sur mon torse.
Sa main gauche vint se poser elle aussi sur ma poitrine et elle commença à jouer avec un bouton de ma chemise.

Mes pensées partaient dans tous les sens. J’étais incapable de fixer mon esprit plus sur une seule idée plus de deux secondes. Comprenant que je n’arriverai pas à réfléchir, je me laissais envahir par la douce chaleur qui émanait d’Oscar tout contre moi.
D’un coup je n’avais plus chaud mais très chaud, en fait je bouillonnais littéralement. Oscar venait de défaire trois boutons de ma chemise et après avoir glissé sa main dans l’échancrure créée, elle venait d’y poser ses lèvres.
C’était si doux et si bon…

Non cette fois pas de doute, je rêvais. Pour m’en convaincre je me pinçais.
En fait je me pinçais si fort que je ne pu m’empêcher de l’exprimer.
- Aiieeee
- ”Aie” ? releva Oscar, Je t’ai fait mal ?
- Hein quoi ? Qu’est ce que tu disais ? … Ah non tu ne m’as pas fait mal, c’est moi qui vient de me faire mal tout seul en me pinçant. Je n’étais pas sûr de ne pas rêver. dis je avant de m’emparer de nouveau de ses lèvres.
- Ah tu pensais rêver ? dit elle une fois que le baiser, approfondit cette fois, prit fin.
Elle se releva, me tourna le dos quelques instant avant de me faire face sa chemise grande ouverte.
- Et là tu rêves encore ? rit elle.

Mes yeux ne pouvaient pas quitter cette vision enchanteresse.
Sans que je m’en rende compte, je m’étais levé à mon tour et me tenais face à elle. J’étais incapable de faire un autre geste.
Ma bouche s’ouvrit pour former le ”O” de ”Oscar” ou de ”Oh mon Dieu, que c’est beau”.
En tout cas, je ne sais pas si c’est la tête que je faisais mais Oscar se mit à rire. Puis elle se saisit de ma main droite et la posa sur son sein gauche.

Cette fois c’était sûr, je ne rêvais pas, j’étais mort et le Paradis, incarné par Oscar, s’ouvrait devant moi… Oui un monde inconnu mais au combien fascinant se tenait devant moi.
Au creux de ma main je sentais la douceur de cette peau vierge de tout contact étranger. Je sentais des pulsations de plus en plus fortes aux bouts de mes doigts. Mais j’étais incapable de savoir si c’était son cœur que je sentais ou le mien qui avait migré là…
Ma main glissa un peu vers la droite afin de mieux appréhender la douce rondeur.
Je fermais les yeux laissant la lave en fusion m’envahir.

Ce furent les lèvres d’Oscar qui m’amenèrent à ouvrir les yeux et la pression qu’elle exerça pour que je m’asseye puis m’allonge de nouveau.
-Oscar…
Il fallait que je dise quelque chose.
- Oscar je…
- Chut André… Laisse moi faire… répondit elle en me faisant taire d’un baiser.
Puis ses lèvres descendirent pour parsemer mon cou puis mon torse de ses doux baisers, mais qui laissaient une brûlure sur mon corps.
Je décidais donc de la laisser faire et de laisser le feu, qu’elle allumait, me consumait.

Ses deux joyaux m’étant interdits d’accès, puisqu’ils étaient collés contre ma poitrine, je glissais mes mains sous sa chemise ouverte et caressais son dos. Puis je descendis vers ses reins l’amenant ainsi à faire pression sur la partie de mon anatomie qui n’avait jamais été aussi sensible.
Instinctivement, mais était ce instinctivement ? Ses hanches se mirent à onduler me procurant le plus doux des massages.
Je ne pouvais qu’accompagner son déhanchement de mes mains faisant plus ou moins pression suivant l’endroit où elle se trouvait.
Appréciait –elle ce traitement ?
- Hum continue André…
Sa bouche rosie vient se poser une nouvelle fois sur mes lèvres entrouvertes avant de repartir à la découverte de ma poitrine.
Ah elle aimait donc… Bon alors autant en profiter et même descendre un peu plus bas.

Alors que de la langue elle traçait des cercles de plus en plus petits autour de mon nombril, je sentis les lacets de mon pantalon se défaire avant que ce dernier ne commence à descendre le long de mes cuisses.
Cette fois il fallait que je remette mon cerveau en marche.
- Oscar…
- Chut André… Arrête de réfléchir… Profites du moment présent… souffla t’elle en m’embrassant le lobe de l’oreille.
C’est à ce moment là que sa main vint se poser sur ce qu’elle n’aurait jamais…
Un gémissement fut la seule chose que je fus capable de formuler alors qu’elle repartait à l’attaque de mon corps.

Sa main ne se faisait pas statique sur mon ”Faiseur de femmes” comme disait Paul l’intendant du château. Non sa main se mit à monter puis à descendre, de façon de plus en plus appuyée et rapide.
J’étais à sa merci mais j’adorais cela et ne voulait pas que ça cesse.
Sa tête descendait toujours elle aussi. Je ne pu m’empêcher de perdre mes doigts dans sa chevelure faisant pression, sans m’en rendre compte, pour qu’elle descende toujours plus bas…

Mon sexe devenait de plus en plus dur, jamais une telle pression ne s’était faite sentir.
- Oh Oscar… Continue je t’en prie…
- Hum… Oui André. ponctuait elle chaque mot d’un baiser toujours plus proche,
Je me surpris même à surélever mon bassin afin d’aller à sa rencontre.
- Oscar…. Oscar… Oscar… Oh Oscar… Humm…
Plus rien n’existait en dehors de cette blonde qui avançait toujours plus près de mon désir. Je fermais les yeux pour savourer ce moment.
- Ne t’inquiète pas… Ce n’était pas dans mes intentions… souffla t’elle avant d’embrasser pour la première fois mon pénis.

Une décharge électrique me traversa tout le corps venant mourir entre mes cuisses.
Son geste… Ce fut le geste de trop, celui qui fit que je ne pu me retenir d’éjaculer.
J’étais trop vidé pour dire le moindre mot ou pour bouger, alors qu’Oscar remontait le long de mon corps pour venir se lover entre mes bras.
-Oh Oscar…
Cette dernière se souleva, approcha son visage, m’embrassa tendrement et ouvrit la bouche :

-ANDRE !!! Allez debout paresseux… Tu n’es plus un enfant pour paresser ainsi toute la journée.
Une vive lueur vint me frapper les yeux.
- Hum quoi ? Qu’est ce que tu dis ?
- Je t’ai dit : Debout. Il est 8 heures et un garçon de presque treize ans ne devrait pas avoir besoin de sa chère Grand-mère pour le tirer des bras de Morphée.
Et sur cette dernière tirade elle partit.

Une fois la porte claquée violemment, ce qui eut pour résultat de me faire sursauter. J’ouvris les yeux sur ma chambre éclairée par un immense rayon de soleil. Je refermais aussitôt les yeux, me retournais près à retourner dans… Comment avait dit Grand-mère ? Ah oui : ”dans les bras de Morphée.”
-André… Si je dois repasser pour te lever… Tu vas tâter de ma louche.
- Hum… Oui Grand-mère je me lève…
Cette fois je me redressais vivement le corps moite de sueur. Pas question de risquer la louche à 8 heures du matin… Je repoussais les draps et les couvertures et me levais prestement.
Après avoir fait un brin de toilette et m’être habillé, je me dirigeais vers mon lit afin de le faire.

En voyant la trace humide au milieu du drap, mon rêve me revint en mémoire avec suffisamment de détails pour devenir cramoisi si quelqu’un pouvait lire mes pensées…
Prestement je défis le lit et emmenais les draps à la lingerie espérant masquer cela au milieu des autres draps sales.

Par malchance il fallu que je croise Oscar en route.
- Bonjour André.
- Heu bonjour Oscar. dis je en rougissant.
J’avais encore l’image de la Oscar à moitié nue de mon rêve en tête.
- Tien tu es tout rouge. Pourquoi ?
- Hein ? Heu non c’est rien.
- Mais ce sont tes draps que tu as là ? Pourquoi ? Grand-mère a changé tous les draps du château il y a trois jours…
Elle sembla réfléchir un instant, puis une lueur de compréhension traversa les prunelles océan.
- Ho ! Ho !! Je comprends.

La panique me gagna. Avait elle tout deviné ? Le rouge remonta colorer tout mon visage.
- Ne t’inquiète pas André, je ne dirai à personne que tu as eu ce genre ”d’accident,” à ton âge… Comme une envie pressante cette nuit et que tu n’as pas pu retenir… Tu sais, tu n’as pas à avoir honte avec moi André, je suis ton amie.
- Hein quoi ? Euh oui c’est vrai merci Oscar.
« Ah Oscar si tu savais en quoi consiste cet ”accident” je ne serais pas le seul à être pivoine » pensais-je en souriant.
Puis je laissais Oscar et filais d’une traite à la lingerie pour déposer mon secret.
J’étais heureux qu’Oscar n’ait rien découvert même si je savais qu’elle me ferait chèrement payer la découverte de ce qu’elle prenait pour mon ”secret.”
« Oui les sous entendus et les moqueries en tout genre allaient pleuvoir sur moi comme des grêlons un soir d’orage, et cet orage pourrait durer des années. Mais peut importe je pourrais tout supporter de toi du moment que tu me consacre un peu de ton cœur »

Ce n’est que le soir venu, qu’André put enfin relater son rêve dans son journal.
Voici ce que j’écrivis en dernier :
Et ce rêve !!! Mon Rêve… Mon Secret… Et surtout Oscar… Oscar si belle… Oscar si femme malgré son pantalon… Oscar je dois te dire merci. Oui Oscar merci car tu as fait de moi Un Homme aujourd’hui même si tu ne le sauras jamais…



Fin
Review A l'étang


Disclaimer .:: géré par Storyline v1.8.0 © IO Designs 2002 ::. Design adapté par korr