Et si Fersen avait raison ? Si partir en Amérique, mettant des océans entre elle et moi me permettait d’oublier cet impossible amour ? Combattre pour mes idéaux et qui sait un jour pouvoir même l’épouser ! Mes idées sont contradictoires, je suis perdu… Elle est présente à chaque instant dans mon esprit, sa longue chevelure dorée flottant au vent et devant mes yeux… Cette déchirure soudaine dans mon cœur déjà meurtri par ton aveuglement mais qui se brise un peu plus à la pensée de te quitter avec peut être ; une destinée qui me séparera de toi à tout jamais ? Oh mon Oscar aide moi je t’en prie !...
Tout à ses réflexions, André contemplait cette mer qui allait le séparer de sa douce pendant un long moment. Son bateau partait dans une heure et l’emmènerait alors faire ce si long voyage…
Au château au même instant…
O (pressée) : Grand-mère ! As-tu vu mes gants ? J’étais sure de les avoir posés sur le piano et ils n’y sont plus !
GM (arrivant essoufflée) : Ah Oscar ! Tu veux me tuer ma parole ; je ne suis plus aussi jeune qu’avant !
O : Je le sais grand-mère, mais dans une heure je dois me rendre chez monsieur le duc pour une cérémonie importante et je ne trouve pas mes gants. J’espère qu’André est prêt lui au moins ; cela m’évitera de perdre plus de temps.
GM : Euh… En fait ma petite Oscar, André est parti.
O (étonnée) : Parti ? Où ça ?
GM : En Amérique.
O : Quoi ? Mais c’est une plaisanterie ! En Amérique ? Il se moque du monde ! Qu’irait il faire là bas ? Dans un pays à feu et à sang ?
GM (embarrassée) : Et bien… il est parti combattre justement pour la liberté et pour essayer d’oublier son malheur. Il est parti pour toi Oscar, pour te laisser libre.
O : Mais…
GM : J’oubliais ! Il faut que j’aille sortir mon gâteau du four ! A tout à l’heure ma petite Oscar.
Une fois la vieille nourrice sortie, Oscar s’effondra sur son lit en larmes.
O : André non ! Tu n’as pas le droit de me laisser, pas comme ça ; alors que j’ai le plus besoin de toi, monsieur de Fersen est parti lui aussi, je suis si seule, quand me reviendras tu ? Et si tu venais à mourir ? Et pourquoi m’as-tu abandonné ? Pour moi ? Mais pourquoi ? Qu’ai-je fais ?
C’était décidé, elle ne pouvait se résoudre à le laisser s’exposer au danger, s’il lui arrivait malheur elle ne se le pardonnerait pas. Elle allait le rejoindre, le plus vite possible espérait elle. Demain elle demanderait une audience à la reine…
Msg : Coucou^^ Nouvelle fic, j’espère qu’elle vous plaira, c’est un essais alors dites moi ce que vous en pensez, en attendant le périlleux voyage qui se fera peut être à deux, qui sait ?... Le sujet à déjà été traité mais je vous le ferais découvrir sous un autre point e vue assez amusant…
Bisous à bientôt^^
Ps : Je publie le chap 3 de « amour noir » demain^^
Et dsl s'il y a des fautes je me suis pas relue^^ |