14 juillet
14 juillet 2005.
Deux cents seize ans ont passé, depuis la prise de la bastille.
Tout là-haut, se trouvent à présent deux jeunes gens qui se sont aimés comme personne ne sait jamais aimer.
Ils ont eu un destin hors du commun, une vie brève, mais bien remplie, et ont su nourrir l’un pour l’autre un amour si exceptionnel, qu'il en est devenu immortel. N’en doutez pas ! la preuve ils nous regardent de là-haut.
A plusieurs centaines de kilomètres à la vertical, entre l’ozone et l’espace infini :
André dont le corps possédait tout les attributs des statues grecques de l’antiquité, et des « Dieux du Stade » d’aujourd’hui – ce corps à peine couvert par un léger linge blanc noué autour de sa taille, mais ne tombant qu’à mi-cuisses ^____^ qu’on se le dise !!- André, donc, s’approcha d’Oscar, magnifiquement belle et aérienne, dans une robe rappelant les toges des déesses, faite de mousseline vaporeuse, comme si les nuages sur lesquels elle reposait, avaient voulu recouvrir, eux-mêmes ce corps parfait.
Le jeune homme vint s’assoire sur ces nuages d’aspect si confortables, juste derrière elle , et passa un bras amoureux autour des hanches fines, d’Oscar.
_Regarde André, comme nous avons bien fait. C’est pour cela que nous nous sommes battu ! Regarde tous ces gens, ces citoyens fiers ce soir d’être français ! Fêtant ce jour, avec tant enthousiasme!
_ Aujourd’hui ils sont libres de s’aimer, libre de faire leur propres choix, d’influencer eux-mêmes leur destinée… Ils sont égaux.
Oscar se pencha un peu en arrière et posant sa tête sur le haut de la poitrine d’André, elle pouvait ainsi plonger dans son regard. Il lui sourit tendrement :
_C’est pour cela que nous avons donné nos vie. Oui regarde ma puce, tous ses jeunes gens portant c’est étranges chemises sans boutonnière que l’on appelle aujourd’hui T-Shirt ! Ils arborent nos portraits …devant la bastille, me semble-t-il , du moins de ce qui en restait après ton passage!xpldrrrr!!!
_ Hem ! Oui André, C’est ainsi que l’on garde toujours en mémoire ceux que notre cœur a élus, et que l’on continue d’aimer envers et contre tout, malgré les siècles qui passent…qu’on aime si fort… Je n’ai pas de T-Shirt à ton effigie mais…je t’aime encore et toujours avec la même force, André
_ moi aussi mon ange, mon amour…
Ils échangèrent un long baiser, qui ne fut troublé que lorsque le bruit et la lumière du feu d artifice éclatèrent!
_Regarde comme c’est beau, et qu ils ont l’air heureux de fêter ce jour si mémorable.
Illuminés par les illuminations colorées des feux d’artifices de la fête nationale française, deux Anges s’embrassèrent avec des lenteurs d’éternité. |