La mère
La rage de cette femme déplace les montagnes,
si le fruit de ses entrailles doit lui-même souffrir.
Nous! Qui mous sommes cachés durant de si longs mois,
pour finalement trouver un asile plus doux.
Nous! Fruits de souffrances si vite oubliées alors qu’elle
nous voient, touchent pour la première fois.
Elles donneraient leurs vies afin de protéger les nôtres;
nous donnerions nos vies pour qu’elles vivent toujours.
Leurs joies, leurs peines, nous partageons tout cela,
et leurs offrons nous-mêmes des instants de chagrin,
des moments de bonheur.
Que serais-je sans elle?
Que serais-je sans cet amour incroyable qui nous lie,
nous absorbe?
Et aussi cet amour de l’enfant à sa mère |