Auteur : Clemence Hits : 1743
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Je voudrais remercier mes Beta Lecteurs (Adam et Pierre) de leurs aides.
Je me suis inspirée de l’épisode 16.


Il faisait nuit, une nuit profonde et orageuse. Seulement une chandelle éclairait. Posée sur le piano, elle couvait silencieusement, dans la tranquillité. Elle s’est consumée à moitié, mais l’occupante de la chambre ne pouvait pas encore s’endormir. Oscar était debout à la fenêtre de sa chambre, les éclairs pénétraient parfois dans la chambre, elle regardais la tempête. Elle était debout là, elle appuyait ses mains sur le rebord de la fenêtre, baissait la tête et réfléchissait. Qu’est-il arrivé à Rosalie dans ces dernières semaines? Elle se souvenait bien du soir où Rosalie a presque tué la mère d’Oscar, et dès ce jour-là elle appartenait à la famille de Jarjayes. Mais maintenant quelquechose a changé. Pourqoui est-elle si triste ces jours-ci? Aujourd’hui, pourquoi m’a-t-elle regardée si étrangement quand je suis entrée dans ma chambre. Elle était là, puis elle est partis en coup de vent. Oscar devinais que quelquechose n'allait pas bien, et s’est décidée à savoir ce qui s’est passé de Rosalie.

Elle buvais à petites gorgées du vin et réfléchissait… sur Rosalie et André. Elle a pensé à leur amour accompli, aux événements qui se sont passés dans cette chambre. Elle savait déjà qu'elle aimait André. Uniquement André. Mais elle doit cacher ses sentiments, car le Général ne doit pas apprendre qu’elle aime André, un homme du peuple.
Quelqu’un frappa doucement à la porte. Oscar l’ouvre. C’était André, entortillé dans sa couverture. Il avait froid.
A: Je n’ai pas pu m’endormir. Bavardons s’il te plaît.
Oscar ne lui répondit pas, seulement elle ouvrit la porte pour laisser entrer son amour.
André voulait la voir, tenir ses mains, l’embrasser et l’aimer.
Ils se sont assis au rebord du lit. Oscar a regardé André en face et s’est mise à parler: - Oh André, pourquoi tout est si difficile? Pourquoi devons-nous souffrir?
Elle n’a pas attendu de réponse. Elle posa sa tête contre la poitrine d'André et s’est plongée dans ses pensées. Elle s’endormit pour une minute, pendant qu’André caressait son dos. Elle se sentait très fatiguée. André la bordais. Il s’est couché sans bruit dans le lit d’Oscar.
Il commence à embrasser le cou d’Oscar, qui lui répond avec des petits gémissements. Oscar retourne sur le dos d'André et l’embrasse sur la bouche et la caressee.
A: Oscar, je voudrais faire l’amour avec toi. Une fois, et encore une fois jusqu’à l’aube.
Oscar regarde passionnément les yeux d’André et l’embrasse, exprimant avec ce geste son accord. André caresse les seins d’Oscar, en les mangeant de baisers, il glisse ses mains entre les cuisses d’Oscar. Elle soupire de plus en plus, gémissant de plaisir. Elle désire André, et ne veut être aimé que par André. Elle tire alors André vers elle…

***

Cependant Rosalie était en état de veille, quoique les leçons d’escrime au sabre, la chevauchée, et ses études l’aient épuisé, le sommeil ne l’envahissait pas. Elle s’agitait toute éveillée, et pensait à Oscar. Quelle belle femme! Puisse-t-elle être homme, le mien, seulement mien. Elle commencait à pleurer, elle savait bien qu’il n’était pas permis d’éprouver une telle affection pour Oscar, mais elle l’aimait, plus que quelqu’un d’autre.

***

Le lendemain Oscar se leva tôt, pendant qu’André dormait, elle s’habilla silencieusement, passa par le couloir, jusqu’à la chambre de Rosalie. Elle y est entra doucement… Rosalie avait un doux sommeil, parce qu’un petit sourire apparut sur son visage dormant. Oscar s’ inclina au-dessus d’elle, secoua doucement la petite épaule gracile, et chuchota à son oreille : Rosalie, Rosalie…
La fille regarda dans les yeux bleu azur avec ses yeux ensommeillés. Hier soir, elle n’avait pas fermé l’oeil de la nuit, elle était très fatiguée. Elle était surprise, qu’Oscar soit venue chez elle pour la réveiller. Auparavant, Oscar ne l’avais jamais fait. Mais Rosalie était contente d’être ensemble maintenant. Ce matin, elles vont monter à cheval sans André. Rosalie s’est habillée vite, parce qu’Oscar l’attendais à l’écurie. Elles ont commencé à trotter. L’une près de l’autre silencieusement. C’était le Colonel, qui rompis le silence. Elle ne dis que peu de mots, comme d’habitude.
O: Rosalie, pourquoi étais-tu dans ma chambre hier?
R: Grand-mère m’a demandé de déposer tes chemises dans l’armoire.
O: Hier, tu es partie en coup de vent, et je n’ai pas pu te demander...
R: Je le sais Oscar, pardonne-moi…

Une larme glissa le long de la joue de Rosalie. Etre chez les Jarjayes représente beaucoup pour elle.
Elle se sont tues de nouveau, et côte à côte, elles se sont repliées sur elles-mêmes.

***

En retournant à l’écurie, André les a saluées.
A: Ah Oscar, je ne savais pas si tu allais monter à cheval si tôt ce matin. Je me serais joint à vous volontiers.
O: On sait bien combien tu aimes dormir André – a répondu Oscar en souriant.
R: Allons, prenons le petit-déjeuner, Grand-mère nous attend déjà.
A: C’est une bonne idée, je suis tellement affamé, cette nuit orageuse était longue, je n’ai guère pu dormir.
Et il a lancé un regard expressif à Oscar, qui feignait ne pas savoir la raison de son manque de sommeil.
O: On sait que tu est un glouton– souriait Oscar.


Le petit déjeuner se passait calmement, personne n’adressait la parole à l’autre. Rosalie était en silence pendant le repas. Après le petit-déjeuner Oscar est monté dans sa chambre, elle a changé de vêtements et mis son uniforme puis s’est mise en marche vers Versailles.
Pendant toute la journée, elle était près de Marie-Antoinette, elle se tenait à l’écart contre le mur, et écoutait les paroles en l’air des courtisanes. Même maintenant elle ne prêtait pas l’oreille aux potins, elle était loin. Elle réfléchissait sur les événements de la nuit précédente. Elle a rougi jusqu’au blanc des yeux. Seulement le comportement de Rosalie l’a confondue.
MA: Oscar, il semble que vous n’êtes pas là.
O: Altesse, je n’ai obligation que de vous défendre et non pas d'être à côté de vous.
MA: C’est vrai, mais en cet état, vous êtes incapable de faire quelque chose.
O: Excusez-moi Majesté, je vous prie de continuer vos conversations.
MA: D’accord Oscar, mais vous savez, si vous avez quelque chose n’hésitez pas à me demander.
Oscar fit un signe de tête, et Marie-Antoinette retourna vers ses dames de compagnie et continua le bavardage.

L’après-midi se passait lentement pour Oscar, le temps semblait avancer à pas de tortue. Elle voulait déjà voir son André.
Quand elle rentra à la maison, Grand-mère, André et Rosalie l’attendait.
GM: Venez, le dîner vous attend !
Après le dîner, Oscar jeta du bois au feu et s’installa dans un fauteuil devant la cheminée, elle tenait dans sa main un verre de vin. Bientôt André arriva, se versa un verre de vin et s'installa dans l’autre fauteuil, près d’Oscar. Ils regardaient le feu, puis André fut mû par une idée brusque, il pris la main d’Oscar.
O: Est-ce que tu es devenu fou? N’importe qui peut nous apercevoir. Relâche ma main ! Elle faisait les gros yeux à André.
A: Mais Oscar, je t’aime, et je ne voudrais pas le cacher longtemps au monde.
A ce moment-là, Rosalie entra dans le salon, tenant un livre de Jeanne d’Arc. Elle aurait dû étudier l’histoire avec Oscar… Mais en apercevant André tenant la main d’Oscar, la situation commençait à se préciser pour Rosalie. Ils s’aiment… Pour quelques instants Rosalie se figea, elle était en silence, elle n’en croyait pas ses yeux. Les deux autres ne la remarquait pas, elle faisait demi-tour, les larmes lui montait aux yeux et elle est sorti du salon.
Oscar observa la silhoutte se perdant dans le couloir. Elle cria à la fille : Rosalie ! Mais la fille monta l’escalier, droit vers sa chambre et ferma la porte à clé. Elle jeta le livre sur la table, et pleura.
Oscar était déjà devant la chambre, et frappait à la porte.
O: Rosalie.
Personne ne répondis. Elle essayait d’entrer dans la chambre, mais la porte ne s’ouvrais pas. Rosalie venait de la fermer à clé.
O: Rosalie ! Je te prie de me répondre.
R: Laisse-moi, s’il te plaît.
O: Rosalie, ouvres la porte !
R: Va-t-en, s’il te plaît.
O: Non je ne m’en vais pas tant que tu n’ouvres pas la porte.
La serrure fit un bruit sec, Rosalie se tenait dans l’encadrement de la porte, les yeux gonflés de larmes, et demanda à Oscar de la laisser.
Mais Oscar entra dans la chambre et elle embrassa Rosalie d’une affection fraternelle, Rosalie tremblait de tout son corps dans les bras d’Oscar à cause du sanglot.
Puis, elle commenca à battre la poitrine d’Oscar. Elle était en colère. C’était une sorte de colère exaspérée…
R: Oscar dis-moi pourquoi ?.
O: Rosalie…
R: André tenait tes mains, et vous étiez assis comme deux amoureux…
O: Allons, allons ce n’est pas sérieux, nous sommes amis depuis l'enfance.
R: Mais mes sentiments sincères ne comptent pas...
O: Si Rosalie.
Oscar tira son mouchoir avec lequel elle pu sécher les larmes de Rosalie.
O: Regarge-moi, regarde mes yeux.
Oscar relevait le regard de Rosalie, et elle regardait dans ses yeux bleu azur. Rosalie ressentait l’amour d’Oscar, elle était tout remuée. Sous l’air d’impassible d’Oscar se cachait une âme sensible. Rosalie embrassa Oscar.
R: Oscar, je… je…
Et elles restaient ainsi muettes, Rosalie dans les bras d’Oscar. Elle s’était calmée.
Oscar sentait que Rosalie se calmait. Que voulait-elle lui dire tout à l’heure?
Elle demanda un bain à Rosalie.
O: Le soir, avant l’heure du coucher je passerai chez toi. Elle sortie de la chambre, descendie du premier étage au rez-de-chaussée, d’où André avait déjà disparu. Seul le verre à vin restait sur la table. Il faisait déjà noir, mais elle est sorti au jardin pour se promener.

A suivre
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