Auteur : Gabriella Hits : 3605
Lady Oscar > Alternate Universe > enfance retrouvée >
Prologue :

André avait commis l’irréparable entre lui et Oscar. Dans un instant d’égarement il avait embrassé brutalement Oscar et avait déchiré un bout de sa chemise. Il avait durant ce geste impardonnable dévoilé à Oscar ses sentiments qu’il avait refoulés pendant plus de 20 longues années au point même de s’aliéner afin de ne pas succomber à la tentation que faisait naître en lui, sans le savoir, sa compagne. Oscar était étalée sur son lit, les larmes coulaient sur son visage, elle ne pouvait croire qu’André son ami, son frère ai pu croire, ne serait-ce qu’un instant, l’avoir sans son consentement. Pourtant Oscar savait bien qu’André n’aurait jamais été jusqu’au bout, car il avait trop de déférence à son égard. Ses paroles résonnaient à présent dans sa tête :

Pardonne-moi Oscar, pardonne-moi mais si tu savais…. Si tu savais Oscar ce que mon cœur a enduré pour toi sans jamais aucun espoir…. Qui aurait pu me rapprocher de toi….. De toi que j’aime….. Que je n’ai cesser d’aimer depuis le premier jour ou tu m’es apparue comme dans un éblouissement sans fin…. Je t’aime Oscar…je t’aime.

Puis il était parti….. Loin d’elle ne laissant au matin qu’une lettre contenant des explications.

Ma chère Oscar,

Je sais que mon geste est impardonnable et que tu auras bien du mal à oublier la souffrance de cet instant, je ne pourrais effacer ce que j’ai fait. Mais ce moment d’égarement est du à mes sentiments ceux que j’endure pour toi depuis si longtemps. Je t’aime tant que l’idée même que tu puisses souffrir par ma faute m’est intolérable. Cet acte m’a été dicté par un amour infini meurtri par ton indifférence et ta froideur. Je ne t’en ai jamais voulu et ne t’en veux toujours pas mais je ne pourrais plus te regarder en face après cet acte que je n’arrive pas à me pardonner moi-même. J’espère que tu trouveras le bonheur car tu le mérites. Sache que je t’aime et je t’aimerais toujours. Vis heureuse…..

André, ton ami.










Chapitre 1 Retrouvailles

Cela faisait maintenant deux jours qu’André était parti de la demeure et Oscar ne faisait que penser à lui. Elle voyait son visage où qu’elle était, elle devait se rendre à l’évidence : elle ne pouvait se passer de son ami, elle ne le supportait pas. Cette séparation lui était devenue insupportable…. Il lui manquait tant que cela lui faisait mal.

Oscar : Oh ! André tu me manques tant comment n’ai-je pas vu plutôt tout ce que tu représentais pour moi….. Je t’aime tant pourquoi m’as-tu laissé ? Sans toi je ne suis plus rien…….. André reviens-moi je t’en pris ne m’abandonne pas…..

Oscar était en larme, elle n’en pouvait plus. Le souvenir de cette nuit, la saveur de ses lèvres même s’il n’y avait eu aucune douceur dans ce contact avait été pour elle tout de même merveilleux. Elle passa ses mains sur ses lèvres sentant encore le contact de ses lèvres sur les siennes. Amoureuse, elle était tombée amoureuse d'un homme… D'un homme que jamais elle n’aurait du aimer ou penser même aimer un jour. Des larmes se mirent à couler sur ses joues, elle n’essaya même pas de les essuyer, un sourire se dessina sur ses lèvres couleur vermeille, c’était si rare qu’elle se laisse aller ainsi, elle ne pleurait jamais d’habitude. Cela faisait si longtemps qu’une larme n’avait pas sillonné sa joue, parsemée sa peau comme les gouttelettes d’eau parsemaient les roses les jours de rosée. Elle se sentait si seule en ses instants de détresse…. Oui si seule et si désemparée. Le soir était venu mais elle ne pouvait dormir, elle décida d’aller au lac de leur enfance, ce qu’elle y vit la fit sursauter. Il était là, endormi sous leur arbre. Trébuchant, elle courut et se jeta sur lui en pleurant le serrant dans ses bras. André se réveilla, surpris, et retrouva son amie dans ses bras. Il la serra aussi heureux de l’avoir retrouvé, il n’avait pas pu supporter d’être séparée d’elle.

André : Oscar pardonne-moi….. pardonne-moi je n’ai pas pu rester loin de toi je t’aime trop pour te laisser. Oscar ne pleure pas, je t’en pris je ne supporte pas de voir des larmes sur ton si joli visage.

Oscar était en pleurs. Elle se serrait contre lui, elle ne voulait plus se séparer de lui, elle était si bien dans ses bras à sa place. Oui, elle avait compris qu’il n’y avait qu’au près d’André qu’elle était elle…qu’elle était femme.

Oscar : André ne me laisse plus j’ai cru mourir lorsque j’ai retrouvé ta lettre. Je ne peux pas et ne veux pas supporter le vide que me procure ton absence….. Je t’ai pardonné même si je dois avouer que cela à été difficile au début mais je m’en veux tellement de t’avoir fait souffrir toute ses années. Tu es tout ce dont j’ai besoin André ! Je t’aime tant…. Je t’aime André il ne faut plus me quitter.

André releva doucement le visage de son amie, lui sécha ses larmes et déposa tendrement ses lèvres sur les siennes, lui transmettant tout son amour et sa douceur par ce contact doux et amoureux. Oscar était aux anges, elle entoura de ses bras le cou de son ami pour approfondir ce contact.


Ciel ses lèvres elle sont si douces si fortes, elles fondent sur les miennes comme si elles m’aspiraient…. Oh André depuis cette nuit je n’ai cessé… je n’ai rêvé que d’un instant comme celui ci je t’aime si fort mon André que je voudrais ne jamais pouvoir quitter tes bras… je t’aime André je t’aime……

Combien de temps restèrent t-ils ainsi pour eux deux, une éternité, pourtant ce baiser n’avait duré que quelques secondes mais il ressemblait à un instant d’éternité que seul deux personnes s’aimant tendrement peuvent en ressentir dans leur vie. Ils s’étaient retrouvés comme à l’époque de leur enfance, mais avec leur amour en plus. Cette nuit là, ils la passèrent comme dans leur enfance blottit l’un contre l’autre.

A SUIVRE....
Review enfance retrouvée


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