Récit d'un jour que personne n'oubliera, que personne n'effacera jamais, personne ne t'oubliera, personne ne t'effacera jamais.
J'ai appelé à ton bureau ce soir là,
Ils m'ont dit qu'ils ne t'avaient pas vu hier,
Ni avant-hier, aucunes nouvelles de toi,
Je t'ai cherché partout, ce soir de misère...
Dans le train qui m'a amené à ton village,
Pour réussir à oublier, juste une seconde,
J'ai regardé longtemps, longtemps, le paysage,
Longtemps... Mais ton visage hantait encore mon monde.
Les feuilles des arbres tombaient, la pluie sur la fenêtre,
Comme mes yeux de rivière, ne s'est pas arrêtée,
j'ai repensé à toi, le temps que je regrette,
Ne ne t'avoir jamais dit combien je t'ai aimé...
Le quai était bien vide, à cette heure tardive,
La nuit était tombée, mon coeur dévasté,
S'est serré en silence quand ta mère a posé,
Sa main sur mon épaule,
Je suis arrivée trop tard... il était trop tard.
J'ai courut à l'endroit où ils t'avaient couché,
Ta tombe était d'un blanc éclatant comme l'espoir,
Dans un monde gris, noir, de mort et d'oubliés.
J'ai déposé sur le marbre un bouquet de roses blanches,
Les dernières de l'été, celles que tu préfère,
En souvenir de toi, du bonheur partagé,
Et d'une vie si belle maintenant en poussière,
Mes larmes se mêlaient à l'eau sur mon visage,
Et je t'ai raconté la vie que nous menions,
Je suis restée longtemps, la tête pleine d'images,
Des images de nous... de noir, et d'abandon. |