Note : Kikou !!! Voilà, c’est la première fic en commun que je fait ! On sort le champagne ! lol ! Alors, c’est simple : une chapitre de moi (Rosy) suivi d’un chapitre de Fairyline. Bref, publication en alternance, quoi ! Bon, bonne lecture !!!
Chapitre 1
Le jeune homme brun aux yeux émeraude regardait le paysage qui défilait devant ses yeux avec ravissement. La France ! Le pays le plus puissant d’Europe ! Avec l’Autriche ! Mais, nous sommes en France ! Ca y est ! Il y était enfin ! Depuis les années qu’on lui promettait la même chose…
« A tes seize ans, tu iras en France, travailler au service d’un grand Général ! Et tu ramèneras de l’argent à la maison ! »
Bien sûr… Les premières années de sa vie, ce sont ses parents qui lui disaient cela… Ramener de l’argent… C’était décidemment tout ce qui comptait…
Puis, quelques semaines après ses dix ans, ses parents décédaient dans un accident domestique. Ils avaient laissé le feu sans surveillance ou quelque chose du genre… Dès lors, André, car c’était son nom, était allé vivre chez le Curé, qui avait eu la bonté de le recueillir…
Jusqu’à ses treize ans, tout allait bien. Mais, à partir de là, eh bien, il a commencé à s’intéresser aux filles… Enfin, c’est surtout que les filles ont commencé à s’intéresser à lui… Le Curé avait bien essayé de le sensibiliser davantage à la religion, mais il avait vite baissé les bras face à cet élève. Aussi fut-il bien content lorsqu’André fêta ses seize ans ! Le signe du départ !
André leva les yeux vers le ciel. Les étoiles brillaient. Leur éclat lui faisait penser aux yeux de Léna, ou encore à ceux de Maria… A moins que ce ne soit aux yeux de Cynara ?
La brise chaude du mois d’août lui rappelait le souffle brûlant de désir de Katarina… Ou celui de Lucia… Ou encore celui de Nina…
« Bah, pensa-t-il. De toute façon, c’est toujours le même souffle ! »
La sensation du vent chaud sur sa peau le ramenait à Venise, dans une chambre sombre, où Elena lui faisait mille tortures… L’air y était aussi étouffant, oppressant… Quoique, ce n’était peut être pas Elena… Peut être était-ce Delphine, Juliette ou Cécilia ? Ou encore Marianna ?
Un sourire guère pur et angélique apparut sur ses lèvres. Après tout, des maîtresses, il en avait eu tellement depuis ses quatorze ans !
Il se remémora la scène de l’avant- veille, lorsqu’il avait annoncé à Gabrielle, sa dernière conquête en date, qu’il partait définitivement pour la France le lendemain.
Alors qu’il se levait du lit et qu’il commençait à s’habiller, Gabrielle avait susurré :
_Tu reviens demain à la même heure ?
_Impossible, ma Belle ! Demain, à cette heure, je serai en France !
_Tu reviens quand ? avait fait la jeune femme sans comprendre.
_Jamais ! Je pars définitivement !
_Non ! Emmène-moi avec toi ! avait-elle suppliée. J’ai besoin de toi…
_Désolé ! Tu trouveras quelqu’un d’autre…, avait-il soupiré, las de ces scènes de tragédies romantiques.
Et il était partit. Laissant Gabrielle seule avec son chagrin.
Il secoua la tête et chassa ce mauvais souvenir.
_Monsieur, le château des Jarjayes est en vue ! annonça le cocher.
_Très bien. Nous y serons dans combien de temps ?
_Dans trente minutes, environ.
André soupira d’aise. Le voyage s’était fort bien passé. Il avait même pu prendre du bon temps la nuit dernière, à La Nuite De L’Amor, l’auberge où il était censé dormir…
Dès son réveil, Oscar fut appelée dans le bureau de son père.
Aïe, qu’avait-elle encore fait ?
La main tout de même un peu tremblante, elle toqua et entra.
_Vous m’avez fait demandée, Père ?
_Oui, mon enfant. Asseyez-vous.
Un peu rassurée quant à son sort, elle s’exécuta.
_Bon, vous savez que Grand-Mère a un petit-fils qui vit en Italie…
_Oui.
_Eh bien, ce garçon en question arrive tout à l’heure !
_Quoi ?
_Il est orphelin et nous lui avons promis du travail quand il aurait seize ans !
_Quel sera son travail ? En quoi suis-je concernée ?
_J’y viens. Il travaillera à votre service, soignera votre cheval et vous accompagnera à Versailles…
_Père, c’est ridicule ! Je n’ai pas besoin d’une nounou !
_Ce ne sera pas vraiment une nounou, mais plutôt un défouloir selon comme il se comporte…
_Que voulez-vous dire ?
_Disons juste qu’on sent bien qu’il est italien ! Allez-vous’en maintenant !
Cet entretien avec son père avait eu le don de piquer la curiosité d’Oscar.
Qu’est-ce que le Général avait voulu dire par « Disons juste qu’on sent bien qu’il est Italien » ? Il n’allait tout de même pas tenter de lui sauter dessus à tout bout de champs !
A vingt-et-une heure, on annonça une visite. Le nouveau venu arrivait.
Oscar, suivie de Grand-Mère et du Général se précipita sur la terrasse.
A suivre…
Note : Voilà, c’était le premier chapitre ! Qu’en pensez-vous ? Bisous. Le prochain chapitre sera donc de Fairyline. |