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Lady Oscar > Romance > Loin des yeux, ancré dans nos cœurs. >
[nt: Et voilà je commence une nouvelle fic, car ce jour et un peu spéciale...Au faite! joyeux anniversaire ma grande Marion!!!!!!!!!!! je te dédie cette fic, j'y méterais tous mon coeur c'est promie! bien sur je n'est pas ton tallent, mais, j'espère qu'elle va te plaire, à vous aussi les fille d'excess! non non je ne vous oublie pas! allez bisous!!!! ET POUR MARION HIP HIP HIP.....OURA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!]




Loin des yeux, ancrés dans nos cœurs.



- Prologue -





« Oh ! Regardez, c’est le colonel de Jarjayes ! Et il a mis son plus bel uniforme.
- A-t-on déjà rêvé plus bel homme ?
- Oh ! tenez-moi je crois que je vais m’évanouir.
- Mais cela voudrait dire qu’il va danser ce soir !
- Oh oui ! faites qu’il me choisisse !!! j’ai toujours rêvé de danser avec le colonel de la garde !»

Dans la salle de bal, tous les yeux étaient posés sur le colonel de la garde Royale. Il était paré d’un uniforme d’apparat blanc et bleu, faisant ressortir toute sa prestance, ce qui fit jaser toute la foule.
Les murmures des courtisans redoublèrent quand la reine s’avança vers lui. Le colonel recula sa jambe droite pour s’agenouiller devant la Reine.

« Oh ! Oscar ! Comme vous voilà bien vêtu ce soir, que nous vaut un tel honneur ?
- Il n’y a aucune raison particulière, chaque fois que je croise sa Majesté, c’est pour moi un grand honneur.
- Vous allez donc danser, dites-moi, qui allez-vous choisir comme cavalière ?
- Je m’en remets entièrement à sa Majesté, je ferai ce que bon lui semblera. »

La reine sourit en acquiesçant et tendit sa main au jeune colonel, celui-ci la pris délicatement et se leva. Les musiciens entamèrent un menuet et le bal put commencer.

Dans un coin de la salle, M. de Fersen regardait ses deux amies progresser sur la piste, il sourit tristement et regarda vers André. Le jeune serviteur regardait lui aussi la scène, avec ce même sourire, ce sourire qui voulait tant dire... Le suédois alla à la rencontre du jeune homme.

« Bonsoir André ! Comment vas-tu ?
- Oh bonsoir Fersen, je vais bien et vous ?
- André par pitié ! épargne-moi cette marque de politesse, je vois bien que ce n’est pas la grande forme.
- …
- Suis-moi, allons dans les jardins, il ne vaut mieux pas que ces langues de vipères entendent ce que j’ai à te dire, dit-il en montrant discrètement la Polignac et trois autres dames qui les regardaient en se cachant derrière leurs éventails. »

André suivi le comte jusqu’aux jardins, Fersen s’assit sur le bord d’une fontaine et mit ses poings contre ses tempes.

« Vous, vous sentez bien monsieur ?
- Non, André je dois faire un choix, mais je suis piégé par les élans de mon cœur, je ne peux trancher entre, mon bonheur et…mon devoir de gentilhomme, je souhaite m’engager pour les Amériques, mais…mais mon cœur s’y refuse…mon cœur veut rester auprès d’ELLE…
- Je comprends.
- Bien sûr, je sais que tu me comprends.
- Que voulez-vous dire ?
- Crois-tu que tu sois le seul à aimer ?!
- Je n…
- Je sais fort bien que tu l’aimes, tu la regardes…comme je regarde la reine.
- …
- Et elle est aussi insaisissable que l’est mon aimée… »

André s’assit à côté du comte et regarda le sol.

« Ah………quel curieux jeu de cache-cache qu’est…l’amour !
- Vous, vous lui avez avoué ce… ce sentiment, alors que moi…
- Crois-moi André, en avouant mon sentiment pour elle, j’ai fait la plus grosse sottise de ma vie, parce qu’en faisant cela, j’ai mis en danger l’honneur de ma reine.
- Mais dites-moi monsieur, pourquoi me dire cela ?
- J’ai une proposition à te faire… »

La soirée toucha à sa fin, André et Oscar étaient sur le chemin du retour. Sur leur route, ils croisèrent Fersen, le jeune homme remercia Oscar pour avoir dansé avec la reine, il la remercia d’avoir une nouvelle fois dû joué cette comédie grotesque. Il lui expliqua alors explicitement qu’il partirait loin, très loin de la reine, pour effacer ces chimères qu’ils avaient su créer ensemble.
Le lendemain Fersen partait pour les Amériques.


Jarjayes pendant le départ des troupes:

Oscar devant sa fenêtre regardait le ciel et pensait à Fersen, s’imaginant son départ en compagnie des milices françaises. Une larme coula sur sa joue, elle lui dit alors adieu en pensée.

« Oscar !
- Oui grand-mère ? qu’y at-il ? demanda la jeune femme qui sortait de ses songes.
- C’est…Avant de partir tôt ce matin, André m’a remis ceci, il m’a dit de l’ouvrir avec toi, expliqua la vieille dame en tendant une enveloppe.
- Bien…Oscar s’assit et prit une tasse de chocolat, tu veux bien la lire s’il te plaît ?
- Bien sûr…voilà :


A celles qui comptes le plus pour moi,
Oscar, grand-mère, veuillez me pardonner pour ce que je viens de faire
…mon dieu mais de quoi parle-t-il…à l’heure qu’il est je suis sûrement sur les flots, faisant cape sur… les…les…les amé…Amériques !!!!


CLINK !!!


La tasse qu’Oscar tenait entre ses mains se fracassa contre le sol. Oscar s’était figée laissant ainsi l’objet glisser de ses fins doigts! André ! André était parti, il était parti pour les Amériques, il était parti sans dire un mot, il était parti…et ne reviendrait sans doute jamais…

Jamais…à cette pensé, Oscar se mit à trembler.

Grand-mère, les yeux plein de larmes, elle aussi n’en revenait pas, elle réussit à articuler :

- Mon dieu ! André ! Mais pourquoi ! pourquoi at-il fait cela !
La vieille dame sanglota.
- D…dois-je continuer Oscar ?
Elle n’eut aucune réponse… elle regarda Oscar, celle-ci les yeux écarquillés n’avait pas bougé.
- Je vais donc…continuer…

Je vous en prie pardonnez ce geste que je fais pour mon cœur, car ici en France existe une femme…d’une beauté sans égale dont je suis tombé amoureux.

A ces mots Oscar sentit sont cœur tressaillir… mais pour quelle raison ? elle l’ignorait .


Je veux savoir si, en l’apercevant à mon retour, si je reviens, cet amour sera mort, car il me consume et me meurtri, chaque jour… chaque heure ! Chaque minute ! Chaque seconde qui passe sur cette terre de France !
Je vous en prie pardonnez mon geste, car vous êtes et vous resterez les seules personne à qui je tiendrai jusqu’à mon dernier soupir !

Avec toutes mes excuses et ma tendresse.

André Grandier.


Grand-mère tomba à genou, et éclata en sanglots. Son petit-fils…la seule famille qui lui restait, était parti pour une mort quasi certaine !
Oscar était restée figée pendant un très long moment, chaque mot prononcé par sa nourrice, l’achevait un peu plus, elle finit par courir jusqu’à sa chambre, où elle laissa libre court à son chagrin…elle pensait au sourire d’André…son sourire si apaisant…ce sourire qui ne reviendrait jamais…

(A SUIVRE)


[nt: alors vos avis? surtout le tien Marion!, j'y tien plus que tout au monde!!!!]
Review Loin des yeux, ancré dans nos cœurs.


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