COMME SON PERE
Oscar était allongée dans le noir; elle cherchait désespérément le sommeil, mais à chaque fois qu'elle fermer ses yeux, elle revoyait le film des événements qui avaient eu lieu l'été dernier. Le peuple s'était rebellé contre la monarchie et avait pris la prison de la bastille. Elle y avait participé et avait été très gravement blessée, des dizaines de balles avaient traverser son corps de part en part; alors une chose qui n'était encore jamais arrivée se produisit; alors que tout le monde la croyait morte, elle se réveilla comme si elle n'avait que dormit d'un très profond sommeil...La mort n'avait pas voulut d'elle ou alors André; son André l'avait encore protégée d'une certaine façon!. Les cicatrises des balles avaient presque toutes disparut et elle était encore plus belle que jamais; pourtant des larmes coulaient sur son doux visage...
La veille de la prise de la bastille, André était mort en voulant la protéger, une balle dans la poitrine. Une simple petite balle avait suffit à lui enlever son André
N'ayant plus personne pour veiller sur elle, elle avait épouser le mois suivant son ami, le comte de Girodelle. Il était très doux avec elle et lui avait rendu visite chaque jour alors qu' elle se remettait de ses blessures chez Bernard Châtelet. Elle était bien avec lui Et elle l'aimait; elle l'aimait...comme un frère! Mais chaque soir quand il se penchait sur elle pour la prendre dans ses bras et la caresser, il lui manquait quelque chose. Quelque chose qu'elle avait connue avec André.. Juste avant sa mort André et elle s'étaient avoués leurs amours et ils s'étaient donnés l'un à l'autre, en prenant les étoiles comme témoin de leurs bonheur. Ce bonheur elle y repensait chaque fois que son époux lui faisait l'amour; elle entendait encore les mots qu'André lui avait murmurés "je t'aime; notre amour est la plus belle chose qu'il soit".
Elle était à présent allongée dans ce lit; Girodelle dormait à son coté, paisible, à la respiration calme et régulière d'un homme qui venait de faire l'amour; sa main posée sur le ventre d'Oscar...Son ventre devenu rond...elle attendait un enfant! Elle, Oscar allait devenir une mère; une femme; elle qui avait passé toute sa vie à cacher sa féminité! Elle n’arrivait pas à l'admettre et chaque jour elle se renfermait encore plus sur elle même. Au fond de son coeur, elle criait de toute ses forces le nom de celui qu'elle aime pour qu'il revienne la chercher. Et ses larmes redoublèrent.
Girodel s'était réveiller en l'entendant et il l'a pris dans ses bras; elle détestait André pour l'avoir ainsi abandonnée, et tandis que son époux lui déposé des petit baisers le long de ses joues, encore toutes humides, jusqu’à son coup; elle murmura
"-Ne m'abandonne pas !";et entre deux baiser il lui répondit "ne t’inquiète pas ma reine, jamais je ne laisserait; je t'aime tant!"
Oscar n'était pas sur de lui avoir adressé cette prière, mais l'amour qu'elle sentait dans cette réponse la consola et elle se blottit tout contre lui, comme si elle avait eu envie qu'ils ne fassent qu'un; et elle s'endormit, bercée par la respiration de celui qui prenait à présent soin d'elle. Cette nuit les mauvais ne se bousculèrent pas en elle!
Quelques jours plus tard, elle fut réveillée par une très forte douleur dans son ventre; le bébé allait naître...
Elle se débattit comme elle le pouvait, elle ne voulait pas qu'il naisse; elle ne voulait pas être une mère; elle avait peur...Pour la seconde fois de sa vie; et à chaque fois c'était quand quelqu'un lui rappelait malgré elle ce qu'elle était; une femme. Elle sentait que son destin se dérober sous ses pas! Alertait par ses cris Grand-Mère était accourus à son chevet; elle la rassura, lui parla doucement en lui expliquant que tout allait très bien se passé. Mais la douleur ne faisait qu'augmenter et oscar luttait de toutes ses forces; pas contre ses maux mais contre la femme qui était en train de naître...Girodelle s'en rendit compte et malgré les protestation de grand-mère et de Mme de Jarjayes qui venait d'arrivée avec le général pour soutenir sa fille; il s'agenouilla à ses cotés et lui prit la main en lui répétant sans cesse " ma reine; jamais je ne t’abandonnerais. “Il resta ainsi durant toute cette longue journée, et en fin d'après midi, Oscar mit au monde un merveilleux petit garçon. Elle avait réussit là ou son père avait échouer, elle avait fait un garçon...
"Une rose reste un rose" elle était une femme et pour la première fois de sa vie elle en était heureuse; très heureuse! Elle tenait son fils dans ses bras et quand le général demanda comment le petit allait s'appeler elle répondit avec beaucoup d’émotion: ANDRE! A ce nom grand mère lui lança un regard interrogateur auquel Oscar répondit par un sourire; son fils s’appellera comme son père...
André ne l'avait pas abandonné; il était là dans les bras d'Oscar et elle l'aimait plus que tout au monde. Girodelle et elle auront d'autre enfants ensemble, mais pour le moment, elle était une femme; une vrai femme: une mère; heureuse... |