Le pavillon noir
Quand l’uniforme cache un secret inavoué…
[Note de l’auteur : attention cette fic est une demande très spéciale d’une autrice que j’aime beaucoup… malheureusement pour elle, elle n’a précisé qu’une seule chose : « Alain en pirate »… pour le reste c’est mon esprit tordu qui a fait le reste ^_^. Désolée pour ce moment d’égarement.]
Petit Warning tout de même pour les âmes sensibles.
Une journée banale dans la vie d’Oscar François de Jarjayes : aller à la caserne, faire le tour de ses troupes et mener l’entraînement de ses soldats avant les manœuvres journalières. Depuis son arrivée aux gardes françaises, la vie s’était installée dans une affreuse routine. On était loin des complots que les gens de la noblesse prenaient parfois plaisir à inventer pour pimenter quelque peu la vie de ce soldat hors du commun.
Le début d’après midi s’annonçait calme, comme toujours : Oscar avait donné toutes les directives à ses subordonnés pour mener ses hommes et elle se concentrait à présent sur les documents à remplir, ce qui était encore plus lassant que tout autre travail. Après quelques longues minutes à observer le papier qui aurait du attirer sa complète attention, la jeune femme sentit que ses pensées se perdaient dans ses horizons flous.
Incapable de se concentrer un instant de plus et de mener à bien le travail qu’elle avait entrepris, elle n’eut d’autre choix que de se rendre à l’évidence : elle n’était capable de rien cette après-midi. « Qu’est-ce qui m’arrive ? » s’interrogea-t-elle. Même si ce manque d’action lui pesait, jamais encore elle ne s’était sentie si lasse et presque « endormie ». Elle ne pouvait pas continuer ainsi, enfin pas aujourd’hui ; même si cela ne lui ressemblait guère, elle devait s’arrêter quelques heures et s’éloigner de tout ce tumulte. Décidée, Oscar fit quérir son sous-lieutenant pour l’informer rapidement de sa décision : elle quitterait la caserne plus tôt que prévu et il prendrait sa charge à sa place.
Elle ne prit même pas le temps de se replonger quelque peu dans ces documents qui lui semblaient ce jour-là insipides. Elle attendit simplement le jeune homme, le regard perdu dans la vague contemplation de la cour. Il frappa enfin à la porte. Oscar le regarda entrer. Comme toujours Alain de Soisson se dénotait par sa prestance ; d’ailleurs il avait été à ce jour le seul homme à réellement lui tenir tête. Un mélange d’admiration et de froideur traversait le regard bleu de la colonelle.
OSCAR: Asseyez vous Lieutenant
ALAIN: si vous permettez, je préfère rester debout.
OSCAR: soit ! Je vous informe que je dois quitter mes quartiers plus tôt que prévu.
ALAIN: bien Colonel.
OSCAR hésitante: je…
Elle sentit une gêne la gagner… Une sorte de bouffée commençait à lui monter à la gorge et ses mains ne mirent à laisser leur empreinte sur le document qu’elle avait tant négligé. Elle essaya, par une profonde inspiration, de regagner un peu de contenance.
ALAIN devant son trouble apparent : Colonel ?
Mais Oscar ne répondit pas. Son regard, si souvent semblable à une flèche perçante, avait pris comme un voile opaque, transformant le bleu limpide en une couleur presque laiteuse.
« Colonel ? »
L’appel semblait lointain, presque inquiet. Elle le regardait mais ne semblait pas le voir.
« Oscar ? »
Un tressaillement avait franchi les opales bleues. Elle le vit… enfin. Mais elle n’avait plus son sous-lieutenant devant elle, du moins plus tel qu’elle l’avait aperçu quelques temps plus tôt. Elle commença à le détailler : ses bottes de cavalier s’étaient allongées pour remonter en cuissardes, sa veste bleu sombre était remplacée par une chemise blanche aux manches bouffantes. Elle cligna plusieurs fois des paupières pour sortir de cette vision irréelle. Malgré toute l’attention qu’elle mettait pour effacer ce spectacle, l’image persistait. Le plus saisissant était à venir : en laissant ses yeux parcourir la gorge de l’homme, Oscar nota l’absence de l’étoffe rouge qu’il prenait l’habitude de nouer autour de son cou. Au contraire, le foulard maintenait les épais cheveux bruns, les figeant par un nœud sur la nuque.
« A… Alain ? » essaya-t-elle de dire. Mais sa voix n’était qu’un murmure, étouffée dans sa gorge devenue étrangement sèche. Elle voulut inspirer de nouveau mais l’air semblait pesant. Elle baissa la tête et vit que ses doigts tremblaient, ses mouvements étaient presque incontrôlables. « Que m’arrive-t-il ? » s’inquiéta-t-elle. Elle tenta de bouger ses jambes mais celles-ci étaient soudain prises d’une lourdeur sans pareil. « Vais-je mourir ? ».
Elle ne sentait plus son corps, ou plutôt elle ressentait une sorte d’engourdissement qui l’enveloppait. Elle était incapable de dire si elle était encore assise ou simplement debout. Elle ignorait si elle se trouvait toujours dans son bureau ou dans un autre lieu : sa vue était si restreinte que seul le jeune homme face à elle lui apparaissait.
« Suis-je morte ? » tenta-t-elle devant cet être au costume du passé mais au visage qu’elle pouvait identifier entre mille. « Etes-vous mon ange de la mort ? ». Pour son malheur, l’apparition se bornait au silence. « Répondez ! Qui êtes vous ? Que fais-je ici ? ». Enfin quelque chose se passa. Le cœur d’Oscar s’arrêta quand l’« ange » tendit le bras en direction de la jeune femme… il venait de pointer son doigt sur son cœur.
[vous êtes encore là ?
Vous n’aimez pas quand Oscar meurt ?
Moi non plus…
On fait quoi alors ?
OK, on efface tout et on recommence ?]
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Un tressaillement avait franchi les opales bleues. Elle le vit… enfin. Mais elle n’avait plus son sous-lieutenant devant elle, du moins plus tel qu’elle l’avait aperçu quelques temps plus tôt. Elle commença à le détailler : ses bottes de cavalier s’étaient allongées pour remonter en cuissardes, sa veste bleu sombre était remplacée par une chemise blanche aux manches bouffantes. Elle cligna plusieurs fois des paupières pour sortir de cette vision irréelle. Malgré toute l’attention qu’elle mettait pour effacer ce spectacle, l’image persistait. Le plus saisissant était à venir : en laissant ses yeux parcourir la gorge de l’homme, Oscar nota l’absence de l’étoffe rouge qu’il prenait l’habitude de nouer autour de son cou. Au contraire, le foulard maintenait les épais cheveux bruns, les figeant par un nœud sur la nuque.
Elle restait muette. Quel était cet accoutrement ? « A… Alain ? » essaya-t-elle de dire. Mais sa voix n’était qu’un murmure, étouffée dans sa gorge par un rire qu’elle tentait de dissimuler. Elle voulut inspirer de nouveau mais l’air semblait lui manquer : quelle absurdité lui était passée par la tête. Elle baissa la tête pour s’arracher à cette vision et tenter de regagner son calme.
OSCAR aussi sérieuse que possible: bien Lieutenant. Pouvez vous m’expliquer ce que vous faites dans ce costume de pirate ? Dois-je vous rappeler que vous faites partie des Gardes Françaises et qu’en tant que telles vous avez pour obligation de porter l’uniforme pendant votre service !
Elle faisait de son mieux pour paraître froide mais malgré tous ses efforts sa voix restait légèrement tremblante : dans un autre lieu, dans un autre temps, Alain aurait certainement eu beaucoup de succès ainsi vêtu.
ALAIN: mais enfin Colonel. Vous nous avez donné votre accord il y a quelques semaines pour ce bal masqué.
Bal masqué ? Oscar chercha au fin fond de sa mémoire pour essayer d’en extraire les circonstances de cette « affaire ». Après quelques secondes d’investigation, elle ne put que constater son erreur : effectivement, elle se souvenait de la demande du sous-lieutenant. « Je crois que j’ai vraiment besoin de repos… j’oublie même des choses aussi simples que cela. » constata-elle presque amusée.
OSCAR: pardonnez-moi, cela n’était sorti de la tête.
ALAIN: ce n’est rien, Colonel.
OSCAR: votre costume est très réussi, amusez-vous bien.
ALAIN: mais Colonel… vous ne venez pas avec vos hommes ?
OSCAR: je ne pense pas, je…
ALAIN: André et le Lieutenant Girodelle risquent d’être déçus.
OSCAR: comment ? André et même Girodelle viennent à la soirée ?
ALAIN: oui, André en « Pierrot le triste » et le Lieutenant en « Arlequin ».
OSCAR: non Lieutenant, je crois que je vais simplement me retirer et rentrer au château.
ALAIN: très bien Colonel.
[Quoi encore ?
Vous voulez voir Gigi en Arlequin et lui retirer ses couleurs telles les tranches d’un mille feuilles…
Vous voulez rendre joyeux le Pierrot triste ? Bref, vous aimeriez que le DD vous fasse le plus beau des sourire … coquine va !
Vous voulez connaître le déguisement d’Oscar à un éventuel bal masqué… oula, ça c’est corsé !
Malheureusement, rien de tout cela !!!
Donc, reprenons au début]
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Un tressaillement avait franchi les opales bleues. Elle le vit… enfin. Mais elle n’avait plus son sous-lieutenant devant elle, du moins plus tel qu’elle l’avait aperçu quelques temps plus tôt. Elle commença à le détailler : ses bottes de cavalier s’étaient allongées pour remonter en cuissardes, sa veste bleu sombre était remplacée par une chemise blanche aux manches bouffantes. Elle cligna plusieurs fois des paupières pour sortir de cette vision irréelle. Malgré toute l’attention qu’elle mettait pour effacer ce spectacle, l’image persistait. Le plus saisissant était à venir : en laissant ses yeux parcourir la gorge de l’homme, Oscar nota l’absence de l’étoffe rouge qu’il prenait l’habitude de nouer autour de son cou. Au contraire, le foulard maintenait les épais cheveux bruns, les figeant par un nœud sur la nuque.
« A… Alain ? » essaya-t-elle de dire. Mais sa voix n’était qu’un murmure, étouffée dans sa gorge devenue étrangement sèche. Elle voulut inspirer de nouveau mais l’air semblait pesant. Elle baissa la tête et vit que ses doigts tremblaient, ses mouvements étaient presque incontrôlables. « Que m’arrive-t-il ? » s’inquiéta-t-elle. Elle tenta de bouger ses jambes mais celles-ci étaient soudain prises d’une lourdeur sans pareil. « Vais-je mourir ? ».
Elle ne sentait plus son corps, ou plutôt elle ressentait une sorte d’engourdissement qui l’enveloppait. Elle était incapable de dire si elle était encore assise ou simplement debout. Elle ignorait si elle se trouvait toujours dans son bureau ou dans un autre lieu : sa vue était si restreinte que seul le jeune homme face à elle lui apparaissait.
Après quelques longues inspirations, les battements précipités de son cœur se calmèrent. La vue d’Oscar redevint plus claire et le monde qui entourait son lieutenant se dessina peu à peu devant elle. « Monde » c’était bien le mot car à présent, elle en était certaine, elle n’était plus dans son bureau !
Au fur et à mesure que ses yeux s’accoutumaient, elle découvrait une pièce, ou plutôt une sorte de cabine ; le tangage qu’elle ressentit alors le lui confirma. Elle était sur un bateau et à voir le regard noir qui lui faisait face, elle n’était pas la bien venue. En effet, Alain, enfin l’homme qui se trouvait face à elle, avait le visage semblable à celui de son ami à l’exception d’une balafre qui parcourait sa joue droite.
OSCAR: Alain ?
La réponse ne se fit pas attendre. L’homme écrasa sa main sur la joue laiteuse de la Colonelle.
ALAIN vociférant : qui t’a donné l’autorisation de parler, chien !
Oscar voulut réagir, se défendre mais cela était vain : elle venait de se rendre compte qu’elle était immobilisée sur une sorte de caisse de bois, les mains ligotées dans le dos.
OSCAR: pourquoi suis-je ici ?
La seconde gifle fusa aussi vite que la première mais bien plus cinglante.
ALAIN: je crois que tu n’as pas bien compris ! Je vais te monter ce qu’il en coûte de t’attaquer au « Tigre des mers ». Prie pour mourir vite !
La voix était tranchante comme la plus aiguisée des lames. Oscar réalisa rapidement que l’homme en question ne plaisantait pas. Ses prochaines heures, voire minutes, ne seraient guère un plaisir.
OSCAR aussi bravement que possible: je sers sa Majesté, je suis prêt à mourir pour mon devoir !
ALAIN avec un rire sadique : c’est ce que nous allons voir.
Sans hésitation, l’homme brandit un fouet qu’il déploya sur la poitrine de la jeune femme. Aussitôt une fine zébrure lacéra la veste militaire jusqu’à la peau. Trois coups s’enchaînèrent ainsi. Oscar se mordit les lèvres pour ne pas hurler sous la brûlure qui déchirait ses chairs tendres. Comment pourrait-elle encore résister à une telle torture ?
Contre toute attente, les coups cessèrent.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, l’homme avait posé le fouet au sol et la regardait, le visage baissé sur la poitrine à demie dénudée horriblement blessée par trois lignes écarlates. Tout cela allait-il enfin cessait ? Malheureusement pour elle, Oscar n’en était pas du tout sûre. L’homme s’approcha d’elle, agrippa un pan de chemise tachée de sang et le déchira sans ménagement. « Je vais attendre avant de vous tuer… ». Ces mots résonnèrent comme un glas. La mort serait sans doute plus douce…
[Bon alors ?
Là ça sent la DARK FIC !
Alain… MON Alain qui se transforme en violeur, là j’avoue je n’arrive pas à avaler … la pilule !
Il faudrait trouver une autre suite !
Yes ! J’en tiens une (je parle d’une suite !!!)
OK je m’y mets !]
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Un tressaillement avait franchi les opales bleues. Elle le vit… enfin. Mais elle n’avait plus son sous-lieutenant devant elle, du moins plus tel qu’elle l’avait aperçu quelques temps plus tôt. Elle commença à le détailler : ses bottes de cavalier s’étaient allongées pour remonter en cuissardes, sa veste bleu sombre était remplacée par une chemise blanche aux manches bouffantes. Elle cligna plusieurs fois des paupières pour sortir de cette vision irréelle. Malgré toute l’attention qu’elle mettait pour effacer ce spectacle, l’image persistait. Le plus saisissant était à venir : en laissant ses yeux parcourir la gorge de l’homme, Oscar nota l’absence de l’étoffe rouge qu’il prenait l’habitude de nouer autour de son cou. Au contraire, le foulard maintenait les épais cheveux bruns, les figeant par un nœud sur la nuque.
« A… Alain ? » essaya-t-elle de dire. Mais sa voix n’était qu’un murmure, étouffée dans sa gorge devenue étrangement sèche. Elle voulut inspirer de nouveau mais l’air semblait pesant. Elle baissa la tête et vit que ses doigts tremblaient, ses mouvements étaient presque incontrôlables. « Que m’arrive-t-il ? » s’inquiéta-t-elle. Elle tenta de bouger ses jambes mais celles-ci étaient soudain prises d’une lourdeur sans pareil.
Après quelques longues inspirations, les battements précipités de son cœur se calmèrent. La vue d’Oscar redevint plus claire et le monde qui entourait son lieutenant se dessina peu à peu devant elle. Qu’est-ce qui lui avait pris de revêtir un costume de pirate ? Où se croyait-il enfin ? Elle essaya d’en savoir plus mais tout mot refusait de franchir sa gorge et lui, ne semblait pas décidé à briser le silence.
Le calme aurait pu paraître pesant mais Oscar focalisa son attention sur le soldat pour tenter de comprendre ce qu’il se passait. Elle avait bien compris qu’elle était dans son bureau, où pouvait-elle être d’ailleurs, étrangement aucun bruit ne semblait provenir de l’extérieur. « Les hommes sont-ils partis ? » supposa-t-elle. Elle tourna la tête vers l’extérieur et remarqua que le soleil commençait sa descente sur l’horizon. En faisant son possible pour réorganiser ses pensées, la jeune femme en conclut qu’elle était seule avec son sous-lieutenant, habillé en corsaire dans son bureau, dans une caserne apparemment déserte, en fin de journée. Cela ne l’avançait guère plus !
Les secondes paraissaient des minutes, presque des heures. Au point où, quand l’homme bougea légèrement, Oscar eut presque un sursaut de surprise. Alain, car il s’agissait bien de lui, avait regagné dans son regard cette flamme qui avait souvent marqué le colonel ; un mélange de volonté, de révolte et de joie. Elle devait bien avouer que ce soldat sortait de l’ordinaire. L’homme immobile sous ses yeux semblait enfin reprendre vie. Elle se détendit : apparemment elle aurait bientôt l’explication qu’elle attendait.
Mais les choses ne se passent pas toujours telles qu’on les prévoit. En effet, Alain se borna à ne prononcer aucune parole au grand damne de sa compagne ; pire encore ! Oscar s’était toujours attendu à tout avec cet homme : un coup perdu, une parole cinglante… mais cette fois, l’imprévisible semblait de mise ! Alain était simplement en train de dénouer sa chemise sous ses yeux !
« Que faites-vous » hurla-t-elle. Mais cela se limita à ses pensées, aucun son ne passa ses lèvres !
L’homme restait imperturbable et petit à petit, la chemise ample laissait la place à une poitrine musclée que beaucoup d’hommes lui auraient certainement envié.
« Rhabillez-vous, voyons ! » poursuivit-elle, en faisant de son mieux pour détacher son regard de ces muscles qui ne cessaient d’attirer son regard.
Mais une nouvelle fois, ses paroles furent sans effet : Alain se retrouva en quelques secondes torse nu devant elle. Oscar, déjà partiellement troublée, ne put retenir les battements qui valsaient dans sa poitrine, elle essayait de se contrôler en croisant ses doigts, les malmenant presque pour garder un minimum de maîtrise.
Elle aurait pu supporter cette situation si Alain n’avait eu en tête de pousser encore plus loin le vice. En effet, sans aucune gène, il retira une à une ses cuissardes. La jeune femme déglutit de plus en plus difficilement, priant pour qu’il arrête là son manège. Mais le tentateur était décidé à aller jusqu’au bout ! Il pivota d’un demi tour et fit glisser son pantalon lentement, très lentement sur ses courbes. C’en fut trop pour Oscar qui tenta encore une fois de se lever ; mais rien : ses jambes s’obstinaient à la clouer sur son siège !
La gorge aussi sèche que ses mains étaient moites, elle pria pour qu’il reste ainsi de dos, même si le spectacle était troublant mais agréable, elle se refusait à plus. « Comment pourrait-je lui faire face après » pensa-t-elle. « Lui », mais qui était ce « lui » ? Elle n’en était pas certaine elle-même !
Mais Alain se retourna….
[ Alors cette version vous plait plus ?
en tout cas, c’est celle que je préfère !
Quoi ? Vous auriez voulu en savoir plus ? Savoir comment cela se finissait après tout ?
Si je comprends bien, vous voulez le fin mot de l’histoire… soit !]
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« A… Alain ? » essaya-t-elle de dire. Mais sa voix n’était qu’un murmure, étouffée dans sa gorge devenue étrangement sèche. Elle voulut inspirer de nouveau mais l’air semblait pesant. Elle baissa la tête et vit que ses doigts tremblaient, ses mouvements étaient presque incontrôlables. « Que m’arrive-t-il ? » s’inquiéta-t-elle. Elle tenta de bouger ses jambes mais celles-ci étaient soudain prises d’une lourdeur sans pareil.
« Oscar ? Oscar tu vas mieux ? »
La voix était inquiète visiblement. La jeune femme ouvrit difficilement les yeux. Elle reconnut sans difficulté le regard émeraude de son « frère ».
OSCAR: je…
ANDRE ému: ne parle pas. Tu es encore faible. Alain t’a trouvée il y a quelques heures dans ton bureau, tu es tombée inconsciente, puis tu as déliré toute la soirée.
Oscar tourna légèrement la tête pour apercevoir son sous-lieutenant qui se tenait aux côtés d’André.
OSCAR: merci…
ALAIN : oh pas de quoi Colonel… mais vous deviez vous méfier des champignons hallucinogènes !
OSCAR: co…comment ?
ANDRE: Il semble que quelqu’un ait eu la mauvaise idée de te mettre ces champignons dans ton repas. Ce n’est pas dangereux en soit mais tu es bonne pour des maux de tête encore quelques heures. On va te laisser te reposer.
Il posa délicatement un baiser sur son front avant de quitter son chevet. Alors qu’Alain allait le suivre, Oscar l’appela doucement.
OSCAR encore troublée par ces divagations : Lieutenant…
ALAIN :oui Colonel ?
OSCAR: que faisais-je quand vous m’avez trouvée ?
ALAIN surpris par la question: vous lisiez des documents sur l’attaque d’un de nos navires, enfin je crois… une vraie histoire de pirates ah ah !
Il s’en alla, goguenard comme à son habitude. Oscar le regarda sortir de ses quartiers, les yeux baissés sur lui….
FIN |