Auteur : Mallory Hits : 3731
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Souviens-toi de moi




Chapitre 1
« Le cœur en cendres… »


C’était une nuit froide et la neige tombait abondement avec de gros flocons. Candy marchait la tête baissée le cœur en cendre. Des larmes coulaient sur ses joues des larmes de tristesse, d’amour et d’adieu. Elle venait de fermer une porte sur son passé son présent et son avenir. Elle venait de laisser l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde à une autre parce qu’elle avait besoin de lui; Susanna Marlowe avait sauvé la vie de Terry au détriment de la sienne. Elle avait perdu sa jambe dans le processus. En se sentant de trop dans la vie de Terry et savoir qu’il était amoureux d’une autre l’avait conduite au suicide. Candy était arrivé au bon moment et l’avait sauvé. Terry était ensuite arrivé et avait porté Susanna dans ses bras pour la ramener dans sa chambre. Être dans les bras de Terry l’avait rendu tellement heureuse que cela lui avait donné le goût de vivre. Candy lui avait dit au revoir en lui souhaitant bonne chance en lui demandant de bien prendre son de Terry. Elle était ensuite sortie de la chambre pour dire à Terry qu’elle retournait à Chicago et qu’elle ne voulait pas qu’il l’accompagne a la gare. Il l’avait rattrapé dans les escaliers par derrière et pleura en lui demandant d’être heureuse. « Heureuse sans toi… avait pensé Candy » Candy aurait aussi voulu comme Terry que le temps suspende son vol pour de bon. Et si Terry l’avait tenu une minute de plus elle aurait été incapable de partir. Elle se serait retourné et l’aurait serrée dans ses bras pour ne plus jamais le quitter. Elle l’aimait tellement et Terry aussi l’aimait. Elle pensa à l’été en Ecosse et au collège St Paul. C’est tout ce qui lui restait de Terry, des souvenirs. Elle continuait à pleurer, elle venait de prendre la décision la plus difficile de sa courte vie. Pourquoi la vie s’acharnait-elle contre elle? Elle avait perdu Anthony le premier amour de sa vie et maintenant Terry… Son autre amour. Pourquoi la vie lui permettait-elle de tomber amoureuse seulement pour le lui arracher de nouveau ?

Elle arriva à son hôtel, prit ses bagages, paya la chambre et s’en alla à la gare pour prendre son train et retourner à Chicago. Dans le train, elle écouta la boite à bonheur qu’Alistair lui avait donné et continua de pleurer en silence. Les autres passagers la regardaient et ils se demandaient ce qui avait pu rendre une jeune fille aussi belle, aussi triste.

« Oh Terry je t’aime tellement est ce que je parviendrai à t’oublier? Et pourtant il le faut. Je dois t’oublier. Je dois oublier Terry, je dois oublier Terry….. »

Elle continua à répéter la phase jusqu'à ce qu’elle s’endormit. Elle se disait qu’avec le pouvoir de persuasion, elle parviendrait à oublier Terry pour ne plus son cœur lui fasse mal. Elle ne voulait plus sentir cette douleur qui faisait tellement mal. Elle croyait qu’elle allait mourir tellement qu’elle avait mal.

« Mon Dieu donnez moi la force de supporter et d’oublier cet amour qui me fait si mal et tant souffrir. » Dit-elle quand elle se réveilla pendant un bref moment. Elle continua à répéter dans sa tête. Je dois oublier Terry, je vais oublier Terry je dois oublier Terry!!..... »

Le pouvoir de suggestion était assez fort et puissant pour exécuter cet ordre…oublier Terry, oublier Terry…

Un grand bruit se fit entendre suivi par un bruit assourdissent. Le train s’arrêta brusquement faisant tomber les passagers violemment par terre mais le train continuait à avancer et les wagons déraillaient en se cognant et s’empilant les uns contre les autres. Les bruits de l’accident et les cris d’horreur des passagers brossaient un portrait noir, macabre. Après quelques temps quand tout s’arrêta, il y avait que douleur et désolation. Le train avait complètement déraillée et tous les passagers furent blessés certains légèrement d’autres gravement. Certains n’étaient pas si chanceux et ils avaient carrément perdu leur vie.

Les secours arrivèrent lentement à cause de la neige qui tombait toujours abondamment. Ils firent de leur mieux pour aider les blessés et les amener dans les hôpitaux les plus proches. Le train était presque arrivé à Chicago. Tous les hôpitaux furent envahis par l’urgence des blessés du train. Les salles d’opérations furent occupées. Les blessés faisaient littéralement la queue pour se faire opérer. Et pour certains l’attente leur était fatale. Les docteurs et les infirmières firent de leur mieux. Pour les nouveaux dans le métier ils purent vivre pour la première fois, comment on sauvait des vies et comment on les perdait, les émotions étaient un peu à couteaux tirés. Mais ils tinrent bons. Les membres des familles des passagers étaient tous à l’hôpital en train de chercher les personnes qui leur étaient chères. Avec le chaos de l’accident, les sacs et les identités étaient perdus. Si bien que si le malade n’était pas conscient, personne ne connaissait son identité, les membres des familles en cherchant, pouvaient les identifier. Mais dans le brouhaha général, certaines personnes étaient impatientes et se mettaient à crier sur le personnel de l’hôpital et les ambulanciers. Après plusieurs heures de ce désordre, le calme revint enfin aux petites heures du matin.

Il y avait une patiente qui avait été blessée grièvement pendant l’accident. Elle avait du subir une opération à l’abdomen et une autre à la tête. Elle avait un visage angélique et innocent. Les docteurs et les infirmières attendaient qu’elle se réveille. Mais ils ne savaient pas que la jeune en question n’avait aucune envie de se réveiller. Être endormie, être dans le néant, ne rien ressentir, c’est tout ce que voulait notre jeune malade. Elle était dans le coma, un coma profond dans lequel elle n’éprouvait rien et ça c’était mieux que la douleur qu’elle avait au cœur dans le monde des vivants. Noël et Bonne année passèrent, sans que notre belle au bois dormant ne se réveille.


**********

Terry trouva une maison dans laquelle Susanna pourrait se déplacer plus facilement, une maison plus grande que son minuscule appartement. Ce n’était pas comme ça il avait envisagé de déménager. Il croyait le faire avec Candy quand ils auraient une famille… Comme il l’aimait! Mais le sort s’était acharné contre eux. Il avait une obligation morale. Susanna lui avait sauvé la vie et elle avait perdu sa jambe, en faisant cela. Elle était amoureuse de lui, alors la logique serait qu’il l’épouse et qu’il s’occupe d’elle pour le restant de ses jours. Mais ça voulait aussi dire ne plus vivre avec Candy, la fille qu’il aimait plus que tout au monde. Est-ce qu’il pourrait être un bon mari pour Susanna en ayant un amour aussi intense pour une autre? A chaque fois qu’il la regardait, il voyait Candy, qui, avec son grand cœur était partie, s’était sacrifié pour qu’il s’occupe de Susanna.

« Taches de son je n’aimerais personne, comme je t’aime » se dit-il.

Il venait de rentrer du théâtre et trouva Susanna dans la cuisine entrain de donner des ordres à la bonne. Elle sourit en voyant Terry.

- Terry! Dit-elle joyeusement, bonsoir! Ça va? Tu as passé une bonne journée?

- Oui, bonsoir Susanna.

- Le dîner est presque prêt va te rafraîchir et on peut passer à table.

- Merci... A tout à l’heure.

Terry alla se changer et se préparer pour le dîner. Susanna était au petit soin pour lui. Mais il n’arrivait pas à retourner son amour. Il avait de l’affection pour elle c’était une bonne amie mais, il ne pouvait lui donner plus. Son cœur était déjà pris. Depuis un certain temps, depuis la nuit de son départ il n’arrêtait pas de rêver de Candy. Elle lui manquait tellement. Mais il rêvait d’elle tous les soirs et c’était toujours le même rêve; il était avec Candy ils riaient, ils étaient heureux et ensuite Candy disparaissait peu à peu en criant

«Terry!! Aide-moi! J’ai besoin d’aide, Terry, aide-moi! Terry!!! »

Il se réveillait en sueur. Il faisait le même rêve ou presque tous les soirs à chaque fois Candy l’appelait à l’aide et il ne savait comment l’aider.

Avoir le même rêve tous les soirs… Terry comprenait comment se sentait le pharaon dans la Bible avant que Joseph ne vienne mettre de la lumière dans ses rêves. Terry était de mauvaise humeur et ne souriait presque jamais depuis le départ de Candy. Susanna faisait de son mieux pour lui remonter le moral, mais sans aucun succès.

« Taches de sons… Essaies-tu de me dire quelque chose? Ou tu me manques tellement que je rêve de toi tous les soirs…? »

Il ne pouvait pas en parler à Susanna, alors il alla voir sa mère un soir.

- Terry, dit Eléonore, comment vas-tu mon chéri ?

- Pas très bien maman…

- C’est Candy n’est ce pas?

- Comment le sais-tu?

- Il n’y a qu’à voir ta mine. Depuis que Candy est partie tu es d’une humeur massacrante… Elle te manque c’est la femme que tu aimes.

- Maman les choses sont ce qu’elles sont…

- D’accord. Je ne dis plus rien.

- Je voulais te parler de quelque chose…

- Je t’écoute.

Terry n’avait pas l’habitude de se confier, mais ces rêves le rendaient fou. Il devait en parler à quelqu’un.

- Voila maman. Depuis le départ de Candy, je n’arrête pas de rêver d’elle…

- Tu l’aimes, c’est normal.

- C’est ce que je croyais aussi, au début mais c’est le contenu du rêve qui m’intrigue.

- C’est quoi?

- On est ensemble, on est heureux et ensuite on dirait qu’elle est attirée, ou aspirée par un trou noir, crie mon nom et me demande de l’aider.

- Oh… Et c’est tous les soirs?

- Oui

- Je comprends maintenant pourquoi tu n’es pas à prendre avec des pincettes…

- Maman, s’il te plait

- Je m’excuse. Candy te demande de l’aider… Peut-être a-t-elle besoin d’aide… Elle est peut-être en danger…

- J’ai un mauvais pressentiment mais c’est peut-être le fait de l’avoir perdu pour toujours

- Peut-être que c’est un message télépathique … Si tu dois l’aider, tu aura un autre signe

- Tu crois à ça?

- Eh… C’est toi qui rêves d’un S.O.S télépathique de la part de ta bien aimée.

- Merci maman, je dois y aller…

**********

Annie Brighton se réveilla et alla vite vérifier si le courrier était arrivé. Peut-être y avait il une lettre de Candy. Depuis qu’elle était allée à New York, elle n’avait plus de ses nouvelles. Avait-elle épousé Terry et décidé de ne plus rentrer à Chicago? Comment avait-elle pu oublier ses amies de toujours ? Quelque chose ne tournait pas rond. Il n’y avait pas de lettres de Candy. Elle s’apprêta tristement et descendit pour le déjeuner. Sa mère vit sa longue mine.

- Annie, ma chérie, dit sa mère en voyant sa mine, qu’est-ce qui ne va pas ?

- Maman je n’ai aucune nouvelle de Candy, j’espère qu’il ne lui ait rien arrivé.

- C’est curieux, en effet, depuis quand n’as-tu plus de nouvelles?

- Depuis le mois de Novembre…

- Ça fait longtemps… dit Mr. Brighton

- Je vais aller voir Archie pour voir s’il a des nouvelles, lui.

- J’espère qu’il ne lui ait rien arrivé, c’est une gentille jeune fille si pleine de vie, dit M Brighton.

Annie termina son petit déjeuner qu’elle mangea à peine. Elle était trop stressée par l’absence de Candy. Elle alla chercher Patty et elles se rendirent toutes les deux chez les André. Archibald arriva avec un sourire.

- Annie, bonjour Patty, dit-il en les embrassant sur la joue.

- Archie, dit Annie, tu as des nouvelles de Candy?

- Je viens de vérifier le courrier il n’y a rien

- Ça devient inquiétant, dit Patty, elle nous aurait donné des nouvelles.

Annie regardait autour d’elle, elle vit la pile de courrier et elle regarda encore pensant qu’Archie n’avait peut-être pas bien vu. Elle regardait une revue et elle fut attirée par un titre.

« TERRANCE GRANDCHESTER star grandissante de Broadway vient de se fiancer à Susanna Marlowe… »

- Et regardez cette revue! Dit-elle en le leur montrant.

- Quoi? dit Archie mais… Qu’est-ce qui se passe?

- Il s’est fiancé à Susanna ? Et Candy ? Dit Patty.

- Le salaud! Dit Archie, il lui a brisé le cœur…

- Mais, si c’est le cas, dit Annie, elle devait revenir ici pour être avec nous. Où est-elle? Au moins avant on croyait qu’elle était avec Terry et maintenant c’est encore pire !

- Oui, dit Patty, connaissant Candy, même si elle était blessée et qu’elle ne voulait pas en parler elle aurait voulu être ici avec nous…

- Archie, dit Annie, on doit aller voir Terry pour lui demander ce qui s’est passé…

- Je vais lui casser la gueule…

- Archie! Pense à Candy… Terry est le dernier à l’avoir vu… Si ça t’ennuie, tu peux rester ici et aller demander à la police de faire ses recherches. J’irai à New York avec Patty pour voir Terry.

Archie se rendit compte qu’il avait réagi un peu trop violemment et qu’il avait l’air d’un petit ami jaloux. Annie comprenait mais ne faisait rien. Elle était très patiente et il lui en était très reconnaissant. Laisser les filles aller à New York seules? Non si Alistair était là…

- Non. Nous allons tous à New York voir Grandchester… Deux filles à New York seules, Ali ne me pardonnera pas.

Ali qui avait pris la décision de s’engager dans l’armée et était partit sans rien dire à personne et avait laissé sa famille complètement dévastée.

Annie annonça à ses parents qu’elle allait à New York avec Archie et Patty pour avoir des nouvelles de Candy. Comme elle serait en compagnie du jeune Cornwell, Mme Brighton ne fit aucune objection. Patty n’eut aucun mal à convaincre ses parents non plus.

Le trio partit donc pour New York à la recherche de leur meilleure amie. Pendant le trajet, ils essayaient de parler d’autres choses, mais leurs pensées étaient tournées vers Candy. Où était-elle? Que faisait-elle?

Une fois à New York. Ils se rendirent au théâtre pour voir Terry, mais comme c’était la fin de la journée, il était déjà parti. Un des employées leur donna son adresse et ils allèrent d’abord è l’hôtel se changer et manger un peu.

- J’espère que Terry pourra nous dire où se trouve Candy, dit Annie.

- Archie essaye de te retenir, dit Patty.

- Oui, on a besoin de son aide et sa coopération dit Annie. Ok, alors garde ton sang froid.

- Il s’est fiancé à Susanna Marlowe… Quand je pense que Candy l’aimait tellement. Tu te souviens avant son départ comment elle était rêveuse, elle chantonnait…?

- Elle est passée devant nous sans nous voir, dit Patty. Elle ne pensait qu’à Terry.

- Quand on voulait acheter des glaces, elle avait dit que ça allait faire fondre le temps qu’elle arrive è New York, elle croyait que c’était pour l’amener à Terry!…Dit Annie en riant.

- Et maintenant… Qu’est-ce qui s’est passé ? Où est-elle ? Demanda Annie tristement.

Ils terminèrent de manger et se rendirent chez Terry en début de soirée. Ils sonnèrent et un domestique ouvrit la porte.

- Oui? Dit-il

- Nous sommes venus voir M. Grandchester, dit Annie.

- Vous avez un rendez-vous? Demanda-t-elle

- Non, c’est une urgence, dit Annie

- Qui dois-je annoncer?

- Annie, Patty et Archie, les amies de Candy.

- Un moment, s’il vous plait.

Le domestique entra et trouva Terry au salon avec Susanna.

- Monsieur, vous avez des visiteurs, dit-il

- Qui est-ce? demande Terry.

- Annie Patty et Archie, les amies de Candy.

Terry leva la tête, étonné et Susanna eut un pincement de cœur. Les amies de Candy que voulait-ils ? Candy les avait-elle envoyée ? Voulait-elle que Terry lui revienne ? Que se passait-il?

- Faites-les entrer, dit Terry

- Mais que veulent-ils? Demanda Susanna.

- On le saura bien assez tôt, dit Terry.

Annie, Patty et Archie entrèrent dans la salle de séjour. Terry se leva pour les accueillir en souriant.

- Annie, Patricia, Archibald ! Bonsoir ! Quel bon vent vous amène ?

- Bonsoir Terry, dit Annie, Susanna.

- Bonsoir, dit Susanna.

- Susanna, Terry bonsoir, dit Patty.

- Grandchester, Susanna, dit Archie

- Prenez place, dit Terry, vous voulez quelque chose à boire?

- Non, Merci, dirent Annie et Patty.

- Je vais bien, dit Archie…

- Voila Terry, dit Annie. Nous sommes venus te demander quelque chose.

- Oui ? Demanda Terry

- Que s’est-il passé entre Candy et toi ? Demanda Annie

- Nous avons rompu, dit Terry.

- Oh… C’est pour ça que tu es avec Susanna? Dit Annie

- Oui, dit Terry

- Je savais que tu allais lui faire du mal ! Dit Archie.

- Archie…dit Annie.

- Vous ne connaissez pas toute l’histoire, dit Terry, c’est compliqué….

- Pour moi c’est simple tu t’es lassé d’elle…! Commença Archie.

- Archie! Dit Annie on n’est pas venu pour ça…, dit Annie

- Pourquoi êtes vous venus ? Demanda Susanna qui n’en pouvait plus, ça un rapport avec Candy?

- Oui, dit Patty, mais pas dans le sens que tu crois, c’est quand la dernière fois que tu as vu Candy, Terry?

Terry ne comprenait pas pourquoi Annie lui posait cette question. Mais il répondit méfiant.

- En novembre après la première. Nous avons rompu et elle est partie à la gare. Elle ne voulait pas que je l’accompagne… Pourquoi qu’est-ce qui se passe ?

- Terry, dit Annie, Candy n’est jamais revenue à Chicago…

- QUOI?? Cria Terry Où est-elle?

- On ne sait pas, dit Patty, elle a disparue.

- Comment ça ? Disparue ?

- On veut dire qu’elle n’a pas écrit ou téléphoné, dit Patty.

- En fait jusqu'à ce qu’on voit l’annonce de tes fiançailles avec Susanna on croyait qu’elle était avec toi…, dit Annie, et qu’elle tardait à nous écrire…

- Oh mon Dieu! Dit Terry visiblement bouleversé. Il faut faire quelque chose… Je vais aller à la police lancer un avis de recherche… Je n’avais aucune idée… S’il lui est arrivé quelque chose? Je ne me pardonnerai jamais!

- Ça tu peut dire! Dit Archie en colère, c’est de ta faute!

- Tu es la dernière personne à l’avoir vu en fait, dit Patty.

Terry resta silencieux et il pensa à ses rêves. Candy avait-elle vraiment besoin de son aide? Sa mère lui avait dit que si c’était un message télépathique il aurait un autre signe; les amis de Candy lui annonçaient que Candy avait disparue.

« Où es-tu taches de son? » se dit-il.

- Comme tu ne sais rien, dit Annie, on va retourner à Chicago. Je te donne mon numéro de téléphone, si tu as des nouvelles, appelle-moi.

- Merci, dit Terry. Je te passe aussi mon numéro appelle-moi dès que tu apprends quelque chose.

- D’accord, dit Annie merci.

- Non merci à vous pour l’information, on se tient au courant…

Les amies de Candy s’en allèrent. Susanna était un peu vexée. Candy ne pouvait pas les laisser tranquille?

- Candy a disparue….

- Susanna…

- C’est peut être une ruse.

- Susanna elle t’a sauvé la vie elle m’a laissé pour que je reste avec toi… Aies un peu de compassion!

- Je m’excuse, dit Susanna honteuse J’espère qu’elle va bien…

- Moi aussi.

Terry alla au poste de police pour signaler la disparition de Candy. Inutile de dire que Terry passa une très mauvaise nuit. Le rêve qu’il avait de Candy se fit plus intense.

« TERRYYY!!! VIENS ME SAUVER…….TERRY À L’AIDE!! »

Il passa une nuit agitée.

**********

Les amies de Candy retournèrent à Chicago et allèrent également à la police lancer un avis de recherche pour Candy.

Albert avait retrouvée la mémoire et comme Candy n’était pas revenu il était repartit à l’aventure la croyant heureuse avec Terry.

Eliza et Daniel apprirent la disparition de Candy. Eliza était ravie.

« La fille d’écurie n’a eu que ce qu’elle mérite! »

Daniel, étrangement, se sentit très triste. Candy, il ne verrait plus Candy. Il se rendit compte qu’il adorait aussi Candy! Ses beaux yeux verts émeraude, ses longs cheveux blonds ses taches de rousseur… Elle était belle… Et maintenant il ne la verrait plus! Non elle avait seulement disparue, elle pouvait réapparaître… Il pria que Candy soit en vie.

La grand-tante Elroy était peut indifférente envers Candy mais elle suivait les recherches de près. Après tout, elle faisait partie de la famille.

**********

La jeune malade cheveux blonds aux taches de son que les infirmières avaient surnommé gentiment « Le visage d’ange. » était toujours dans le coma. Son corps commençait à en souffrir à cause de manque de nutrition et d’activité.

- Allez réveille-toi Visage d’ange, disait un jeune docteur, ton corps a besoin d’activité, allez réveille-toi… Toi qui dors, réveille-toi d’entre les morts… Reviens parmi les vivants. Ta place n’est pas près des invalides… Réveilles toi pour dire ton nom « Visage d’ange. »

Mais le Visage d’ange restait immobile et muet. Le néant, le noir, n’étaient pas bon pour la santé. Il fallait revenir vers la lumière mais le noir ne faisait pas mal, le noir était sans émotions... Mais il lui fallait des forces, son corps avait besoin de force et d’activité. Mais plus tard, plus tard…

Il passa un autre mois avant que la lumière revienne dans le long couloir noir sans vie, et sans émotions. La lumière lui faisait mal aux yeux. Le soleil, sentir un peu de chaleur lui fit au bien. Mais elle était incapable de bouger. Seuls ses yeux étaient ouverts.
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