L’aventurière de la poire perdue
[Note de l’auteur : nouvelle fic alternative au récit de Virginie qui transpose aux deux héros aux temps modernes… attention âme sérieuse s’abstenir]
Attention ! Cette fic n’a bien sûr rien à voir avec une fic à l’étrange titre « Oscar et le hamburger maudit ». Toute ressemblance avec des personnages réels serait peu fortuite…
Prologue
Ce soir-là chez Mademoiselle Lili c’était « soirée fondue savoyarde ». La jeune dame, et son ami Clément, étaient originaires d’une région française où les vaches sont étranges. En effet, si vous vous promenez dans les verts pâturages vous pourrez croiser ces bovins, non pas mouchetées de noir et blanc comme dans la belle Normandie, mais mouchetées de mauve ! N’a-t-on pas idée… à croire qu’un lutin farceur a décidé de toutes les peindre !
Un instant, une coupable avait été désignée : la talentueuse Claire… mais bien vite, les doutes s’étaient portés sur quelqu’un d’autre… elle avait un alibi « infaillible » en la personne d’Alex ! L’homme de grande taille, respirait l’honnêteté à plein nez ! Claire avait justifié de son innocence en avouant son absence ces derniers mois pour un séjour linguistique… ou lingual (mais on n’est plus vraiment sûr) sur les terres froides de Suède. La belle avait expliqué qu’elle s’était donnée corps et âme au suédois pour qu’Alex maîtrise un minimum la langue française avant de venir vivre avec elle sur Paris.
La fondue était en réalité un prétexte pour que quelques jeunes femmes, amies de longue date, se retrouvent enfin pour approfondir leurs liens. Parmi les invités, un couple peu ordinaire avait été accueilli. Même si peu de personnes étaient au courant de la vérité, l’homme et la femme dénotaient par leur comportement étrange… ils semblaient sortis d’un autre monde. Oscar de Jarjayes et André Grandier avaient été conviés à ce repas par Virginie et Alan.
En effet, l’autrice de talent, émue par l’histoire des deux voyageurs du passé, avait décidé d’écrire un roman à leur sujet et, pour les besoins de la cause, avait décidé de les héberger chez elle. Mais en cherchant un peu plus loin, les mauvaises langues auraient suspecté qu’Alan avait quelques vues sur la femme soldat, qui sait… peut être érotiquement dominatrice ; ou bien que Virginie était tombée sous le charme du bel Apollon lorsqu’elle l’avait surpris dans le couloir avec une minuscule serviette autour de la taille.
Enfin le dernier couple, qui s’était fait attendre, était peu commun également : Marie était responsable d’une boutique et Laurent, professeur de philosophie à la Sorbonne. Quand par politesse André demanda à la jeune femme le type de commerce dont elle s’occupait, tout s’embrasa ! Essayant de rester très générale, Marie parla de détente, de passer du temps en bonne compagnie… les deux intrus temporels pensèrent à une librairie ou un lieu de distraction comme il en existait également à leur époque. Mais elle les stoppa net en se montrant plus explicite : « je tiens une boutique où les personnes peuvent trouver tout style de pratiques corporelles ». Voyant la mine intriguée d’André mais déconfite d’Oscar… Marie s’inquiéta sur l’interprétation de ses paroles. « Je tiens un salon de massage… à quoi pensiez-vous ? » |