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[Fic écrite en 2005]

Retour à l'enfance:

-I-

La Voix du Passé.

C'était en mai, il faisait très chaud pour la saison, et le roi avait ordonné à Oscar et sa compagnie des Gardes Françaises, de partir pour les Alpes. En effet, le conseille de guerre avait fait pression sur leur souverain, car ils avaient peur que les 55 grenadiers de la section B ne se rebellent. Il fallait donc tout faire pour les éloigner de paris.

Ils arrivèrent donc au camp des Alpes près d'un grand lac et firent les présentations avec le personnel, seule la meneuse du petit groupe de serviteur manquait à l’appelle. En effet, la cuisinière, avait fait savoir qu’elle se présenterait plus tard.

Oscar se positionna devant ses hommes, afin de leur présenter la situation :

(O) : Bien, messieurs. L’état vous a prêté des tentes pour quatre personnes, vous ferez vos groupes plus tard. Je vous prierais, d'avoir l’attitude digne d’un soldat de France durant les heures d’entraînement. Aucun retard, aucun manquement injustifié, ne sera toléré.
Vous trouverez dans chaque tente, les horaires à respecter.
Après vous avez quartier libre.

Les hommes se mirent tout à crier "OUAI" sauf André, toujours sérieux.

(O) : Je tiens à ajouter tout de même que vous n'avez pas le droit dépassé les frontières du campement!(la joie baissa un peu) me suis-je bien fais comprendre ?...

(?) :"Me suis-je bien fais comprendre".

En entendant cette voix moqueuse derrière elle, Oscar sursauta et son visage devînt livide. Elle n’eu même pas besoin de se retourner pour connaître l’identité de son interlocutrice.

Elle regarda André qui avait eu la même réaction.

(O) : Dis-moi que je rêve. Fit le bien moins fier colonel à son ami.

(A) : Non ce n’est pas un rêve Oscar… c'est un cauchemar !

Les soldats ne comprenaient rien à cet échange, même Alain perdu, les regardait comme deux fous.

Oscar et André en même temps s'écroulèrent genoux au sol, en murmurant d’une même voix tel deux condamnés.

(O&A) :" On va tous mourir"

(?) : Je vois ! C'est comme ça que l'on dit bonjour à tata bibi !

Les soldats tournèrent leur regard vers une femme...non...une ogresse… non ! Une géante de 6 pieds 7 !! NON !!!... une énorme et très laide femme qui devait peser à elle seule plus de 400 livres!!!
Elle s’avança vers les deux jeunes gens toujours à terre et les attrapa par les oreilles.

(TB) : ON NE VOUS A DONC PAS APPRIS LES BONNES MANIERES QUAND JE N’ETAIS PAS LÀ! BONJOUR C’EST POUR LES CHIEN!!!!! S’écria-t-elle pour les humilier.

(O&A blêmes) : Si...si... bonjour!

Les soldats éclatèrent de rire, et elle tourna leurs oreilles, encore plus fort.

(TB) : BONJOUR QUI ???!!!! Dit celle-ci faussement en colère.

André répondit aussi vite que possible:

(A) : BonjouAIE!...tata bibi !

Elle le relâcha.

Oscar, qui n’aurait pu accepter ce qu’elle considérait comme une capitulation, se retira adroitement et couru près d'André la main sur l’oreille.
Les soldats rirent encore plus fort.

(TB) : Vous n'avez pas changé petits chenapans, toujours aussi inséparable ahah!
Et toi Oscar toujours a entraîné le petit André dans tes bêtises ! Je suis contente, je vais pouvoir ressortir mon vieux rouleau à pâtisserie ah ah ah!

Elle se tourna vers les autres qui cessèrent de rire aussi tôt.

(TB) : Je me nomme Belle !

À ce nom tout le monde se mit à rire… même les deux précédentes victimes.

(TB) : SILENCE !!!!

Tous retinrent leurs souffles…

(TB) : Bien, très bien, donc, je m’appelle Belle…

Elle lança un regard noir à Oscar et André qui souriaient en entendant une nouvelle fois ce prénom, qui les avait tant marqués étant enfant.

(TB) : Mais... Je préfère que vous m’appelez Tata Bibi...
EST-CE QUE C'EST CLAIR ???!

Soldats : Oui m’dame !

Dire aussitôt tout les soldats d'une même voix.

(TB) : Très bien, bon je retourne à mes fourneaux, euh en fait vous deux, en regardant les deux amis, si un pot de confiture ou quoi que se soit disparaît je me sers de mon vieux rouleau!

(O) : Oui, oui… laisse-nous maintenant. Dit Oscar qui comme André était rouge de honte.

La géante sans alla et tous les soldats regardaient leur colonel, ils venaient d’en apprendre de bien bonnes sur lui... et tout prêtait à croire que cela ne s’arrêterait pas de si top.
Alain sourit et se dit que son colonel n’était pas si "froid" que ça après tout.
Ils avaient tous hâtes d’en apprendre plus sur leur mystérieux colonel!

De leurs côté, les deux amis d’enfances, que la gêne n’avait jamais atteint à ce point, continuaient à voire leurs fin se rapprocher.
En effet, il connaissait Belle depuis fort longtemps, elle était la cuisinière des Jarjayes en Normandie jadis… Le père d’Oscar l’avait renvoyé en 1768 pour une raison dont ils n’avaient que faire (Oh, tant qu’elle était loin d’eux !^^).

Belle... ce nom les avait toujours fait rire, vu le personnage !
Une Ogresse à la peau blanche parsemé de tache de la tête au pied, au crâne dégarnie par ci par là, avec une légère mais pourtant très visible moustache rousse, et aux yeux d’un vert… hum… de fiente de mouette comme le disait d’une si charmante manière André, à l’époque.

A suivre: -II- Tel Est Pris Qui Croyait Prendre...

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