Bonjour, toi !
Oui, toi, derrière ton écran !
Ne te retourne pas, je suis là et oh !
Voilà, c'est bien.
Maintenant que tu me regardes, on peut commencer.
Je me présente, je suis Ta Fic.
Je vais t'emmener faire un voyage que tu n'es pas prêt d'oublier.
Ca te tente ? Oui ? Parfait ! Attention, trois deux un… C'est parti.
---- Un lieu ----
Pour commencer, place toi bien au fond de ton fauteuil.
Mets-toi à l'aise, s'il le faut va chercher des coussins.
Il faut que ton environnement soit parfait pour que tu puisses l'oublier et te concentrer sur moi.
Je suis peut-être présomptueux, mais je tiens à t'avoir pour moi seul lorsque tu es avec moi.
Voilà, tu es prêt, alors attention au départ !
--- Départ ----
Respire profondément, il faut que tu te détendes si tu veux partir avec moi.
Ne pense plus qu'à ce que je dis oublie le reste, respire, inspire par le nez, expire par la bouche, respire profondément.
Concentre-toi sur ta respiration ! Une, deux, une deux, doucement.
Bien maintenant, il s'agit de monter.
Tu es en train de monter, de monter par-dessus ta tête.
Te voilà au dessus de toi, regarde-toi, tu lis, envoie des ondes à ton corps, dis-lui de continuer à respirer lentement précisément.
Ce n'est que l'affaire de peu de temps. Bientôt, tu reviendras.
Monte, continue de monter, passe les étages supérieurs, monte vas-y grimpe.
Regarde, nous surplombons ta demeure.
C'est là que tu habites.
C'est beau, vu d'en haut, hein ?
Bien continuons de monter.
N'aie pas peur suis-moi, d'ici le monde ressemble vraiment à une carte postale.
Nous voilà haut dans le ciel, tu ne distingues plus grand-chose, pas vrai.
Mais montons plus haut.
Non, ne crains pas l'atmosphère, il ne peut rien contre ton esprit, ton esprit peut tout.
Nous montons, montons encore, nous arrivons dans l'espace, autour de nous tout est noir, des millions d'étoiles nous entourent.
Regarde ta planète, vu de haut, c'est magnifique.
Tu vois de quoi ton esprit est capable !
Bien maintenant, il s'agit de remonter le temps.
Il va falloir tourner.
Non, pas par là !
Dans le sens inverse de la Terre.
Oui, comme ça, oui, et plus vite, oui, bien plus vite, beaucoup plus vite, accélère, accélère, accélère !
STOP !
Nous sommes juste bien.
Descendons.
--- Le passé ---
Descendons, encore.
Voilà regarde, c'est ta maison, avec quelques siècles de moins.
Tu ne reconnais pas hein ?
Mais ce n'est pas ce qui nous intéresse, viens allez, je t'emmène là où tout se passe.
Allez suis-moi, c'est par là, allez plus vite. Tu traînes !
Ca y est on arrive, ah, je vois que tu as reconnu, oui, c'est bien ce que tu penses.
Oui, c'est bien le château de Versailles.
Entrer ? Mais tu es fou, on n'entre pas à Versailles comme ça, il te faut un minimum d'éducation.
Allez viens, on va se faire ça !
Où je t'emmène, tu verras !
Tu ne vas pas être déçu du voyage. Allez, viens, dépêche-toi.
Il faut trouver un manuel de bonne conduite.
En général, je n'aime pas ces bouquins qui passent leur temps à vous dire quoi faire, mais là, j'avoue que l'un d'eux serait bien utile !
Voilà on est arrivés, je vois à ton visage que tu as reconnu.
Oui, ne souris pas avec cet air bête, oui, c'est bien Jarjaye, oui, c'est là qu'Oscar habite, ah, je vous jure ces fans !
Quoi, si je connais Lady Oscar ! Non, mais qu'est-ce que tu crois ? La Rose de Versailles est de mes amis, même si d'ordinaire, je ne côtoie pas trop les mangas. Je ne parle pas japonais.
Tiens, plutôt que de délirer regarde par là, c'est l'écurie tu as vu.
Et là bas, tu le reconnais.
Oui, c'est bien André.
Il doit sûrement être en train de rêver à sa belle tu ne penses pas ?
Ah pauvre André, il se morfond.
Bon, ce n'est pas tout ça, mais on a autre chose à faire que de nous occuper d'André !
Allez viens, tu vas voir c'est mille fois plus intéressant à l'intérieur.
Riens regarde qui vient de passer avec sa pile de linge !
Et oui, c'est Grand-mère ! Cette chère vieille Grand-mère. Tu vois elle nous fait signe.
Elle n'a plus peur à force. Tu n'es pas la première personne que je fais venir tu sais !
Tiens, tourne toi, regarde qui est en train de lire dans la bibliothèque !
Et oui, c'est elle, c'est Oscar !
Quoi, tu veux qu'elle t'enseigne les bonnes manières, comme avec Rosalie ? Bon je vais lui demander.
Tiens, elle approche. Demande-lui vas y ! Ah oui, elle trouve ta tenue bizarre, c'est sûr tu as une drôle de tenue pour elle.
Eh bien change toi, tu es un esprit, tu peux tout.
Voilà, te voilà paré pour aller au bal.
Oscar est contente, elle accepte de s'occuper de toi, mais… chut.
Dans son bureau, le Général ne veut pas être dérangé.
Ouh là, moi je ne veux pas encourir les foudres du général.
Tiens Oscar appelle André, elle fait préparer des chevaux. Elle nous emmène en balade.
Mais nous, on n'a pas besoin de cheval, on vole ! Oui, bon on ne va pas voler devant elle, elle ne va pas apprécier, d'accord, on part à cheval.
Oui, les paysages sont magnifiques, oui, je sais c'est extraordinaire.
A force, on s'habitue.
Tu es fier hein ? De chevaucher aux côtés d'Oscar. Ah là là, ces jeunes.
Parfait, rentrons, maintenant.
Ce soir, c'est bal.
Viens, par ici. Voilà on est arrivé à Versailles.
Ne crains rien tu es sublime.
N'aie pas peur de ces regards jaloux, regarde plutôt tous ces regards intéressés.
Tiens, hmm, je crois que tu l'intéresses.
Où ? Mais là bas, voyons, devant toi !
Allez va danser !
Quoi, moi ? Je suis juste une fic, tu peux m'abandonner deux minutes pour aller danser, non ?
Bravo, c'est magnifique.
Tu ne m'avais pas dit que tu savais danser.
Tu es superbe, dis donc !
Quoi, tu as chaud ? Tu es bête, un esprit ne peut pas avoir chaud.
Il suffit de me le dire que tu veux visiter les jardins.
Parfait, allons-y !
Regarde, c'est beau, même la nuit !
Et regarde qui on voit là-bas, ce cher Fersen avec la Reine.
Ils ont l'un de leurs rendez-vous secrets, bien sûr.
Comment, je dis ça sur un ton anodin ?
Je suis une fic, je ne peux pas juger.
Comment ça, je n'arrête pas de te juger ?
Hum, bon passons !
Et si nous allions à Paris ?
Comment c'est dangereux !
Mais tu es un esprit, un esprit ne risque rien, il peut tout.
Comment ça épouser Oscar ? Non, mais ne change pas le passé non plus.
Allez, c'est dit allons à Paris.
Allez, avance ! Ne me dis pas que tu es fatigué de penser.
Est-ce que moi je suis fatigué que tu me lises ?
Je ne suis pas un roman moi, je ne suis pas très long !
Bien, regarde, nous y voilà.
Tu vois ces ruelles, ce sont celles où habitaient Rosalie et sa maman.
C'est triste hein !
Toute cette misère !
Tu veux aller à la maison Châtelet ?
D'accord, allons-y !
Si je sais ou c'est ? J'ai de très bons plans parmi mes amis !
Regarde, nous y voilà. C'est joli, non ?
Tu es déçu ? Tu t'attendais à quoi, un palace ? On ne parle pas d'Oscar et André.
Viens entre, regarde Rosalie tricote au coin du feu. Regarde ces mignons bambins qui l'entourent.
Elle est heureuse Rosalie, Oscar avait raison.
Et Bernard ? Tiens le voilà qui rentre. Regarde-le embrasser sa femme pour lui dire bonjour. Et jouer avec ses enfants.
C'est-y pas mignon ?
Ah, j'adore, une fois j'ai bavardé avec un livre très romantique.
C'était agréable, mais très fleur bleue.
Oh, mais tu as vu l'heure ?
Je vais bientôt me terminer.
Je dois te ramener.
Quoi, tu veux rester ici ? Pas question.
Pas d'esprit désincarné qui se balade tout seul, allez viens par là.
Allez, remontons ! Voilà on monte, on monte, monte avec moi.
A nouveau, on domine la Terre.
Il faut repartir vers ton temps.
Ton corps t'attend, il continue de me lire.
Allez, on tourne ! Non, pas par là ! Dans le sens de rotation de la Terre, cette fois, ne nous trompons pas.
Je ne veux pas revenir à l'époque préhistorique moi !
Allez en avant, on tourne, plus vite, allez on accélère, on accélère, on accélère ! STOP !
Nous voici juste bien.
--- Retour ---
Allez on redescend !
On retraverse l'atmosphère.
C'est beau hein la Terre.
Regarde ton pays !
Regarde ta ville !
Regarde ta demeure !
Descendons, descendons !
Voilà ton corps. Il t'a attendu, sagement.
Vas-y entre à nouveau;
Doucement, doucement.
Cligne des yeux.
Retrouve bien tes membres, reprends bien le contrôle.
Nous voici arrivé au terme du voyage.
Tu es bien rentré ?
Bien, je vais pouvoir te laisser.
Au revoir, cher ami, tu vas me manquer.
Reviens me coir de temps en temps, si tu veux.
J'espère que ton voyage t'a plu.
Au revoir, et à bientôt, j'espère.
Au revoir, cher ami.
FIN. |