Auteur : Rose Hits : 2287
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~~pour une lecture plus explicite les pensées des personnge sont entre **...**~~

"Je m'appelle Bernard Châtelet, j'étais journaliste. Je dédie ces mots à ma tendre épouse…"

Bernard releva les yeux, son fils venait d'entrer dans son bureau.

BC_ Allons Oscar, je vous ai déjà dit de frapper avant d'entrer dans mon bureau!
OC_ Pardon père,…Père pourriez vous venir un instant, mère vous fait appeler.
BC_ Je viens mon fils.

Il rangea sa lettre et rejoignit son épouse.

BC_ Tu m'as appelé ma chérie
RC_ Oui, tu as de la visite dans le salon, un certain Saint-Just veut te voir.
BC_ Bien je vois de qui il s'agit.

Il regarda son épouse caressant son ventre arrondi.

RC_ Dépêche!
BC_ :)

Il embrassa son épouse et rejoignit Saint-Just. A son arrivée celui-ci se leva et le salua.

SJ_ Bernard merci de me recevoir. Dites-moi avez-vous des nouvelles de Robespierre?
BC_ Non…. Je comptais sur vous pour me le dire.
SJ_ Nous voila avancé…. Bon je vais aller voir ce que je peux glaner comme informations.
BC_ Je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider d'autant que je ne serai plus très présent. Robespierre m'avait confié une mission et j'entends la remplir même si je n'ai plus de nouvelles. Je dois mettre quelques petites choses au point aussi ai-je que peu de temps…
SJ_ je comprends mais avant j'aimerai vous présenter mon ami, Rei…

Une personne entra, grande, svelte, une longue chevelure blonde, les traits fins, presque efféminés, des yeux clairs et captivant une allure souple. On aurait presque dit qu'il était ivre.
Cet individu semblait étrange, on aurait dit qu'il allait pratiquement s'effondrer pourtant son regard, insondable, brillait d'un éclat mélancolique... Il ressemblait étrangement à Saint-just et si les deux n'était pas l'un à coté de l'autre Bernard aurai pu les confondre, pourtant à bien y regarder ce regard était très différent. Saint-Just ayant les yeux marrons et Rei ayant les yeux bleu.

Bernard était subjugué.
BC_ Monsieur.
R_ Monsieur Châtelet je suis heureux de faire votre connaissance.

Sa voix douce et suave le fit frémir... Etrangement cet homme lui faisait un drôle d'effet il n'arrivait pas à le définir... Un frisson lui parcourut le dos.

BC_ Moi de même...
SJ_ (amusé de la situation) Bien nous allons vous laisser Bernard.
BC_ Je vous remercie. Excusez moi de vous chasser ainsi mais comme je l'ai dit, j'ai beaucoup à faire. Antoine je compte sur vous pour savoir ce qu'il en est pour Robespierre... vous savez que le pouvoir en place se satisferai fort bien de sa disparition....
SJ_ Bien sûr et vous oubliez que je suis un des plus fidèle serviteur de Robespierre.
BC_ **un des plus fidèles serviteur de vous même oui....** Je le sais. Bien! Messieurs je vous raccompagne.

Bernard raccompagna les deux hommes et ferma la port derrière eux.

SJ_ Rei feras-tu toujours cet effet là à la première rencontre?
R_ (riant) J'en ai peur mon cher!
SJ_ c'est à croire que le fait pour toi d'être une femme les rendait fou malgré eux et ils ne savent plus où ils en sont!
R_ Dois-je te rappeler Antoine que tu as eu le même choc il y a quelques années?
SJ_ ...Bien je dois savoir ce qu'il est arrivé à Robespierre... il m'est encore très utile et si il disparaît maintenant tout ce que nous auront fait n'aura servit à rien!

Rei se contenta de sourire. Il savait l'effet qu'avait Robespierre sur Saint-Just et quoi qu'en dise ce dernier, il était à sa botte.

Pendant ce temps Bernard était retourné prés de son épouse lui expliquant simplement qu'un étrange individus avait fait son apparition auprès de Saint-Just...

BC_ Rei...Il doit être étranger pour porter un nom aussi étrange mais qu'importe nombre d'étranger voient d'un bon oeil la révolution qui se prépare un soutient effectif ne peux que nous faire du bien.
RC_ Oui....
BC_ Tu es inquiète n'est ce pas? Je serai prudent ne t'inquiète pas...
RC_ Combien de temps cette fois? Combien de temps devrai-je t'attendre à m'inquiéter? Bernard j'ai peur oui. J'ai peur que tu n'en reviennes pas! Je t'en prie reste!
BC_ (sourit) A chaque fois tu m'as dit la même chose ma chérie... A chaque fois ce sont les mêmes mots... Et à chaque fois...
RC_ Tu me prends dans tes bras en me disant que tout va bien se passer... Je sais.

Bernard se leva et serra son épouse. Malgré tout il failli se laisser gagner par l'inquiétude de son épouse et pour la première fois il avait envie de rester. Un pressentiment? Le début de la sagesse? Il l'ignorait puis se rassurant lui même au contact de son épouse il déposa un baiser sur son front et pris leur fils dans ses bras.

BC_ Allez au lit mon fils il se fait tard!
OC_ Vous me raconterez une histoire ce soir?
BC_ Oui mon garçon! Celle de votre beau pays qu'est la France!
OC_ Hourra!

Bernard monta avec son fils et revint une heure plus tard, faisant, comme à son habitude les veilles de départ, semblant de ne pas avoir remarqué les yeux rougit de son épouse.... Il la pris simplement dans ses bras et ils se retrouvèrent dans leurs chambres partageant un moment de tendresse. Une fois Rosalie endormie, il se leva, et retourna dans son bureau reprenant la lettre laissé à pour son épouse.

"Je m'appelle Bernard Châtelet, j'étais journaliste. Je dédie ces mots à ma tendre épouse… Si ces mots parviennent entre les mains de quiconque, veuillez les remettre à Madame Rosalie Châtelet, née Lamorielle, où par défaut à Oscar François de Jarjaye qui se chargera de lui transmettre ce présent billet.

Ma chérie,
Si tu lis ces mots c'est que tu avais raison cette fois c'était la fois de trop... J'aurai du rester auprès des miens... J'espère que tu n'auras jamais à les lire mais je prends mes précautions. Je m'en voudrais de partir sans avoir pu une fois de plus te dire à quel point je vous aime toi notre fils Oscar et ce petit être qui va naître.... J'aurai voulu être là pour sa naissance mais à l'heure où j'écris ces mots je doute fort que cela soit le cas.
Je sais que tu partage mon opinion sur l'avenir de la France aussi je te demande simplement de ne pas laisser nos enfant devenir des être épris de vengeance. Pour le reste je sais que tu feras merveille comme toujours... dieu que c'est toujours aussi dur de t'abandonner toi et le petit... Mais je dois à mon pays de partir.
Mon petit papillon si je suis mort sache que j'ai quand même réussit à mettre de quoi vous laissez à l'abris du besoin. Je sais que tu sauras où chercher tu me connais suffisamment bien pour cela.
Une dernière fois je vous embrasse et je vous dit à quel point je vous aime tous les 3.

Tendrement.
Bernard Châtelet"

Bernard releva les yeux, ils étaient mouillés de quelques larmes menaçant de rouler le long de ses joues. Il les essuya, relut la lettre, la cacheta et la glissa dans son gilet. Il alla dormir sur le sofa, et au petit jour bien avant que son épouse se lève (il lui avait arraché cette habitude : les jours de départ, elle resté au lit, les yeux grand ouvert attendant d'entendre la porte de la maison se refermer avant de se lever et regarder son époux partir) il prépara ses affaire pris ce qu'il devait et mangea un peu. il se leva enfin, monta embrasser son fils, s'arrêtant comme toujours devant la chambre de son épouse, puis redescendit, sans que personne ne se lève, il se retourna une dernière fois murmurant -A bientôt mon amour A bientôt mon fils!- Puis ouvrit sans bruit la porte et la referma doucement. Il sentit quelques seconde plus tard le regard de son épouse, mais ne se retourna pas se contentant d'un salut de la main.


J'attends vos impression avec impatience en préparant la suite. J'espère que cela vous plaira!
A
Rose
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