Auteur : Virginie Hits : 2120
Lady Oscar > Action/Aventure > Entretiens avec ...... le passé >
Je me lance dans un cross over, utilisant les personnages d'IKEDA, ainsi que des dialogues tirés du manga ou du DA. Je mets par contre de coté la maladie d'Oscar et réinterprète librement certains passages pour les besoins de ma fic.
Merci à Myminette qui m'a motivée et poussée à l'écrire.


L'action se déroule en 1794 et dans le passé


Chapitre 1 : Nouveau propriétaire

L’homme sortit de l’étude d’un pas décidé : c’était fait ! Signé, il avait signé et se retrouvait propriétaire ! Lorsqu’il avait appris que le domaine était en vente, il s’était empressé de revenir vers la capitale et avait tout fait pour s’en rendre acquéreur le plus vite possible : en ce jour de décembre 1793, il était le plus heureux des hommes et le plus triste aussi !
Le notaire regarda partir son client : l’attitude et le maintien droit et strict sentaient l’ancien militaire à ne pas s’y tromper ! Mais derrière les apparences, il avait senti l’émotion lorsque l’homme avait apposé sa signature sur l’acte de vente, à l’hésitation de quelques secondes que celui ci avait montrée. Et également lors de l’évocation de l’ancien propriétaire : François Régnier de Jarjayes, resté sans descendance, ses biens ayant été confisqués par le Comité de Salut Public.
L’homme se mit en selle et après un dernier salut partit au grand galop.

Le trajet fut court de Versailles au domaine.
Une fois les scellées brisées et la grille ouverte, il fit remonter l’allée en friche à son cheval. Seuls les aléas propres à l’abandon semblaient marquer le château et les environs immédiats : qui aurait osé profaner les lieux où avait vécu celui ou plutôt celle qui avait aidée à prendre la Bastille !! Même si cette personne appartenait à la noblesse !

Il atteignit le porche d’entrée et pénétra à l’intérieur.
S’arrêta religieusement dans le hall où il rassembla son courage pour commencer son douloureux pèlerinage ; si signer lui avait provoqué boule à l’estomac et serrement de gorge, sa présence en ses lieux était comme un coup de poignard en plein cœur : il aurait tellement aimé leur rendre visite et ne pas être, lui, maître en ce domaine !!

Il attaqua la première marche avec lenteur, puis un pas en appelant un autre, se retrouva en haut sur le palier du majestueux escalier. Enchaîna par le couloir sans savoir comment et arriva devant SA porte, SA chambre. Entra… Il était dans le petit salon avec son piano, souleva le couvercle, effleura les touches et en tira un son aigre et faux : il le ferait réaccorder par devoir de mémoire même s’il ne savait pas jouer lui-même. Il passa dans la pièce suivante où était le lit, inchangé……..Exactement tel qu’il l’avait vu lors de la veillée funèbre……. Mais vide ….Sans elle…. Bien que l’image de son corps sans vie y reposant resta gravé à jamais dans sa mémoire !! Il ressortit en courant, l’émotion trop forte le submergeant.

Il poursuivit le couloir, ouvrant des portes et les refermant successivement……..Pour finalement déboucher sur une des chambres principales : celle du Général, comme l’attestait le portrait trônant au-dessus du lit. Il eut un sourire mauvais, regardant haineusement cet homme qui avait fait de sa fille, son fils et l’avait poussée vers le destin tragique qui avait été le sien. Il décida aussitôt que ce serait sa chambre à coucher : François de Jarjayes aurait été fou de rage de le savoir occuper ce lieu, revanche dérisoire s’il en était ! Il décrocha le cadre et le posa, peinture vers le mur afin de bien marquer son territoire.

Puis regagna le rez de chaussée et se dirigea vers les communs et la chambre d’André. Il y pénétra, en fit le tour, semblant encore sentir la présence de son ancien occupant. En reculant, son pied heurta malencontreusement le socle de la cheminée, son talon provoquant un son creux. Il se baissa, tâta la brique qui se sépara du mur révélant une cache. Fouillant de la main à l’intérieur, il la ressortit serrant des carnets à la couverture poussiéreuse. Qu’il ouvrit et parcourut rapidement : l’écriture d’André ! Il les examinerait plus tard !
Maintenant le plus urgent était d’engager une armée de domestiques et ouvriers pour redonner lustre et éclat au château, afin que tout soit prêt pour Noël.

****



25 décembre

Il se trouvait dans le salon de réception en élégante tenue. Seul. Car n’ayant pas eu le temps de convier des hôtes, et n’ayant plus de famille à réunir autour de lui.
Mais il ne s’ennuyait pas en ce soir de fête : il avait agréablement dîné, la nouvelle cuisinière ayant mitonné de délicieux plats accompagnés de bon crûs.
Soirée qu’il allait poursuivre de plaisante façon : derrière lui sur la table basse, étaient posés une bouteille de cognac 1755 et les carnets. Boisson et lecture, que rêver de mieux !
Il se servit un verre, se dirigea vers la cheminée, face au miroir la surplombant et porta un toast : « Joyeux Anniversaire, Oscar François de Jarjayes ! Puissiez-vous être heureuse avec André ! Où que vous soyez tous les deux ! »
Il but une gorgée, puis jeta le verre encore emplit de liqueur dans l’âtre : l’alcool attisa le feu, augmentant les flammes et leurs donnant une couleur étincelante, magnifique et presque irréelle. Il s’accroupit pour admirer le spectacle et à travers le fort crépitement crut entendre des voix

ANDRE : Alors Oscar ! Que penses-tu de mon butin ? Je crois que j’ai de l’avenir, n’est-ce pas !

OSCAR :Tu oublies un détail infime mon pauvre André : dès que nous aurons démasqué ce bandit nous rendrons tout cela à leurs proprietaires ! Et quand je dis tout c’est tout !


Il se redressa brusquement et dans le miroir, contempla une autre scène que son simple reflet !!
Review Entretiens avec ...... le passé


Disclaimer .:: géré par Storyline v1.8.0 © IO Designs 2002 ::. Design adapté par korr