Chapitre 1 : Le corps
Allez ! Je me lance. La reine Marie-Antoinette m'a demandé d'éclaircir le mystère de la mort d'une jeune comtesse : madame Nadine de Marchevilles. Girodelle et André m'épauleront dans cette tâche difficile. Tout ce que je sais de la victime pour le moment, c'ets qu'elle est comtesse, une des dames de compagnie de la reine et surtout morte. Nous entrons dans la pièce. Elle est là, étendue sur le ventre. Girodelle tourne autour et semble plongé dans des abymes de réflexion.
OJ : Girodelle ?
VG : Oscar, je crois que c'était une exécution.
Comment a t-il pu voir cela en à peine trente secondes ? Ce qu'il peut m'énerver des fois. Mais je garde mon calme.
OJ : Expliquez-vous !
VG : Etant donné la position du corps, je pense qu'elle est tombée en avant de la position agenouillée. Et regardez la forme du trou ! L'agresseur devait être au dessus de sa victime.
Il mime la situation avec André dans le rôle du tueur. Il est si convaincant que je me laisse gagner par son enthousiasme. Nous retournons le corps et je remarque du sang sur ses dents. C'est André qui en déduit :
AG : Elle a du mordre son agresseur au sang.
Je note l'indice. Le coupable porte une morsure. En fouillant la pièce, je découvre une paire de ciseaux et quelques mèches de cheveux bruns.
OJ : Et ben dis-donc, elle a sacrément du se défendre pour y aller aux ciseaux.
AG : Oui, mais au moins cela nous donne un indice supplémentaire.
OJ : Oui, son agresseur était brun.
VG : En plus, ça ne peut pas être un suicide maquillé en meurtre.
OJ : Pourquoi pas ?
VG : Elle n'est pas brune et ne porte aucune trace de morsure.
OJ : Donc, nous avons un coupable quelque part, mais aucun suspect potentiel. Continuons de chercher.
AG : Vous avez remarqué ? Elle a de riches vêtements et pleins de bijoux.
OJ : Mais oui, tu as raison André, ce qui signifie clairement que le coupable n'est pas un rodeur qui chercait à cambrioler. le mobile est ailleurs.
VG : Elle s'est défendue en tout cas. Le désordre de cette pièce le prouve.
OJ : Hmm !
Je n'écoute plus Girodelle. Autre chose m'intrigue. La victime sert un médaillon. Je l'ouvre et y découvre... une photo d'enfant. |