Auteur : aerine Hits : 5941
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Notes de l'auteur: Je ne résiste pas à l'envie de donner tout de suite une suite à "The wild Rose". Merci pour vos reviews sur cette fic qui ont attisées ce désir. Bonne lecture.



Un lit immense, refuge douillet et chaleureux, propice aux confidences comme aux activités plus intenses. Au milieu de ce lit, deux chevelures emmêlées, deux corps entrelacés. La froideur de ce matin d’hiver n’y est pour rien, non, ce qui tient les corps aussi serrés, c’est l’immensité infinie de l’amour qui les unit. Un amour caché depuis des années, un amour révélé par une guerre d’indépendance, dans un pays lointain, dans lequel ils ont aussi laissé des amis. Aujourd’hui, c’est leur anniversaire. Pas de mariage. Leur union est demeurée clandestine. Ils célèbrent le jour où ELLE a enfin ouvert les yeux sur son amour pour LUI. Car lui, il l’aime depuis le premier jour, le premier regard. Elle pendant un temps, a cru en aimer un autre. Et puis une blessure, une amie, une guerre…tout cela lui a permis de comprendre qu’elle ne pourrait pas vivre sans lui.


Il s’éveille le premier, toujours aussi subjugué par la beauté de celle qu’il tient dans ses bras. Ils se sont aimés une bonne partie de la nuit, et elle s’est endormie, la tête posée sur son torse, l’oreille sur son cœur. Sa façon à elle de se bercer. Une mèche de ses cheveux dorés cache en partie son visage, et il la remet délicatement en place derrière son oreille pour jouir pleinement de son visage angélique, apaisé et souriant dans le sommeil. Seuls lui manque les deux saphirs, miroirs de ses humeurs fantasques ou chagrines, colériques ou tranquilles…les doigts du jeune homme viennent dessiner la ligne des mâchoires de la jeune femme, et cette caresse fugitive, légère comme un nuage, suffit pourtant à la réveiller. Elle lui sourit, se redresse, et passe la main dans les cheveux ébène et ébouriffés de son amant, avant d’attirer ses lèvres sur les siennes dans un baiser d’une douceur incomparable. Et les saphirs rencontrent les émeraudes scintillantes de plaisir.


O : « Bonjour. Je t’aime.

A :- Ca tombe bien, car moi aussi, je t’aime. Joyeux anniversaire Oscar.

O :- Joyeux anniversaire André. »


Ils ont de la chance, car le manoir est vide pour trois jours. Le général et sa femme sont partis chez des amis, et les domestiques ont un congé exceptionnel. Même Grand-mère s’est absentée. Ils peuvent donc vivre leur amour au grand jour, et ils comptent bien en profiter, car rares sont les jours où ils peuvent se le permettre. Leur premier cadeau, c’est un bain à deux, où ils se lavent mutuellement jusqu’à ce que, n’y tenant plus, les mains remplacent les gants de toilette, et les caresses se fassent de plus en plus osées. Et ils s’aiment alors pour la première fois de la journée.

Mais ce ne sera pas la dernière. Chaque occasion, chaque geste, sera prétexte à toucher le corps de l’autre, et rien ne leur fait plus plaisir que d’aimer l’autre avec une intensité grandissante. Lui faire plaisir avant de se faire plaisir. Passion des sens et des sentiments. Toute la journée ne fut que bonheur et amour.

Le soir venu, épuisés mais heureux, les amants vont se coucher. Mais André a réservé une dernière surprise à Oscar. Alors que celle-ci se change pour la nuit, il dépose sur son oreiller une petite boîte rectangulaire en velours grenat. Quand elle la voit, la jeune femme pousse un cri d’étonnement et de ravissement.

O : « Qu’est ce que c’est ?

A : - Si tu veux la réponse à cette question, il te faut ouvrir la boîte.

O (ouvrant la boîte et découvrant son contenu) : - Oh, André, c’est magnifique ! »

La boîte contient un pendentif en or sur lequel sont gravés leurs deux noms entremêlés, le A d’Oscar et André servant de croisement.

A : « Je me suis dit que c’était plus discret qu’une bague. Tu pourras le dissimuler sous tes vêtements comme ça.

O : - Il est temps que je te fasse part de ma décision…

A : - Quelle décision ?

O : - Je ne veux plus vivre cachée. Je veux pouvoir dire au monde que je suis amoureuse de toi André. Et j’ai décidé d’annoncer la nouvelle à Père.

A (inquiet) : - Tu n’es pas sérieuse Oscar ? C’est de la folie !

O : - Non André. La folie, c’est de vivre depuis si longtemps dans le mensonge et l’ombre un amour aussi beau que le nôtre. Ma décision est irrévocable, considère la comme mon cadeau pour notre anniversaire. »


Pour mettre fin à la discussion, elle scelle ses lèvres à celles d’André. Malgré tout, il ne peut s’empêcher de trembler à l’idée de ce qu’elle va faire. Le général rentrait dans deux jours…
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