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NdA et dédicace : Comme convenu avec mon Agent-secrétaire-chef-de-projet-attachée-de-presse-beta-tortionnaire favori, férue d'archéologie, j'ai repris cette vieille chose qui s'était oubliée de les recoins de mon disque dur et je l’ai achevée - oui vous avez bien lu cher lectorat désespéré, cette fic est terminée
Selon le contrat, je devais ensuite poster ce machin en ce jour (enfin cette nuit) sur Excess. Et c’est que je fais… Comme le dirait le grand sage, c’est pas avec ça que tu rentreras dans les annales mais en tout cas, tu te seras encore bien amusée avec ta mise en page.

Lao, chère agent que j'aime beacoup (surtout quand tu m'accordes plein de délais), n'oublie pas de me mettre le -1 à mon total de "chapitres à écrire au plus vite". Je l’ai bien mérité vue l’heure à laquelle je me couche là… Merci Miss ^^ ;;

Sinon, je précise qu’il y aura, au détour du texte, quelques petites « private joke » mais je ne pense pas que cela nuira à la lecture.

Enjoy !

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Fictives Chroniques d’une auteur de fics
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Salle de conférence de la Zucchinis and Pencils Ltd ( filiale de la Korr and Company Productions) - 14h27 PM

L’auteur souriante aka la Présidente : Bien si je vous ai réunis tous ici aujourd’hui, c’est pour discuter de l’évènement du mois prochain !
Girodel : le salon des bigoudis ?
Marie-antoinette : Le prochain défilé de Canal ?
André surpris : Hein ? Canal fait des défilés ?
Fersen gentiment : Channel ma douce. Channel. Pas besoin de traduire le nom en français.
Grand-mère avec une grande joie : Le beaujolais nouveau ! Il est arrivé. Il est de retour !
André moqueur : Eh ! Rêve pas trop Grand-mère ! Ça n’arrive qu’une fois par an.
Grand-mère donnant un bon de coup de louche face à elle : Ben ça devrait arriver plus souvent… ce serait une très bonne chose.
André se prenant la tête entre les mains, les larmes aux yeux : Aïe ! Mais pourquoi faut toujours qu’elle se trouve assise pas loin de moi.
Grand-mère levant sa louche : J’ai entendu petit gredin !
Présidente souriante : On pourrait en revenir à la réunion ! Merci !
Oscar criant : Oui le boulot avant le plaisir !
André marmonnant : Je vois pas où il est le plaisir…
Louis XVI se levant : Oh je sais ! Je sais ! Vous parlez de la sortie du 27e tome de la collection des plus belles serrures du monde.
Girodel : Ils ont réussi à sortir 26 tomes sur le sujet… Diantre… quand je pense que pas un seul ouvrage digne de ce nom n’existe sur les bigoudis du monde entier…
Présidente rugissant : Sombres crétins !!! Je parlais de ma prochaine fic sur Lady Oscar. Mais vous le faites exprès ou quoi ? C’est une salle de réunion ici pas un salon de coiffure !
Girodel : Dommage parce que on aurait pu…
Présidente se tapant la tête contre la table : Pourquoi moi ? Pourquoi ?
Rosalie d’une petite voix : Euh… oui. Alors cette fic ? Qu’est-ce qu’elle va raconter de beau ?
Présidente : Justement c’est l’objet de notre réunion. Je n’ai aucune idée pour le moment.
Oscar avec ennui : Ah ça. J’aurais dû m’en douter. Une folle pareille… même pour inventer des bêtises c’est pas votre fort !
Présidente souriante mais avec des éclairs dans les yeux : Je n’invente jamais de bêtises.
Général visiblement excédé par cette réunion : Et alors ?
Présidente toujours souriante et toujours avec des éclairs dans les yeux : Alors… Proposez-moi vos idées que je puisse écrire les petits mickeys. C’est que j’ai un lectorat à satisfaire et une réputation à maintenir.
Oscar : Ah parce que Mademoiselle la Présidente veut qu’on fasse son boulot sa place ! Et ce sera tout ?
Présidente souriante : Eh bien, si vous pouviez aussi la taper à ma place et la publier ensuite ça m’arrangerait aussi.
Girodel : Moi, je verrais bien une fic où je deviens le mari d’Oscar et vous décrivez notre vie merveilleuse de couple heureux et comblé.
André avec indignation : Mais ça va pas la tête ! Peuh ! Et puis quoi encore ?
Girodel tout sourire : Et bien je verrai bien sûr des enfants… nos enfants évidemment… Et puis, sans doute que tout Versailles louerait notre couple parfait et notre am…
André avec aigreur : Vraiment nulle comme histoire. Je peux le taper s’il vous plait ?
Oscar folle de rage : Mais il va la boucler Wig Man. Pourquoi subitement me veut-on avec des enfants… Je suis un soldat pas une poule pondeuse ! Continues comme ça et je m’en vais te donner de bonnes raisons de porter une perruque…
Girodel : Mais… Mais…
Présidente : Vu que la principale intéressée ne semble pas très chaude pour cette fic, je vais sans doute éviter de commencer à écrire les chroniques merveilleuses d’Oscar François De Girodel au pays des frisettes ! Dommage, j’entends déjà les réclamations de certaines… D’autres idées ?

Silence.

Présidente : Une petite suggestion ?

Silence.

Présidente : Un petit petit sujet ?

Silence.

Présidente excédée : Une phrase ? Un mot ! Parlez ! Quelque chose… Au bord des larmes, écroulée sur la table : Pitiééééééééééééééé ! ! !

Silence.

Soudain la présidente se relève mue par un ressort tandis qu’une ampoule s’allume (réellement) au-dessus de sa tête. La présidente fixe la lumière bouche bée, de même que la majorité des participants de la réunion.


Madame de Jarjayes : Il commençait à faire trop sombre dans la pièce.
Présidente : Oh. À un moment, j’ai cru être retombée dans la 32e dimension.
Général : Vous aviez l’air d’avoir été frappée par la lumière ? Euh… enfin je veux dire vous avez trouvé quelque chose ?
Présidente souriante : Oui et…
Nicolas la coupant : Vous avez pas dit Eurêka ?
Jeanne : La ferme Nicolas !
Nicolas avec une moue : Mais Moumoune… Elle a pas dit Eurêka ! On dit Eurêka quand on a trouvé ! !
Présidente : Euh… oui. Sans doute. Mais ce n’est pas dans mon éducation de dire Eurêka !
Jeanne : Je peux le frapper ?
Présidente : Oh mais vous n’avez pas besoin de ma permission… Ce n’est valable que pour Girodel. Faites donc !

Hop Nicolas se reçoit une bonne volée de la part de sa Moumoune adorée.

Nicolas en se massant la joue : Pas juste… Pourquoi c’est lui le chouchou ?
Girodel : Oh Merci. Vous m’adorez donc chère Présidente !
Présidente avec un air sensiblement dégoûté sur le visage : Euh… je n’irai pas jusque là mais disons que… euh… Vous ce n’est pas pareil tout le monde veut vous frapper à longueur de temps à cause des bêtises que vous faîtes ! Vous êtes un peu une tête à claques… Alors que l’amas… Euh… La motte, c’est la tête à claques réservée de Jeanne. Vous comprenez ?
Girodel avec un grand sourire, en chantonnant : Vous m’aimez bien !

La présidente se lève et lui envoie sa chaise à la figure.

Girodel larmoyant : Je… snif… Votre… snif… amour est… snif… percutant…
Présidente ne l’écoutant pas : Bon. Qu’est-ce que je disais, moi ? Ah oui ! Le plot de la fic… Hmm… je pensais adapter les idées de Gigi en changeant un des personnages. Hmm… mettre Fersen à la place de…
André et Marie-antoinette en même temps : Quoi ! ! ! !
Présidente souriante : Quoi, quoi ?
Marie-antoinette piaffant de colère : Fersen avec Oscar ! C’est une absurdité ! Une folie ! Une aberration ! Une idée stupide ! Une vraie niaiserie !
Oscar grommelant : Merci pour moi…
André : Euh… Je ne serai pas aussi enthousiaste que la reine des paillettes mais je trouve que remplacer Girodel par Fersen n’est pas une bonne idée.
Présidente avec un très large sourire : Mais qui a dit que c’était Girodel que je remplacerais… Mouahahahahaha ! ! ! !

Le reste des participants se joignent à la présidente et se mettent à rire eux aussi. Enfin pas tous… Girodel fait une superbe imitation du poisson hors de l’eau. Et Marie-antoinette vient de s’écrouler sous l’effet du choc. Quant à Fersen, il s’évertue à la réanimer. La pauvre fille revient à elle.

Présidente se calmant un peu : J’ai l’impression que mon idée ne vous satisfait pas…
André, Oscar, Jeanne et Nicolas tous ensemble : Si ! Si ! J’adore cette idée.
Madame De Jarajayes : Elle est un peu extrême cette idée mais c’est vous l’auteur.
Le Général : Quand est-ce qu’on va vraiment se mettre au travail ici ?
Louis XVI : Oh ! Mais c’est impossible ! Si vous ne remplacez pas Girodel alors qui fera la femme ?
Rosalie : Euh… vous croyez que c’est bien… Fersen et Girodel ? Ça me paraît trop invraisemblable.
Jeanne se tournant vers elle : Tu préférerais que ce soit toi et Oscar. Hein !
Rosalie rougissant : Nonnnnn ! Bien… bien sûr que non !
Jeanne chantonnant : Ouh la menteuseuh… elle est amoureuseuh.
Rosalie avec effroi : Jeanne ne dis pas ça ! Bernard va t’entendre !
Jeanne : Mais non ! Il est pas là aujourd’hui. T’avais pas remarqué ? Reprenant sa chansonnette : Elle est amoureuseuh…
Fersen toussotant : Certes oui… ça ferait une histoire…

Il s’arrête un instant et jette un œil sur Marie-antoinette puis vers Girodel dont la bouche continue de s’ouvrir et de se refermer sans interruption.

Fersen poursuivant : Une histoire explosive mais vous n’êtes pas douée pour ce genre-là.
Présidente pensive : C’est vrai que le genre yaoi c’est pas mon fort. En fait, j’ai pas encore osé tenter ce genre-là… Autre chose ?
Jeanne levant la main en bondissant sur sa chaise : Oui ! Moi ! Moi !
Oscar : Eh ! Oh ! Tu rêves ma pauvre ! Si tu crois qu’on va te consacrer une histoire à toi toute seule…
Nicolas : Elle est pas seule, elle est avec moi !
Oscar reprenant : Si tu crois qu’on va te consacrer une histoire à toi et à ton mollusque de mari et bien tu crois encore au Père Noël ! Vous deux, vous n’êtes que des personnages de seconde zone qui ne méritent nullement…
Jeanne : Oh ! Calme Attila ! Je voulais simplement proposer une idée de fic. Et justement tu en serais la vedette.
Présidente : Nous t’écoutons Jeanne.
Jeanne avec un grand sourire sournois : Eh bien, je pensais qu’au lieu de faire le mariage de Fersen et Girodel, on devrait se concentrer sur celui de Rosalie et Oscar !
Rosalie avec affolement et le rouge aux joues : Elle voulait dire Bernard ! Bernard !
Jeanne élargissant son sourire sournois : Non, non. Je disais bien Oscar.
Présidente : Oui mais dois-je vous rappelez que je n’ai pas plus d’expérience avec le yuri qu’avec le yaoi.
Jeanne : Mais c’est en forgeant que l’on devient forgeron chère Présidente.
Oscar : Ai-je droit de 1) poser mon véto sur cette histoire et 2) étrangler La Motte de graisse en face de moi ?
Présidente : Alors je répondrais à ces deux questions par non et non ! Mais si vous voulez bien, je peux vous autoriser à 1) considérer votre réserve sur cette éventuelle fic et 2) teindre Jeanne en blonde pour qu’elle joue votre rôle si jamais la fic se faisait…
Nicolas avec un sourire niais : Oh excellent… Aïe ! ! ! Mais Moumoune…
Présidente : D’autres suggestions peut-être ?

Un silence gêné fait place dans l’assistance.

Présidente : Je vois. Sur un ton très glacial : Si personne n’a d’idées meilleures que le genre yaoi ou yuri, je sens que ça va être grandiose. Je suis une béotienne sur ces genres-là moi… En plus mon truc c’est le romantisme dégoûlinant, les petits noiseaux et les cerisiers en fleurs ! Bref, c’est sûr… je vais aller droit dans le mur avec une histoire pareille. À moins que j’en fasse une parodie ultra kitch et grotesque… mais là, je risque de ne faire rire que moi…
André marmonnant : Plutôt mourir que d’avoir à subir ça…
Présidente : Pardon ?
André se mettant debout et hurlant : Je refuse de participer à une fic pareille !
Présidente avec un éclat maléfique dans le regard : Bah si j’écris une fic pareille, tu n’y seras sûrement pas… mon gars !
André : Mais euh…
Louis XVI : Waaahhh ! C’est génial ! Cool !
Alain : Qu’est-ce qui est cool ?
Louis XVI : Alain est là. C’est pas cool ça ? Fait un clin d’œil, tout fier de lui.
Présidente : Tiens Alain. Tu daignes nous honorer de ta présence ! Alors pas trop dur d’arriver jusqu’ici ? Tu t’es pas perdu en chemin j’espère…

Alain, armé de son grand sourire, rentre dans la salle de réunion et vient s’affaler aux côtés d’André. Il étend ses jambes sur la table et croise les bras derrière la tête.

Alain : Ouais ça va. J'ai réussi à me repérer.
Présidente marmonnant : J’espère bien étant donné que la salle de réunion se trouve juste… Plus fort : EN FACE DE TON BUREAU ! !
Alain : Alors c’est quoi le sujet ?
Fersen : On cherche des idées pour la prochaine fanfic sur Lady Oscar.
Alain : Ah ! Et ?
Rosalie : Girodel a proposé qu’on parle de lui, de lui marié avec Oscar. Une histoire sur leur couple. Avec leurs enfants…

Alain sursaute et faillit tomber de sa chaise. Il lance un regard à Girodel, se tourne vers Oscar puis fixe la présidente et il éclate de rire.

Alain hilare : Mouahahaha ! Sans déconner, vous allez pas écrire une fic pareille ? Mouarf… Le Bichon frisé et le commandant, c’est trop drôle…
André s’écriant : Ah vous voyez que je ne suis pas le seul à trouver cette idée totalement nulle.
Présidente : Certes… Mais tu m’as pas proposé une meilleure suggestion mon grand !
Jeanne : C’est pourquoi je suis intervenue. J’ai eu la judicieuse idée de fournir une intrigue des plus brillantes. A part : Pour ne pas dire géniale en fait. Poursuivant : Une fic narrant le mariage d’Oscar et Rosalie.
Alain : Elle est en âge de se marier la petite puce…
André criant : Tu vas pas me dire que tu approuves cette idée !
Alain : Couché Médor. De toute manière, mon opinion importe peu… C’est Madame la chef qui décide car c’est elle qui écrit. Et elle écrit toujours ce qu’elle veut… fusse-t-il complètement débile… Grand sourire à l’égard la présidente.
Présidente avec un grand sourire aussi mais plutôt mauvais : Vais peut-être envisager une histoire matrimoniale avec toi en vedette Mister Beer.
Alain : Oh grande nouvelle ! Vous seriez capable d’écrire sur quelqu’un d’autre que votre petite couple adoré.
Présidente : C’est à voir… quand on a les bonnes idées…
Alain : Bien une fic sur moi… pourquoi pas ? Mariage donc ?
Présidente : Oui… mariage… Avec la petite puce ou la vénérable belette ? J’hésite…
Alain se penchant vers la présidente, un éclat de défi dans le regard : Quand vous dites vénérable belette vous parlez de qui ? L’ancêtre ? Désigne Grand-mère d’un mouvement de tête. Vous devriez faire une sieste ça vous remettrait les idées en place… Chef. Grand sourire, toutes dents dehors.
Présidente au regard noir : Merci mais je n’ai pas besoin de repos moi… Et mes idées sont parfaitement claires ! Cest gentil de s’inquiéter…
Alain : Bah vous savez, c’est rien… On vous apprécie tant. Votre tâche est si rude. Vous êtes notre si chère Présidente, celle qui écrit nos charmantes aventures. Certes, vous mettez plus de temps qu’un escargot faisant le trajet Paris/Moscou à les écrires ces chères z’aventures mais on ne peut être et une présidente aimée et un auteur efficace.
Présidente sur le point de commettre un meurtre virtuel : Je pense que ça suffit les compliments pour aujourd’hui chère tête de pioche. Revenons à notre réunion. J’en étais à ce projet de mariage entre Alain et Grand-mère.
Grand-mère : Je ne voudrais pas vous faire de la peine ma petite mais aucune personne sensée ne croira à une romance pareille !
Présidente : Hmmm… mais je peux tourner cette magnifique love story totalement improbable en une super… Marmonne la fin de sa phrase entre ses dents. Reprend normalement : Oui ça plaira, ça plaira…
Alain soupçonneux : Dites donc, vous ne songeriez pas à écrire une basher fic sur ma sympathique personne par hasard ?
Présidente en levant les yeux au ciel : Absolument pas ! Et puis quoi encore ?
Alain la fixant les sourcils froncés : Vous envisageriez une kill Alain Fic ? Dans un murmure : Quel être fourbe vous êtes, je le savais…
Présidente un peu agacée : Eh ! Elle était réthorique ma question grand dadais. Mais maintenant que tu m’as mis l’idée en tête, j’avoue que je suis tentée…
Alain marmonnnant : C’est ce que je disais, une fourbe…
Marie-Antoinette : C’est bon alors ? Vous l’avez trouvé votre sujet ? Non pas que ça m’intéresse vraiment, je sers très rarement dans vos fics… mais si vous n’avez plus besoin de nous…
Présidente se tournant vers la reine avec fureur : Quoi encore ?
Marie-Antoinette : Je disais que…
Présidente sèchement : Je sais… encore une question réthorique. Vous avez décidé de tous jouer les guignols aujourd’hui ?
Le Général : Sans vouloir vous froisser chère Présidente, vous êtes un peu responsable de cet état.
Présidente en croisant les bras : Ouais… bon ça va avec les remarques spirituelles ! Pfff… je commence à me demander ce que je fabrique ici.
Oscar s’écriant : Vous n’êtes pas la seule !! Donc si vous avez votre trame pour votre … Mime avec ses doigts des guillemets dans l’air et poursuit : «hypothétique » fic, pouvons-nous en rester là. Y en a qui bosse ici.
Présidente vexée : Je bosse pas moi peut-être ?
Oscar d’un ton doucereux : Oh ! Excusez-moi, j’avais oublié que vous aviez un planning de ministre, tellement chargé que vous fournissez vos suites qu’une fois l’an.
Présidente opinant de la tête : Parfaitement, je suis supra occupée moi… C’est bien pour ça que j’ai besoin de votre soutien.
Oscar toujours sur le même ton : Mais vous l’avez chère Présidente, vous l’avez. Nous sommes à votre service pour garantir le triomphe…
Présidente approuvant en écho : Le triomphe tout à fait...
Oscar poursuivant : De vos excuses minables et vous permettre de poursuivre vos soirées de glandouille. Fait un énorme sourire hypocrite.
Présidente le visage figé : De quoi ? Mais c’est de la calomnie !
Louis XVI tout joyeux : Oh oui ! De l’andouille ! Justement, je commençais à avoir faim.
André : Bah, je pencherai plutôt pour de la pizza. L’andouille c’est bof…
Grand-mère : Mon petit, tu ne sais pas ce qui est bon. De l’andouille avec une bonne purée, voilà un repas gastronomique et bien de chez nous.
Jeanne : Oh non ! S’il vous plaît ! Pourquoi pas commander chez le chinois ? C’est pratique et c’est varié.
Nicolas : Moi je suis pour la pizza. Une trois fromages. Sans oublier du soda et des chips.
Marie-Antoinette : Pouah des chips. C’est gras et c’est mauvais pour ma ligne.
Présidente tapant du poing sur la table : Hé ! Ho ! On est en réunion, je vous rappelle, pas en train d’organiser un pique-nique !
Alain : Rohhhh ! Soyez pas si raide. Ne me dites pas que vous n’avez pas un petit creux ? Hmmm ?
Présidente du bout des lèvres : Mouais… possible… Mais…
Alain : Pas de mais ! Un petit casse-croûte, ça nous remettra d’aplomb. On ne travaille pas bien le ventre vide.
Oscar entre ses dents : Mais pour elle, vide ou non, ça ne change rien. Elle travaille toujours aussi mal.
Présidente qui l’a très bien entendu, d’un ton sec : Museau Playmobile Girl ! Tu vas finir par l’avoir ta fic maritale, avec ribambelle d’enfants et mari bien perruqué.
Oscar la défiant du regard : Des menaces ?
Présidente : Mieux que ça. Des promesses !
Oscar souriant narquoisement : Peuh ! Des paroles oui… Vous en seriez incapable. Rien que l’idée vous donne de l’urticaire.
Présidente frondeuse : L’urticaire, c’est seulement avec certaines plantes tropicales, rassure-toi.
Oscar sûre d’elle : Ben je suis prête à voir ça. Allez-y, montrez-nous un extrait !
Présidente : Euh… là tout de suite ?
Oscar railleuse : Quoi ? On a changé d’avis ?
André avec affolement : Oscar, t’es devenue folle ? Et vous Présidente, vous n’allez pas écrire de telles inepties !! Alain dis quelque chose ? Grand-mère ? Quelqu’un ????
Le Général : Mon garçon, ce ne serait pas la première fois que notre chère Présidente écrirait des bêtises, tu sais…
André au bord de l’hystérie : Peut-être mais Oscar était toujours avec moi dans ces bêtises-là !!!!
Alain : Allons grandi un peu, tu ne peux pas avoir Oscar pour toi tout seul !
André supra vexé se met debout : Oh excusez-moi de ne pas sauter de joie ! J’ai quand même attendu plus de vingt ans pour qu’elle m’aime en retour. Si en plus, je dois aussi supporter des fics où elle finit avec un autre. Merci ! Personne ne pense donc à ma douleur ici ?
Oscar : La tienne je sais pas… mais la mienne oui.
André : Ah ! Vous voyez Présidente… je ne suis pas le seul à souffrir de vos idées tordues.
Oscar : C’est pas tout à fait ça en fait… C’est juste qu’il y a l’autre empafé qui est en train de m’écraser le pied avec sa chaise !
André l’air ahuri : Hein ?
Girodel : Ce qu’Oscar voulait dire c’est qu’une personne pas très dégourdie est malheureusement en train de comprimer l’un de ses magnifiques pieds sous le détestable poid de sa chaise.
Oscar en se tournant vers lui, l’œil mauvais : Au lieu de nous faire une démonstration de français, ça te dérangerait de la bouger justement ta chaise !!!
Girodel poliment : Non bien sûr mais pourquoi ?
Oscar sèchement : À ton avis… l’empafé ?
Girodel réalisant sa faute : Oh… Oh ! Ooooooooooh ! Je suis confus Oscar… c’était votre pied.
Oscar entre ses dents : Merci sombre crétin.
Présidente en s’affalant sur la table : J’en ai marre… je laisse tomber…
André super ravi : Vous abandonnez l’idée de faire une fic maritale avec Oscar et l’autre zouave poudré ?
Présidente en faisant la moue : C’est pas ça du tout. J’abandonne l’idée de faire des réunions. Vos conseils et vos avis sont encore plus minables que les miens… et vous ne faites que m’énerver. En plus, je commence à avoir la dalle.
Louis XVI : Quelle balle ?
Présidente se remettant bien droite : Faudrait te faire vérifier l’ouïe, Louis.

Puis elle sort un paquet de cookies de sous son bureau, l’ouvre et commence à en manger sous les yeux de chien battu de l’assistance.

Louis XVI : Vous savez chère Présidente, moi, c’est Louis tout court.
Présidente qui n’entend pas très clair à cause du bruit de mastiquation : Qui est-ce qui cours ?
Grand-mère en levant un index : Le furet je crois.
Présidente en levant les yeux au ciel : Ouais… ouais… Comme tu dis…

Soudain, sentant certains regards insistants, elle stoppe sa dégustation de cookies.

Présidente agacée : Quoi encore ?
André : Ben euh…
Alain : C’est juste que…
Nicolas la bave aux lèvres : Dites… on peut en avoir nous aussi ?

Se faisant, il s’approche subrepticement du paquet de gateaux et tente vainement de se servir. Mais la Présidente lui file une belle tape sur le dos de la main.

Présidente : Pas touche ! J’ai pas eu une seule proposition valable… Je vais certainement pas me mettre à nourrir des boulets comme vous.
Nicolas boudeur : C’est vraiment pas sympa… On a faim nous aussi. On a un estomac ! Ah si Bernard était là, il nous aurait défendu en organisant de suite une manif’.
Présidente dédaigneuse : Et puis quoi encore ? Pourquoi pas une révolution ?
Le Général promptement : Ne dites pas ça !! C’est bien trop… Poursuit dans un murmure : Délétère pour certains.
Présidente : Sans doute mais la vérité, c’est que ce serait complètement débile d’entamer une révolution pour un paquet de cookies.
Grand-mère : Croyez-en mon expérience d’ancien, les soulèvements peuvent naître de bien peu de choses… Le manque de vin, la pénurie de bigoudis… La fin des haricots.
Présidente : À propos de fin justement… Il est temps d’en finir avec la réunion… En plus, je viens de finir tous mes cookies là ! Et comme j’ai encore faim, j’y mets fin justement. Du coup, vous pouvez disposez sans fin de votre fin de journée… et moi, je vais pouvoir aller me chercher un magnum… enfin !

FIN !
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