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Garnements

[note de l’auteur : Veuillez pardonner cet instant d’égarement, mon côté obscur vient de refaire surface et m’a contrainte à écrire ces quelques lignes. Merci à mes bêtas pour leur participation…Si jamais je plagie involontairement une personne, merci de me le faire savoir et de ne pas m’en tenir rigueur]

! Attention ! Ce qui suit pourrait choquer les jeunes lecteurs !

Grand-mère se leva et voulut se rendre dans la cuisine pour boire un petit verre de lait. Alors qu’elle approchait de la pièce, elle entendit des messes basses… Oscar et André chuchotaient à la faible lueur d’une bougie. S’interrogeant sur ce que complotaient les garnements, elle glissa son oreille contre la porte et écouta attentivement la discussion…


OSCAR : dis André, tu crois vraiment qu’on peut faire ça ici ?
ANDRE : bien sûr… aurais tu peur qu’on nous surprenne ?
OSCAR : tu sais bien que si ça arrivait, la sentence serait terrible … nous serions interdit à vie de ces délicieux moments de plaisir.
ANDRE : écoute, Oscar, moi je suis prêt à prendre ce risque… pas toi ?
OSCAR : très bien c’est toi qui l’auras voulu !

OSCAR : tu comptes t’y prendre comment ?
ANDRE : tu n’as qu’à monter sur moi
OSCAR : mais je…
ANDRE : ne fais pas l’enfant, on l’a déjà fait plus d’une fois
OSCAR : oui mais on était jeunes à l’époque, on ne savait pas toujours bien s’y prendre
ANDRE : je veux bien mais maintenant nous avons plus d’années d’expérience… je pense qu’on est suffisamment doués pour recommencer à nouveau.
OSCAR : d’accord, installe toi que je monte

ANDRE : eh bien ma belle, tu es légère comme une plume
OSCAR : tu crois que je suis bien comme ça ? Est-ce qu’il faut que je me déplace ?
ANDRE : non c’est parfait, mais vas-y doucement
OSCAR : d’accord

OSCAR : je l’ai !
ANDRE : oui, c’est ce que je vois !
OSCAR : je le fais glisser ?
ANDRE : oui, tu peux y aller

OSCAR : finalement, je m’attendais à ce que ce soit plus dur
ANDRE : tu sais, tout est une question de temps : c’est comme toute chose, si on prend son temps, tout devient moins dur !
OSCAR : tu as raison

OSCAR : tu y arrives ?
ANDRE : oui je sens que ça vient
OSCAR : tant mieux, je commençais à m’impatienter
ANDRE : ne dis pas ça… toi tu devais juste ramener tes belles miches !

OSCAR : elle est tellement grosse que j’en ai le souffle coupé
ANDRE : tu en aurais préféré une plus petite ?
OSCAR : non, mais je ne sais pas si je vais réussir à m’enfourner ça ?
ANDRE : c’est facile, si ça coule, tu n’as qu’à lécher !
OSCAR : mais je risque de m’en mettre partout

OSCAR : tu ne vas pas mettre ton doigt dedans quand même !
ANDRE : mais Oscar tu sais que j’ai du mal à résister devant une telle tentation
OSCAR : je sais que c’est délicieux mais un peu de tenue !

OSCAR : eh vas-y doucement… il faut qu’on tienne la nuit !
ANDRE: mm, c’est bon…
OSCAR : c’est vrai, c’est drôlement bon
ANDRE : retournes toi !



ANDRE : tu es vraiment une gourmande…


Le rouge au joue, Grand-mère fit de son mieux pour regagner sa chambre dans le plus grand silence… demain les deux garnements allaient entendre parler du pays et des coups de louche allaient se perdre !



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Mais en réalité….

Oscar et André entrèrent dans la cuisine, discrètement. A cette heure tardive, toute la maisonnée était couchée et Grand-mère, sourde comme un pot, devait être pelotonnée sous les draps.

OSCAR : dis André, tu crois vraiment qu’on peut faire ça ici ?
ANDRE : bien sûr… aurais tu peur qu’on nous surprenne ?
OSCAR : tu sais bien que si ça arrivait, la sentence serait terrible … nous serions interdit à vie de ces délicieux moments de plaisir.
ANDRE : écoute, Oscar, moi je suis prêt à prendre ce risque… pas toi ?
OSCAR : très bien c’est toi qui l’auras voulu !

Les deux garnements s’arrêtèrent devant la haute étagère où leur objet de convoitise était sagement posé… en haut, tout en haut de l’édifice.

OSCAR : tu comptes t’y prendre comment ?
ANDRE : tu n’as qu’à monter sur moi
OSCAR : mais je…
ANDRE : ne fais pas l’enfant, on l’a déjà fait plus d’une fois
OSCAR : oui mais on était jeunes à l’époque, on ne savait pas toujours bien s’y prendre
ANDRE : je veux bien mais maintenant nous avons plus d’années d’expérience… je pense qu’on est suffisamment doués pour recommencer à nouveau.
OSCAR : d’accord, installe toi que je monte


André s’assit sur une chaise et aida Oscar à grimper sur ses épaules, puis doucement il se mit debout et s’approcha de la dite étagère.

ANDRE : eh bien ma belle, tu es légère comme une plume
OSCAR : tu crois que je suis bien comme ça ? Est-ce qu’il faut que je me déplace ?
ANDRE : non c’est parfait, mais vas-y doucement
OSCAR : d’accord

Oscar leva les bras et attrapa l’objet du délit : un petit pot de confiture savamment dissimulé derrière un pot d’épices.

OSCAR : je l’ai !
ANDRE : oui, c’est ce que je vois !
OSCAR : je le fais glisser ?
ANDRE : oui, tu peux y aller

La jeune femme passa alors le pot à André qui le posa directement sur la table, avant de faire descendre Oscar de ses épaules.

OSCAR : finalement, je m’attendais à ce que ce soit plus dur
ANDRE : tu sais tout est une question de temps : c’est comme toute chose, si on prend son temps, tout devient moins dur !
OSCAR : tu as raison

Oscar sortit une cuillère tandis qu’André entreprit l’ouverture du pot, mais le couvercle résistait à l’assaillant.

OSCAR : tu y arrives ?
ANDRE : oui je sens que ça vient
OSCAR : tant mieux, je commençais à m’impatienter
ANDRE : ne dis pas ça… toi tu devais juste ramener tes belles miches !

Une fois le pot ouvert, les deux garnements se coupèrent une tranche de pain afin d’accomplir leur pêché.

OSCAR : elle est tellement grosse que j’en ai le souffle coupé
ANDRE : tu en aurais préféré une plus petite ?
OSCAR : non, mais je ne sais pas si je vais réussir à m’enfourner ça ?
ANDRE : c’est facile, si ça coule, tu n’as qu’à lécher !
OSCAR : mais je risque de m’en mettre partout

André tendit l’énorme tartine pleine de confiture à Oscar qui restait perplexe quant à la manière de l’attaquer. Mais voyant son compagnon prêt à attaquer directement la gourmandise dans le pot, elle le stoppa.

OSCAR : tu ne vas pas mettre ton doigt dedans quand même !
ANDRE : mais Oscar tu sais que j’ai du mal à résister devant une telle tentation
OSCAR : je sais que c’est délicieux mais un peu de tenue !

Faussement, fâché, André prit la cuillère et étala une large quantité de confiture sur la tartine.

OSCAR : eh vas-y doucement… il faut qu’on tienne la nuit !
ANDRE engloutissant le dessert : mm, c’est bon…
OSCAR dos à André: c’est vrai, c’est drôlement bon
ANDRE : retournes toi !

Oscar fit alors face au jeune homme, la bouche pleine, des restes de confiture accrochés à ses fines lèvres.

Après quelques minutes, le pot de confiture fut totalement vidé et deux estomacs furent pleinement repus !


ANDRE : tu es vraiment une gourmande…
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