[Note de l’auteur : les personnages de Lady Oscar appartiennent à Riyoko Ikeda et cette fic est inspirée de l’œuvre de Edward Zwick]
Chapitre 1 : Prologue
L’histoire d’Oscar François de Jarjayes commence quelques années avant la révolution française de 1789, fils cadet du général de Jarjayes, il est nommé colonel de la garde royale peu avant la prise de la bastille. Malheureusement, il assiste impuissant à la riposte des soldats envers le peuple français… peuple qui ne demandait qu’à ne pas mourir de faim. De nombreux affrontements se poursuivirent des mois plus tard, les blessures du corps étaient guéries mais celles du cœur et de l’âme ne le seraient sans doute jamais.
Les années passèrent, amenant avec elles les doutes et les malheurs, les joies et les peines. Un homme était resté fidèle à l’ex-colonel de la garde royale : son sous-lieutenant, Alain Soisson ; il était devenu son ami, son frère mais jamais son confident. Oscar avait laissé le passé ronger son cœur, sa vie. Il ne vivait que pour mourir… enfin. Mourir dans l’honneur pour arrêter de souffrir. Mais le fil du destin en avait décidé autrement : Oscar François aurait pu mourir lors de sa seizième année, après sa grave blessure par balle… mais il avait survécu… c’était il y a huit ans… huit longues années à vivre.
A présent, Oscar répondait inlassablement aux exigences de son père. Après la révolution, le statut de noble fut enterré avec les morts… plus de privilège pour la haute société qui, pour survivre à son tour, devait travailler. L’ancien Général de Jarjayes avait poursuivi son activité : le commerce d’armes, mais ne pouvant plus exercer en France, il avait développé des échanges avec l’extrême orient. Le général fournissait les munitions qui servaient à contenir, ou à provoquer, les conflits dans les pays d’Asie ; exigeant de son fils sa participation.
Le rôle d’Oscar, accompagné d’Alain, était d’apprendre aux troupes à manier les armes achetées. Même si d’un point de vue militaire, Oscar de Jarjayes était un des hommes les plus respectés en matière d’entraînement, il n’en déplorait pas moins le but : le combat et inévitablement, la mort ! Jusqu’à la fin de ses jours on lui demandait de donner la mort, certes indirectement mais…. |