Joies et drames de femme
Une histoirer sans dialogue. Je pense que tout est contenu dans le texte.
1/ Un père intransigeant :
Recommencer, encore et encore ces tâches qui lui étaient fastidieuses. Mener une bande d’hommes à un entraînement dont elle se demandait si le but n’était pas de l’ennuyer elle colonel de la garde. Elle devenait de plus en plus acariâtre et ne parlait plus à ses hommes mais criaient ses ordres. Girodelle son sous lieutenant s’étonnait de ce changement d’humeur.
Il comprenait que Oscar ait besoin de repos mais pas qu’elle se mette à hurler des ordres, et à se mettre en colère dès qu’une situation ne lui plaisait pas, ou que comme lui on tentait de connaître la raison de cette colère.
En ce moment son père lui faisait la morale continuellement. Etre un bon soldat, être l’image de l’honneur que représentait la famille de Jarjayes depuis des générations et mener toujours à bien sa mission. Il lui maintenait une tension terrible. Il exigeait qu’elle se surpasse et fasse passer avant tout sa mission auprès de sa majesté Marie-Antoinette. Qu’elle veille à satisfaire ses moindres désirs. Il lui demandait le soir de lui faire un rapport détaillé de la journée et la punissait si selon lui elle avait mal agi.
Oscar était à bout. Grand-mère et André s’étonnait que le général soit si impitoyable avec son enfant. Ils faisaient tout pour lui être agréable, mais ne pouvait éviter la mauvaise humeur de Oscar qui une fois de plus s’était fait faire des remontrances par son père sur sa conduite.
Oscar bouillait à l’intérieur d’elle même, depuis petite elle obéissait aux caprices de son père qui n’avait pas eu de fils et avait éduquée sa fille cadette en soldat avec la rude discipline militaire qui l’accompagnait. Oscar comprenait sa démarche mais elle ne pouvait s’empêcher de se révolter intérieurement face aux mauvais traitements qu’il lui infligeait.
Madame de Jarjayes avait tenté d’adoucir le sort de son enfant en intervenant auprès de lui mais peine perdue il ne l’entendait pas. Selon lui Oscar était trop laxiste dans l’exercice de ses fonctions il s’employait à remettre au pas sa fille dont il exigeait le meilleur.
Il n’hésitait pas à la corriger avec sévérité en accompagnant ses discours de coups. Une fois il l’avait renversée dans les escaliers parce qu’il ne supportait pas qu’elle le nargue, alors que Oscar ne faisait que se protéger contre ses coups. Telle était en ce moment l’existence pénible de Oscar, qui plus sombre que jamais ne disait mots. André l’accompagnait mais elle ne lui parlait pas, pourtant il voyait qu’elle souffrait et qu’elle en avait assez. L’orage couvait et menaçait d’éclater à chaque instant chez Oscar mais elle ne le laissait pas s’échapper, espérant que l’humeur de son père s’apaiserait les jours suivants.
Donc elle reprenait durement Girodelle dans l’exercice de ses fonctions. Les soldats en pâtissaient eux aussi mais ne disaient mots. |