L ‘ anniversaire d’André
Chapitre un
Depuis qu’Oscar et André s’étaient embrouillés, ils ne discutaient plus et s’évitaient, mais les regards allaient bon train quand ils se croisaient.
Depuis quelques semaines, Oscar était dans ses pensées, distraite, elle repensait aux paroles d’André, « une rose reste une rose » ! (NB : sur se coup-là tu n as pas tort André, je serai toujours ta rose).
Et elle réfléchit : « Moi aussi, André, je t’aime. Là tu m’as réveillée, tu ne le sais pas encore, mais tu vas le découvrir. Dans deux semaines, c’est ton anniversaire mon amour. Oh, Oscar, calme-toi. Je me demande ce que je vais t’offrir cette année, j’ai bien une idée, mais elle risquerait bien de te surprendre. Rien que d’y penser, je rougis. (NB : je pense à ce que tu convoites tant et que tu as déjà vu, mais jamais touché, mdrrrrrrrrr)
Oh Oscar, reprends-toi… »
Quand trois petits coups furent frappés à la porte de son bureau, à la façon dont ils étaient frappés, elle savait qui c’était.
Essayant de se reconcentrer, elle dit : « Entrez ». La porte s’ouvrit et un bel apollon apparut, lui disant « Bonjour colonel ». Oscar le regarda avec une expression inhabituelle dans les yeux. André surpris dit « Tu vas bien, Oscar ? »
« Ne t’en fais pas, une histoire de femme, qu’est-ce que tu veux André », tout en s’approchant de lui.
« Je voulais te demander une permission pour ce soir, si tu le permets ».
« André dis donc, il me semble que tu es de service se soir ».
« Je voulais être libre pour aller écouter Robespierre sur la place Louis XV, histoire de me tenir au courant des idée nouvelles. Et de me distraire un peu. Excuse-moi, je n’aurais pas dû te demander ça ».
Oscar lui prit la main et lui dit : « Ne fais pas cette tête, c’est accordé. Tu veux que je vienne avec toi ? Les routes ne sont plus sûres ».
André de l’autre main lui caressa la joue « Oui bien sûr, ma puce ».
« Tu viens, c’est l’heure de la parade militaire sur l’esplanade, au lieu de dire des âneries ! »
« Pardon, je ne voulais pas te brusquer ».
« André, sache qu’il m’en faut plus pour me choquer ».
Ils partirent ensemble vers l’esplanade.
Alain les regarda en se disant « Qu’ils sont mignons ensemble ». (NB : c’est vraiment un beau couple, même s’il s entête à me dire qu’Oscar est un homme).
Et la parade se passa sans anicroche comme d’hab.
André alla rejoindre Alain « Alors on y va ? »
« Oui, j’ai eu la permission, c’est accordé, et Oscar vient avec moi ».
Alain dit : « Oh, le colonel s intéresse aux idées nouvelles !!!!! »
« Ça te surprend à ce point ? »
« A vrai dire André, j’avais pensé à une soirée entre hommes ! »
« Heu, Alain, Oscar est un homme ! »
« André, arrête de me prendre pour un abruti, s’il te plait !!!!! Oscar n’est pas un homme et tu le sais aussi bien que moi ! Tes yeux, ton comportement, tout en toi ne vit que pour Oscar, tu es amoureux et Oscar a tout d’un homme, mais la carrure et la finesse de son corps ne sont pas du tout ceux d’un homme ! »
« Bon Alain, si tu veux bien, changeons de sujet ! Là je sens que tu vas avoir mon poing sur la figure ! Alors arrête je t’en prie ! »
« Oh ! Ce beau gosse oserait me mettre un pain, pour défendre celle qu’il aime, ha ha ha !!!!!!!! »
André lui décocha le plus beau coup de poing dans la figure jamais reçu !!!!!
« T’es fou, ma parole ! »
« Je t’avais prévenu ! »
« Bon, bon, si tu le prends comme ça, toujours à défendre celle que tu aimes. »
La sonnerie de l’heure du repas retentit, et ils partirent manger.
Le réfectoire était très animé comme d’habitude.
Ceux qui n était pas de garde allèrent se changer, pour sortir.
Oscar fit de même et ressortit en tenue civile, ce n'était plus la même apparence. Elle sortit de son bureau et alla rejoindre André.
Elle l’aperçut de dos en train de discuter avec les autres, et Oscar préféra lui sauter dessus !
André fut surpris par un tel élan ! Ça faisait un moment qu’elle ne le faisait plus !!!
André lui sourit « Tu es prête à ce que je vois ».
Alain dit : « Bon, les tourtereaux, quand vous aurez fini, on pourra y aller !!! » Xpldrrrr de Jean et Lassalle.
Oscar rouge dit à Alain : « A ce que je vois, vous n'abandonnerez jamais !!! »
« Ah, mais colonel, je suis du genre perspicace ! »
« Bon, assez plaisanté, on y va ! »
« Oui Jean, allons-y ».
Arrivés sur place, André et Oscar furent surpris de retrouver Rosalie et Bernard dans la foule, et évidement, Rosalie en voyant Oscar ne put retenir une larme (NB : attention à la noyade mdrrrrrrrr)
Alain fut surpris qu’ils se connaissent !
Robespierre allait bon train et était très convainquant.
André regarda Oscar qui avait l’air très attentive à la discussion, il s'avança et se plaça derrière elle.
Oscar sentit André derrière elle et eut un sourire.
Rosalie donna un coup de coudre à Bernard, « Regarde comme ils sont mignons ».
« Oui ma chérie, ils sont beaux tous les deux ».
La séance prit fin, Alain dit : « Bon, si on allait fêter ça comme il se doit !!!!! »
Jean dit « Allons à notre taverne habituelle ».
« Ok Jean, on y va ! Vous venez colonel ? » demanda Alain avec un sourire.
« Mais bien sûr, Alain ! Et comment !!! »
La soirée fut très animée et enjouée, et même Oscar chanta une chanson de circonstance !!!!
André était subjugué par sa facilité à être à l’aise avec ses soldats.
« Allez colonel, encore un dernier verre !!! »
Oscar dit : « Ok cul sec ! » « Oh colonel, vous êtes vraiment unique !!!! »
« Ça va Oscar ? » demanda André un peu inquiet.
« Oui André, rassure toi ».
« Bon, on va peut-être rentrer !! Il serait peut-être temps, demain boulot !!!! »
« Oui, Lassalle dans quatre jours les congés, hourra ! Nos premiers jours de repos bien mérité. »
Oscar essaya de se lever mais eut quelques problèmes. « Tout tourne autour de moi ». Elle se rassit.
« Oh, Oscar, je crois que le dernier verre était de trop ! »
« Attends ! » Il lui tendit les bras et elle se réfugia dedans !
André lui caressa les cheveux. « Allez, on y va ! »
André souleva Oscar dans ses bras, il était fou de joie ! (Ça faisait des lustres qu’il ne l’avait pas prise dans ses bras).
« Alors André, c’est toujours un homme ! »
« Arrête Alain ! Ça barbe à la fin !!! »
« En tout cas dans tes bras y a pas photo ! » (NB : ne riez pas je sais pas comment on disait à l’époque).
Chapitre deux
André regarda Oscar droit dans les yeux, et lui décocha un de ses beaux sourires. « Ça va, tu vas bien ? »
Pour toute réponse, Oscar se blottit encore plus dans ses bras.
Tous les autres rentrèrent chez eux, et pour certains à la caserne.
Alain regarda André et lui dit « Tu ne vas quand -même pas rentrer à la caserne avec Oscar dans les bras ! »
André dit : « Mais non Alain, je vais le ramener, tu es d’accord Oscar ? » Un haussement de tête pour toute réponse.
« Bon allez, j’y vais. C’est pas tout, j’ai de la route à faire ».
Il monta sur Chevalier et cala Oscar dans ses bras et celle-ci lui fit un beau sourire. Il prit les rênes d’Olivier et se mit en route.
André alla au pas, la belle s’était endormie dans ses bras, elle rêvait. André était heureux et peu pressé de rentrer.
Il arriva devant les grilles du manoir, entra, alla à l’écurie et Pierre fit le reste. « Va, André, occupe-toi de ce que tu as dans les bras ».
« Merci Pierre ».
Il entra dans la demeure, monta doucement l’escalier, bêtement frappa à la porte et machinalement dit « Que je suis idiot, je t’ai dans mes bras ».
Il sourit en la voyant, « Mon Dieu que tu es belle mon amour, surtout quand tu t’abandonnes au sommeil ».
André entra dans sa chambre, la déposa sur son lit, lui enleva ses chaussures, son pantalon (NB : on se calme c’est pour maintenant l’instant x mdrrrrrrrrrrrr).
Il passa ses mimines sous la chemise, histoire de savoir si il y avait les bandes ou pas, eh oui, elles y étaient ces fichues bandes ! Il les retira avec douceur, et la prit dans ses bras, tira les couvertures, la déposa dans son lit, et rabattit les couvertures.
« Dors mon amour », il déposa un chaste baiser sur son front et sortit de la chambre, rêveur.
André se dirigea vers sa chambre, et se dit : « Si ça pouvait être comme ça dans une dizaine de jours pour mon trentième anniversaire ! Car c’est bientôt. Je sais, on s’est brouillés, j’ai mal agi, je me suis mal fait comprendre. Comprends-moi mon amour, c’est dur de taire ce que j’ai au fond de mon cœur, et c’est sorti. Je ne vais toujours pas mieux, mais au moins tu le sais, maintenant, que je t aime ! Et quand tu m’offres des moments comme celui là, je suis le plus heureux des hommes… »
Le lendemain, retour a la caserne.
Et surprise, Bouillé est là, et pas de bon poil !
« Ah colonel je vous attendais, ça fait une heure que je vous attends ! »
Oscar dit : « Monsieur calmez-vous, je commence mon service dans une demi-heure ! »
« Comment osez-vous me répondre ainsi, votre père ne se serait jamais permis ! »
« Ah oui, et bah mon père c’est mon père, et moi c’est moi, point. Veuillez venir au fait monsieur, je perds patience ».
« Veuillez baisser le ton mademoiselle !!! Une femme se tait !!! »
Oscar sentit son sang bouillir, et une magistrale claque retentit !!!!! « Et voilà monsieur, pour vous servir !!!! »
Bouillé allait cogner, quand Oscar lui dit, aussi effrontée : « Monsieur, on ne frappe pas une femme ! » Et toc !!!!
Le général Bouillé faillit perdre son contrôle.
« Bon mademoiselle, votre père sera informé de votre acte ! »
Oscar lui répondit sur le même ton sec « Prenez mes bottes, vous irez plus vite ! Et un Jarjayes n’a jamais fui devant ses responsabilités !!! » (NB : elle a pas peur la fille, quel caractère !)
« Et d ailleurs vous vouliez me donnez quel ordre, monsieur ?! »
« De fermer la salle des Menus Plaisirs ! »
« C’est une plaisanterie monsieur, ce n’est pas en rabaissant le peuple que vous aller y arriver, au contraire, ça ira mal, très mal !
« Depuis quand discutez-vous les ordres du roi ?! Et depuis quand prenez-vous des décisions politiques ? »
« Oui bon, excusez-moi monsieur, mais j’ai du travail ! »
« Je compte sur vous pour que ça soit fait ».
Il sortit en claquant la porte derrière lui et fonça à Jarjayes.
Arrivé là-bas, il demanda à notre pauvre grand-mère : « Est-ce que monsieur de Jarjayes est là ? »
Et la vieille dame lui répondit : « Il est dans son bureau, je vais vous y conduire. »
Grand-mère frappa la porte, le général toujours aussi bien luné, dit « Entrez ! » sur un ton très sévère !
« Voilà monsieur, le général Bouillé désire s’entretenir avec vous monsieur. »
« Bien Grand-mère, faites-le entrer ».
« Bonjour, mon brave ! »
« Bonjour monsieur, quel bon vent vous amène ici ? »
« Eh bien, monsieur, ce n’est pas simple à dire. »
« Allez monsieur, faites donc ».
« Voilà, c’est votre fille ».
« Quoi ? Vous savez qu’Oscar est une fille ! »
« Et oui, mon bon, tout se sait ! »
« Et quel est le rapport entre moi et ma fille, monsieur ».
« Voilà général, votre fille m’a manqué de respect ce matin même, et m’a giflé ! »
Le général de Jarjayes pouffa de rire, éclatant presque, « Oh, ça ne m’étonne pas d’Oscar !!! Incorrigible, mais monsieur, avec tout le respect que je vous dois, pour qu’Oscar agisse ainsi vous avez dû la provoquer, Oscar n’est pas du genre à distribuer des gifles comme ça ! Si vous croyez que je vais mettre des bâtons dans les roues de ma fille, vous faites erreur, apparemment monsieur, nous ne sommes pas en très bons termes, et avec ma fille c’est la même chose !! »
« Si vous n’avez rien d’autre à dire, veuillez sortir j’ai du travail à finir ».
Bouillé était en rage. « Bon, j’irai voir le roi et on verra ! »
« Faites donc, Oscar s’est toujours battue pour la justice et l’honneur ! Et n’oubliez pas de dire pourquoi elle vous a giflé monsieur, l’honnêteté ne tue personne ! Veuillez sortir de ma propriété monsieur ».
Plusieurs jours se sont écoulés, et les congés commençaient ce soir.
A la caserne tout le monde était ravi, et la journée passa sans encombre.
André donna les rênes d’Olivier à Oscar, celle-ci lui dit : « Merci, on fait la course André ? »
« Si tu veux Oscar ».
Et ils partirent au galop en direction du manoir des Jarjayes.
Grand-mère, heureuse, accueillit ses petits comme il se devait, un bisou chacun, et les envoya se laver et prendre un bon bain !
Ils s’exécutèrent sans broncher, avec Grand-mère, c’était peine perdue !
Grand-mère finissait de préparer le repas, avait mis la table et appela tout le monde car c’était prêt !
Tout le monde arriva à table !
« Oh Grand-mère, je crois que tu t’es encore surpassée ! Ça sent drôlement bon Grand-mère ! »
« André a raison ».
« Merci monsieur de ce compliment, c’est rare chez vous. Bon allez, asseyez-vous je vais servir ».
« Merci Grand-mère » dit madame de Jarjayes.
« Alors mes enfants, vous allez faire quoi de vos vacances ! De plus bientôt André a un printemps de plus, que penses-tu, si on organisait une petite fête, ça fait un moment qu il n y a pas eu de fête dans cette demeure ».
« Merci mon général, mais je n y tiens pas trop, je préférerais fêter ça avec mes amis non nobles, vous comprenez monsieur ».
« Merci André, donc sans moi !!! »
« Oscar, arrête un peu de faire l’enfant tu sais bien que je ne fêterais jamais mon anniversaire sans toi ».
« Ah tu me rassures André ! »
André regarda Oscar les yeux dans les yeux, et un sourire se dessina qui n’échappa à Grand-mère.
« André, je me disais qu’on pourrait faire une fête simple, donc avec tes amis et ceux de ma fille, et je pensais aussi à Fersen, vous vous entendez plutôt bien avec lui !!! Et Girodelle, non, ça ne vas pas ? »
« Heu père, vous n’avez pas encore l’intention de me marier avec un des deux ! »
« Mais non mon enfant, j’ai compris que vous ne les aimez pas, c’est un autre que vous aimez n est ce pas ? »
Les joues d Oscar rougirent d un seul coup, si bien que madame de Jarjayes eut un sourire et dit : « Vous voyez ma fille, ce genre de sentiment est dur à cacher, même votre père l’a compris ! »
Oscar éclata alors de rire, et d’un rire joyeux !!!
« Oh mes parents, que vous êtes rigolos, et de qui d’après vous ? »
« Heu, ça ma fille, c’est dur à trouver ! »
« Ah bon père, vous savez ? »
André eut soudain envie de partir de peur de la réponse du général, et des coups de louche de Grand-mère qui n était pas loin !
« C‘est André que vous aimez, n’est-ce pas ? N’ai je pas raison ma fille ? Oscar… C’est bien ça ? »
« Heu monsieur, si on en revenait au sujet initial, l’anniversaire d André ? »
« Bien madame, vous ne voulez pas savoir ! »
« Non, c’est à eux de régler ce problème ! »
« Merci madame ! »
« De rien André ! »
« Bon, mes enfants, on fait simple. J’envois une invitation à Girodelle et Fersen, et vous deux à vos amis. C’est d’accord mes enfants ? »
« Oui père ».
« Mon général ».
Et les parents quittèrent la table. André et Oscar se regardèrent, se défiant du regard !
Un long moment qui fut interrompu par Grand-mère.
« Aller Oscar, monte dans ta chambre te changer pour la nuit, et je vais te préparer ton chocolat ».
« Bien Grand-mère ».
« André, toi tu débarrasses ! Et plus vite que ça ! »
En sortant Oscar donna une bise à André et lui dit : « A tout à l’heure! »
André tout ému ne dit rien et s’activa à sa tâche.
Une fois finie, André alla dans sa chambre se débarbouiller, se changer pour la nuit et se brossa cheveux. (NB : ça ma puce c’est pas un truc que tu fais souvent).
Et Grand-mère gronda André : « Ou es-tu à la fin !!!! »
« Ah, te voilà ! Monte son chocolat à Oscar s’il te plait ! Je dois finir de plier le linge ».
« Bien Grand-mère ».
André monta l’escalier qui menait à la chambre d’Oscar. Il frappa trois petits coups, et attendit la réponse. (NB : depuis leur dispute, André n’avait pas remis les pieds dans cette chambre !!!)
Oscar ouvra elle-même la porte ! André resta figé devant l’apparition devant lui.
Oscar portait une magnifique chemise de nuit brodée par les soins de Grand-mère.
André se dit : « Par saint Georges, qu’elle est belle ! »
Oscar lui fit un de ses plus beaux sourires, et lui dit : « Je t’attendais. Entre mon grand ».
André sentit ses joues rosir sur le coup de l’émotion.
« Tiens Oscar, ton chocolat ».
« Merci André ».
Et il le posa sur le guéridon.
André s’approcha de sa belle et lui tendit la main, Oscar lui prit la main, ça faisaitt longtemps qu’elle ne lui avait pas donné la main.
Ils se regardèrent dans les yeux, et n’avaient pas vraiment envie que cela s’arrête. André pourtant décida de parler : « C’est vrai que tu as un amoureux, je le connais, il est beau et gentil ».
Oscar éclata tellement de rire que ses épaules en étaient secouées.
« Oh André, arrête tu es trop drôle ! Oui, j’ai effectivement un amoureux, et oui, tu le connais !!! »
« Ah, mais qui ? » dit-il avec un peu de désarroi.
Oscar s’en aperçut et cela la faisait souffrir de le voir comme ainsi. Elle se décida de se rapprocher, lui prit la taille et se mit sur la pointe des pieds. Elle lui caressa la joue, et y déposa un doux baiser.
André saisit l’occasion, la serra dans ses bras et approfondit le baiser. Quand ils se séparèrent, André lui dit : « Tu as fait le bon choix mon ange », en lui caressant le dos.
« Ah oui, tu sais qui est mon amoureux ?!!! »
Xpldrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
« Oui, je crois.
Oscar, va chercher ta brosse, je vais démêler tes magnifiques cheveux et te faire un massage, tu veux bien ? »
En guise de réponse, il reçut un baiser.
André voulut l’attraper, mais cette fois elle fut plus rapide que lui et lui dit : « Pour le courrier, on le fera ensemble demain matin ».
Oscar lui donna la brosse.
« Viens, allons dans ta chambre, sur ton lit, comme autrefois ».
André s’assit sur le lit, et Oscar s’installa devant lui.
« Oui, si tu veux, comme ça tu corrigeras mes fautes ».
Il se mit à la tâche et démêla cette magnifique chevelure d’une douceur infinie. Oscar appréciait les gestes d’André, doux et fermes à la fois.
Ils discutèrent de tout et de rien pendant qu’André finissait.
Quand André eut fini, il la prit dans ses bras et caressa sa nuque. De petits rires se firent entendre.
« Tu aimes ça, tu adores mon amour ? »
« Ça me détend, mon ange ».
André caressa ses épaules, la massa doucement par dessus sa chemise de nuit, descendit le long de sa colonne vertébrale, massa ses reins. Oscar se laissa aller, et soupira d’aise !
André, plus audacieux, s’attaqua à ses jambes, lui massa si fermement, qu’Oscar se pencha plus vers lui. André l’attrapa, la déposa devant son torse, lui donna un bisou sur la joue, et continua.
Il releva tout doucement sa chemise de nuit, Oscar, les yeux fermés, se laissa faire. André jubilait.
Tout à coup elle sentit les petites mimines d’André sur sa peau douce, lui caressa son dos, ses aisselles, sa nuque, ses reins, son ventre, remonta là où se trouvaient ses trésors, les attrapa et les massa tout doucement en taquinant les petits bouts qui se durcissaient sous cette caresse.
Oscar rouvrit les yeux, les leva et se coucha un plus sur son lit pour laisser le champ libre à André.
« André, tu les aimes mes petites bosses !! » dit-elle, avec un de ses plus doux sourires et des yeux plus bleus que d’habitude, et un air de défi dans le regard.
« Oui mon amour, ils sont beaux tes trésors, bien fermes en tout cas, même si je ne les vois pas ».
« Ah oui, tu aimerais les revoir ? » Elle éclata de rire et allait se lever quand des bras puissants saisirent sa taille !
« Ah oui, tu veux jouer !!! »
En saisissant Oscar par la taille, il avait la tête au milieu de ses deux trésors qu’il taquina avec sa tête et attrapa ses petits bouts avec ses lèvres !
Oscar attrapa sa tête et lui caressa ses cheveux et son visage. André lui sourit, Oscar en fit de même.
« Je t’aime mon amour !!! » Et elle lui donna le baiser tant attendu d’elle même.
Il y avait tellement de fougue, de passion, d’amour, dans ce baiser, qu’André ne voulut pas que cela s’arrête.
Et quand il prit fin : « Moi aussi mon amour, je t’aime, ma puce, mon soleil de mes nuits !!! »
« André, on dort ensemble comme avant ? Comme quand nous n’étions encore que des enfants ! »
André tenait Oscar par la taille et Oscar avait ses bras autour de son cou. Il lui chatouilla les cheveux et lui répondit « Oui mon amour, tu es sûre, comme des enfants ? On a un peu grandi je crois, mais promis, je serai sage ! » Et il lui donna un chaste baiser.
« Allez, hop mademoiselle, au lit ma rose ! »
Oscar s’exécuta, tira ses couvertures, et se mit au lit. André alla faire sa petite commission. (NB : et oui c’est ça quand on ne prend pas le temps de satisfaire certain besoin de la nature.)
Il revient. Oscar souriait et l’attendait.
Il entra dans le lit : « C’est bien ce que je disais, on a grandi, le lit me paraît plus petit ».
« Au lieu de dire des bêtises, éteins la bougie et couche toi ».
« A vos ordre mon colonel !!!!! » mdrrrrrrrrrrrrrrr. (NB : fallait que je la place celle là.)
Oscar pouffa de rire. « Idiot ! Mon grenadier. » Et elle se mit à sa place sur le torse d’André, et André lui caressa ses longs cheveux et son dos, et avec l’autre bras, encercla sa taille.
Oscar se sentait bien ainsi, à sa place dans les bras de celui qu’elle aime plus que tout.
André continua de la dorloter et Oscar se laissa partir aux pays des rêves.
Au petit matin, André se réveilla le premier, il avait toujours Oscar dans les bras. Couchés tous les deux sur le côté, André la regarda dormir un moment, puis décida de la taquiner un peu, la caressa le long de son corps, rangea un peu ses cheveux, passa la main sous sa chemise et la caressa doucement, massa son épaule et lui donna de petits baisers, sa main baladeuse atterrit sur un trésor. André sourit, il jubilait, il décida de l’attraper et de la mettre sur son torse. Oscar grogna : « André, il est encore tôt ! Encore dodo, s’il te plaît, on ne travaille pas. On est en vacances, laisse-moi encore un peu dormir !!! »
« Non mon amour, je t’aime et j ai bien envie de te le prouver ».
« André, pas maintenant, dodo !! »
André lui dit : « Tu n’as pas envie mon amour, de découvrir d’autres jeux super marrants ! »
Oscar redressa la tête et fut accueillie par un baiser. « André t’as pas fini de me réveiller, il est tôt regarde, il est 6h30 du matin ! Profite encore de dormir avant que Grand-mère ne débarque dans la chambre ! »
« Ah non, mon amour, pas de louche, à quatre jours de mon anniversaire, donc on se réveille tous les deux. Mon ange, je t’aime, laisse-moi te toucher, te découvrir, ma rose ».
Oscar eut un sourire et un regard plein de défi. « Ah oui, tu veux me découvrir ? Tu sais André, je suis comme toutes les femmes, aucune différence ! »
« Non Oscar, tu es très belle, et désirable mon amour ».
Il voulut l’embrasser. « Raté ! » Oscar s’était assise à cheval sur André, lui caressa le torse, lui offrit un sourire et un regard.
« Oh toi, je n’ai pas fini te de découvrir ! »
André eut une idée : puisque la chemise de nuit était remontée, autant l’enlever, il fit semblant de la chatouiller et d’un coup sec défit la chemise de nuit et la jeta à terre.
Oscar se dressa fièrement devant André, fière de l’effet qu’elle faisait à André.
« Alors, vu ta tête, c’est toi qui est subjugué ! » et elle éclata de rire. (NB : pourquoi serait-elle gênée, c’est l’homme qu’elle aime).
André se redressa difficilement pour mieux jouer de ses lèvres. Oscar passa ses bras autour de son cou, et lui dit « Si on allait déjeuner et faire une bonne balade à cheval mon ange ? »
En guise réponse, André bascula Oscar sur le dos et la chatouilla comme il le faisait quand ils étaient petits. Oscar riait de bon cœur.
« Ça marche toujours, tu es toujours aussi chatouilleuse ma chère, tu es sûre que tu veux déjeuner et faire une balade ? Dis ma puce ? »
André était au dessus d’Oscar, la tenait dans ses bras, lui caressa la nuque, et la taquina de doux baisers.
Oscar se sentait si bien, et sous le regard d André, elle se sentait désirable et belle.
Mais ils riaient tellement qu’ils avaient réveillé Grand-mère.
Et évidement, Grand-mère allait les interrompre dans leurs jeux, aussi rigolos soient-ils.
Trois petit coups se firent entendre, et Grand-mère entra, se dirigea vers la chambre les regarda et dit sur un ton très enjoué : « Vous ne changerez jamais, quand vous êtes à la maison, réveillez-vous, allez, debout, au lieu de vous bécoter ! Ce n’est pas un mariage qu’on fête mais un anniversaire !!! »
Tous les deux en cœur : « Grand-mère, on n’est plus des enfants, et on peut faire les deux, non ? »
« Vous n’y pensez pas quand même ! Un mariage en quatre jours ! Ça fait short à préparer !! Et Oscar, tiens, remets ta chemise de nuit pour descendre ».
« Merci Grand-mère ».
« Et toi André, tu n’es pas en tenue d’Adam, j’espère ! N’effraie pas ma petite fille ! »
« Mais non Grand-mère, j’ai mon bas de pyjamas, et puis mon Oscar le verra bien un jour ou l’autre mon trésor ! » dit-il en la regardant dans les yeux. Oscar enfila sa chemise de nuit, se leva et tira sur le bras d’André pour qu’il se lève.
Celui-ci se laissa faire, Oscar tira si fort qu’André atterrit contre elle. Il l’encercla de ses deux bras et lui dit : « Je t’aime, mon amour ».
Pour toute réponse, Oscar l’embrassa passionnément, le tout sous l’œil attendri de Grand-mère. « Bon, mes petits, on y va, je vais servir le petit-déjeuner ».
« On descend, Grand-mère ».
Ils prirent leur petit déjeuner et allèrent se laver et se préparer, chacun dans sa chambre respective.
André était déjà à la bibliothèque en train d’écrire ses lettres à ses invités quand deux bras qu’il connaissait l’enveloppèrent. « Tu y arrives ? Tu veux de l’aide pour la correction ? » André l’attrapa, la plaça sur ses genoux et lui montra la lettre, « Alors colonel, ça va, il n’y a pas trop de fautes ? »
« Mon cher André, non, pour une fois, pas de faute. »
« Ma puce, tu veux bien signer s’il te plaît, j’ai mis le courrier aux deux noms ».
« Oui, donne-moi ta plume. Quand est-ce que je signe madame Grandier sous ta signature ? »
« Ah oui, tu y penses aussi au mariage mon amour ? »
André déposa un baiser sur son front et lui dit : « On verra ça plus tard, d’accord ? »
Oscar fit la moue. « Oh ma puce, ne boude pas. Je veux dire, on le fera après, je t’aime, et ça tu le sais, et pour moi tu es déjà madame Grandier. Tu viens, je vais donner mes invitations, et on va à l’étang ».
« Oui, je te suis, et tu ne perds rien pour attendre ! Et puis, après, il faut que j’aille à Paris ! »
« Ah oui, et pourquoi à Paris ? Je peux venir avec toi si tu veux ! »
« Mon cher ami, et bien non, cette course je dois la récupérer seule.
« Ah oui, ton ami et c’est tout ? Attends un peu ! »
« Non André, on ne joue pas s’il te plaît, arrête ! On n’est plus des gamins turbulents !!! »
« T‘es sûre, mon amour ? »
« Bon, moi je donne le courrier à un messager, et toi tu vas te balader à Paris, puisque tu ne veux pas de moi à Paris ». (NB : André lui fit un sourire qui en disait long).
« Et moi, je vais aider Grand-mère ».
« Bien ok, on y va. » Et ils partirent chacun de leur côté, André donna ses enveloppes à un laquais.
Oscar partit en direction de Paris pour récupérer son cadeau pour sa moitié !
Grand-mère s’activa pour préparer la salle de réception, André se chargea de remplacer les bougies au plafond et sur les murs.
« Alors André, c’est ton plus beau anniversaire, mon garçon ! »
« Oui mon général ! »
« Vu que tu n’as plus l’air sombre avec ma fille qui n’est plus fâchée vu son humeur joyeuse, je vais te dire un secret. André, toi seul peux rendre ma fille heureuse ! »
« Oui père ! C’est tout à fait ça ! »
« Oh, tu es rentrée ma puce ? »
« Tu as le bonjour d’Alain et de Diane, je les ai rencontrés au marché à Paris ». |