INTRODUCTION.
Dans cette fic, il faut considérer qu'Oscar et André sont ensembles, ils se sont avoués leurs sentiments respectifs au moment où Oscar devait prendre sa décision sur le port de l'uniforme. MA ne connaît pas encore André, et ne sait pas qu'Oscar est une femme. Quand à la famille Jarjayes, tout le monde ignore qu'Oscar et André s'aiment. Fersen ne connaît personne. La fic débute au moment du premier bal masqué quand Oscar est jeune capitaine.
LES RENCONTRES.
Ce soir là, Oscar rentrait d'une mission. Elle arrêta sa monture dans la cour de la demeure, et vit aussitôt apparaître André sur le pas de la porte. Celui-ci guetait avec impatience l'arrivée de sa bien-aimée.
An:"Tu reviens tard! La journée à dut être longue, tu as l'air épuisée!
O:- Tu ne crois pas si bien dire, je n'ai envie que de deux choses: un bain...et un baiser!
An:- Oscar voyons, ne parles pas comme ça, quelqu'un pourrais nous entendre!
O:- Et qui? Il n'y a personne ici, mes parents sont en déplacement, et Grand-Mère doit déjà ronfler à cette heure-ci..."
Comme pour démentir ses paroles, un carosse entra à vive allure dans la cour. Les armoiries étaient masquées, aussi Oscar fut-elle surprise quand elle reconnut l'occupante de la voiture!
MA:"Bonsoir capitaine Oscar, j'aurais besoin de vos service ce soir.
O:- Je suis aux ordres de son Altesse
MA:- Accompagnez moi au bal masqué qui a lieu ce soir au château du duc de Gerfaut. Vous assurerez ma sécûrité.
O (bouche bée): -Votre Altesse ne songe pas sérieusement à se rendre à ce bal! Quelqu'un pourrait vous reconnaître et alors...
MA (coupant la parole à Oscar): Oh, ce que vous êtes ennuyeux capitaine! Personne ne me reconnaîtra, regardez (elle plaça un loup en velour noir sur son visage), suis-je reconnaissable ainsi. S'il vous plaît capitaine!"
Bien qu'elle eut du mal à supporter le côté enfant gâté de la dauphine, Oscar l'aimait beaucoup. De plus elle savait que MA s'ennuyait au château de Versailles. Elle n'enviait pas la vie de la dauphine, loin de là. Aussi finit-elle par accepter.
O:"D'accord, mais permettez moi d'emmener avec moi mon meilleur ami André Grandier. Je serai plus rassuré si nous sommes deux à veiller sur vous.
MA:- Tout ce que vous voudrez Oscar.
O:- André, cela ne te gêne pas de nous accompagner au bal?
An (qui était resté dans l'ombre, s'approcha et répondit): -Bien sûr que non Oscar"
A ce moment, les yeux de la dauphine s'illuminèrent. Elle qui n'avait jamais cotôyé qu'un homme très gentil, mais aussi très laid, sentit son coeur se serrer à la vue d'André. Ainsi donc, un homme pouvait être aussi beau...Même le capitaine Oscar, pourtant bel homme, ne lui arrivait pas à la cheville...Ils n'avaient en tout cas pas la même virilité tout les deux (et pour cause!!;))
Oscar et André ne virent pas l'étincelle dans le regard de MA. Ils allaient passer la soirée ensemble finalement, même si elle ne serait pas aussi romantique que prévu.
Plus tard.
Au bal, Oscar regardait avec un certain pincement au coeur le couple formé par André et MA. Cette dernière avait accaparé l'amour d'Oscar et ne le lâchait plus. Comme Oscar aurait voulu être à la place de MA à cet instant! Malheureusement, sa charge de capitaine et la mascarade que lui faisait endurer son père faisaient que jamais elle ne pourrait danser en pleine lumière avec André. Elle soupira.
André lui aussi aurait préféré tenir Oscar dans ses bras.Il savait tout autant que sa belle, que cela leur serait interdit toute leur vie. Les charges qui pesaient sur les épaules d'Oscar n'étaient pas les seules raisons. Il n'oubliait pas qu'elle était noble et lui, un simple roturier. Il soupira et se concenta sur sa cavalière, même si voir Oscar seule dans un coin de la salle de bal lui déchirait le coeur.
Au cours de la soirée, André partit au buffet pour chercher à boire. Un homme profita de ce moment pour demander à MA de lui accorder une danse. Celle-ci accepta. Ils en dansèrent deux,et l'homme entraîna ensuite sa cavalière sur un petit balcon à l'écart. Oscar qui surveillait la scène, s'interposa entre l'homme et la dauphine.
O:"Doucement Monsieur, veuillez décliner vos titres je vous prie!
Ho:- Ce serait plutôt à vous de le faire! Comment osez cous interrompre notre discussion!
O: - Oscar François de Jarjayes, capitaine des gardes de sa majesté. Si vous désirez vous entretenir avec Madame, demandez une audience à Versailles!
Ho: - Les gardes royales? Versailles? Oh mais alors...Pardonnez mon arrogance madame la dauphine. "
Et il se retira précipitamment. Oscar décida que la soirée avait assez duré. Elle chercha André du regard, lui fit signe et ils s'en allèrent, raccompagnant la dauphine jusqu'au carosse.
En chemin, l'homme les rattrapa. Il demanda à Oscar la permission de lui parler quelques instants? Celle-ci dit à André de partir devant et regarda l'homme.
O (froidement): "Que voulez vous monsieur, parlez, je suis pressé!
Ho: - Hans Axel von Fersen, pour vous servir, je n'ai pas eu le temps de me présenter tout à l'heure.
O: - Enchanté monsieur. Passez une bonne nuit"
Elle s'appretait à tourner les talons lorsque l'homme la retint par le bras. Puis il la fit se retourner.
O (furieuse):"Monsieur! Veuillez contrôler vos gestes!!
F:- Pardonnez ma brusquerie Mademoiselle...
O:- Vous déraisonnez à présent!
F:- Bien que vous vous cachiez habilement sous ces vêtements militaires, la finesse de vos traits et votre grâce naturelle vous trahisse. Je voulais vous rattraper pour vous dire que votre beauté ne me laisse pas indifférent: je crois que je vous aime capitaine!"
Oscar à ces mots éclata de rire, puis partit retrouver André. C'était la meilleure de la soirée!
Dans l'ombre, Fersen la regarda partir. Il se jura à lui même que cette femme serait un jour la sienne, quels que soient les moyens qu'il lui faudrait employer...
Dans son carosse, MA se damndait pour sa part comment elle pourrait attirer André le roturier dans ses filets, sans que personne à la cour ne soit au courant...
André et Oscar, loin de ces considérations, se regardèrent amoureusement tout le long du trajet qui les ramena à Versailles puis à Jarjayes, avant de se laver et de se glisser au lit, bien au chaud dans les bras l'un de l'autre... |