14 juillet 1790
Une femme se trouvait devant les restes de la Bastille. Dans son regard clair, on pouvait lire beaucoup d'émotions.
Elle se remémorait les cris, le feu, la peur et le sang. Elle se souvenait de l'excitation du peuple à l'idée de s'emparer d'un des symboles du pouvoir.
C'est à la place où elle se tenait à présent qu'il s'était écroulé. Touché par de nombreuses balles, ses soldats l'avaient transporté à l'abri dans une ruelle. Il était mort là-bas, soldat finalement anonyme... Personne ,à part ses proches, ne s'était plus soucié de lui lorsque la Bastille était enfin tombée.
Ce n'était pas plus mal finalement...
Une main d'homme vint se glisser dans celle de la femme. Elle savait que c'était lui. Contrairement à ce que tous le monde pensait (y compris elle), il n'était pas mort le 13 juillet.
"Tu penses à l'année dernière?
- Oui.
- Ne sois pas triste.
- Je ne le suis pas André. Le colonel est mort ce jour là, mais il a permi à la femme de naître.
- Je t'aime Oscar.
- Je t'aime André"
Main dans la main, ils s'éloignèrent. Oscar avant de partir avait déposé une rose blanche près du mur où le colonel avait trouvé la mort. |