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Fanfiction de LADY OSCAR : Au delà des masques

! attention !
Certains passages pourraient choquer les plus jeunes lecteurs



Prologue

L’histoire est reprise en supposant que la
vérité sur la nature d’Oscar n’est pas dévoilée à André. Oscar et son compagnon
de jeu et d’armes sont élevés ensembles dès leur plus jeune âge comme deux
garçons, et les seuls à savoir qu’Oscar est en réalité une femme sont ses
parents, sœurs et Grandmère.



Au fil des années, les deux garçons rivalisent d’intelligence
et d’habileté dans leurs jeux d’armes. Oscar, bien que plus frèle que son
compagnon, compense par son agilité et sa vitesse ; mais son corps reste
un corps élancé et ne peut en aucun cas rivaliser avec le corps virile de son compagnon. André, de son côté, a gagné en
force et maintenant sa carrure impose sa présence auprès d’Oscar.



 

Le bal

L’histoire reprend quand Oscar
décide de porter une robe pour le bal où elle y rencontre Monsieur de Fersen
(bien sur dans cette version, André n’a pu l’admirer descendre les escaliers et
la sortie d’Oscar du château des Jarjayes s’est faite dans la plus grande
discrétion
)



Au cours du bal, Fersen invita cette magnifique inconnue qui
embrasait tous les regards de la cours. Elle semblait sortie d’un rêve dont on
ne veut pas se réveiller. Dans les bras de Fersen, Oscar n’osait dire un mot ou
faire un geste : cette femme ce n’était pas elle, c’était une invention,
l’invention de son cœur ; et surtout elle ne devait pas être reconnue au
risque d’être brisée comme une poupée de porcelaine.



Mais son cœur commençait à flancher, ces mots que Fersen lui
glissait à l’oreille, la proximité de son corps près du sien… Soudain ce fut le
choc, il fallait qu’elle parte, elle devait se sauver, se protéger, fuir cette
femme qui n’est pas elle. Elle était Oscar François de Jarjayes, colonel de la
garde de sa majesté. Elle saurait surmonter cette épreuve comme toutes celles
qu’on lui avait déjà imposées, pourtant elle se sentait seule, si seule. Elle
voulait à jamais fuir cette vie qu’on avait créée pour elle ; elle voulait
disparaître … à jamais.



A présent elle courrait à travers les jardins du château,
faisant son possible pour éviter les promeneurs et différents couples enlacés
près des bosquets. Elle n’avait qu’une envie : quitter cette robe ample
qui entravait ses mouvements et lui compressait le corps au point d’avoir des
difficultés à respirer. Au fil des pas, des cheveux s’échappèrent de sa coiffe,
ses escarpins et sa robe se salissent de poussière, et des larmes envahissaient
ses beaux yeux bleus et ses fines joues.



C’était le visage baissé qu’Oscar se précipita au coin d’un
chemin, cherchant à mettre au plus vite fin à son calvaire. Soudain ce fut le
choc : elle s’aperçut d’un obstacle face à elle mais n’eut pas le temps de
réagir. Elle fut percutée de plein fouet par ce qui lui semblait être une
montagne et se retrouva tant bien que mal, rattrapée de justesse dans sa chute
par deux mains puissantes.



Elle commençait à reprendre ses esprits, quand elle se rendit
compte que ce qu’elle avait pris pour un roc était en fait un homme, paraissant
sorti de nulle part, habillé de couleur sombre qui le rendait presque invisible
dans ce jardin empli de pénombre. Elle essaya de voir le visage de l’inconnu
mais elle fut incapable de l’identifier : était-ce la nuit ou un masque
qui dissimulait son visage, elle ne saurait le dire. Elle se demandait même si
elle n’était pas en train de rêver : cet être était-il bien réel ou il
s’agissait-il d’un fantôme de l’ombre.



Finalement l’homme il se mit à parler, Oscar réalisa alors
qu’il était bien réel, sa voix était grave et posée voire apaisante.



INCONNU : tout va bien mademoiselle ?



Oscar sursauta au « mademoiselle », puis réalisa où
elle était et ce qu’elle était venue faire à ce bal



OSCAR hésitante : euh… oui … enfin je crois



INCONNU : vous ne devriez pas courir tête la première dans la
nuit, vous pourriez vous blesser



Oscar sentit brusquement ses larmes se tarirent : cet
homme la traitait comme une gamine impulsive ; mais pour qui se
prenait il celui là



Sentant que l’inconnu la remettait sur ses pieds, elle se
dégagea prestement de son étreinte pour le fusiller du regard



OSCAR: avant de me faire la morale, vous devriez vous aussi
prendre en compte les promeneurs en évitant de les agresser au coin des chemins



L’inconnu n’en revenait pas : il avait tout fait pour se
montrer le plus discret possible, pour ne pas être aperçu par quiconque et
cette femme croyait qu’il s’était sciemment mis au travers de sa route pour je
ne sais quelle agression. Sur qu’elle folle était il tombé ?



De son côté, Oscar reprenait peu à peu son souffre et tentait
désespérément de remettre sa toilette en place.



Remarquant sa gène l’inconnu commença
à examiner la jeune femme. Sa première remarque fut qu’il ne l’avait jamais vu
à la cour, était ce son premier bal ? La réponse était sans doue
« non » car, malgré son allure de sauvageonne endimanchée, elle
semblait avoir une prestance qui révélait son habitude à fréquenter la cour. Certes,
après une course qui avait dû être effrénée, sa robe avait perdu de son éclat
mais il remarqua la finesse de cette toilette parfaitement adaptée à un corps
délicat. Le regard de l’inconnu remonta au visage d’Oscar : des mèches
blondes flottaient hors de la coiffure sage qu’elle devait arborer quelques
heures auparavant, lui donnant ainsi un coté espiègle. Puis il croisa son
regard : il crut y percevoir une étincelle, un défi mais aussi beaucoup
plus en profondeur une tristesse sans fin, un cœur qui ne cessait de saigner. Une
ombre passa son visage quand il vit les grands yeux rougis d’Oscar.



Elle ne remarqua aucun signe lui permettant d’identifier cet
homme aussi se sentit elle de plus en plus mal à l’aise sous son regard. Elle
voulait rompre rapidement ce lourd face à face.



« Bonsoir » dit elle sèchement



L’inconnu voulait la retenir, comprendre ce qui avait pu lui
arriver pour qu’elle soit dans un tel état mais il n’était pas venu au château
pour ça et ne devait pas s’y attarder au risque d’être démasqué. Aussi se contenta
–t-il de répondre à son bonsoir et de la laisser s’évaporer aussi rapidement
qu’elle lui était apparue.



Cependant, alors que l’homme était encore immobile comme
tétanisé par son apparition, il entendit « vite le masque noir… il a
dérobé les bijoux de la comtesse ». Il réalisa le danger et se mit en hâte
de se trouver un abri avant de se faire prendre. Finalement la nuit n’avait pas
était si bonne depuis fort longtemps pensa-t-il.



 

 

Review Au delà des masques


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