.Respirer
Cela aurait pu être un magnifique couché de soleil, si autour de lui ,il ne voyait pas ces flammes manger petits à petits le tout Paris .Des cadavres à l’allure indescrïptible jonchaient sur le sol .Le soldat manquait de souffle a force de courir comme un fou ,malgré le dégoût que lui importait de voir tous ces morts, il espérait ne pas voir celui de son amie et porta sa voix dans les hautes flammes afin de l’appeler mais rien n’y fait…
Londres,1795
Le réveil est toujours brutal lors de ces nuits agités, après avoir prit un petit instant pour mettre en forme ,il posa son regard sur sa compagne de lit, qui n’avait pas encore refait surface même si les années passaient il la trouvait toujours aussi belle, il l’aimait toujours autant .Sa femme se trouvait dans ses bras ,la tête posé sur son torse, André songea a comment ils étaient sorti indemne de ce conflit atroce qu’on nomme la révolution.
Il s’ était cru mort mais se réveilla dans sa chambre dans la demeure des Jarjayes, le premier visage qu’il fixa étrangement était celui d’Alain avant de croiser celui de Rosalie et de Grand-mère qui pleuraient de joie de le savoir vivant, les premiers mots qui sortirent péniblement de la bouche de jeune homme :
- Ou est …Oscar, est qu’elle est… vivante ?
- Elle est juste à en face de toi répondit Alain avec un grand sourire.
En effet sa douce se trouvait sur un fauteuil ,il l’observa un moment, elle semblait dormir paisiblement ,il aurait voulus la prendre immédiatement dans ses bras, mais il était encore faible physiquement. André demanda ce qui c’était passé à son ami
- Tu t’étais évanouis sans doute terrassé par la douleur, tu as été opéré dans l’urgence pas un médecin et un chirurgien qui faisaient parti de nos alliés mais tu as du de la chance de t’en sortir ,tu y serais passé.
- Et Oscar que lui est-il arrivé ?
- C’est elle-même qui te l’expliquera ce que je peux te dire c’est que le lendemain nous avons participé à l’attaque de la Bastille, nous avons gagné
- C’est vrai ?c’est merveilleux….
Après cette discussion, Oscar se réveilla et immédiatement posa son regard sur André, ils se sentirent gagné par l’émotion d’être sortit victorieux et pouvoir enfin être ensemble, Oscar se dirigea vers lui ,s’assit sur le lit, posant la main sur la sienne, tous deux se regardèrent avec une infini tendresse.
Je crois que nous devrions les laisser tous les deux chuchota Alain aux deux femmes ,qui pensèrent la même chose.
- Mon amour nous sommes tous les deux vivants dans une nouvelle époque qui vient de naître c’est formidable dit André avec douceur
Oscar lui fit oui de tête ,nous allons enfin pouvoir être ensemble et pour toujours lui dit-elle. Ils s’embrassèrent avec douceur ,hélas un autre malheur vient sonner à leurs portes le Général de Jarjayes était mort durant la chute de La Bastille, à la recherche de sa fille et de son serviteur durant le 13 et 14 juillet, une balle perdue l’avait atteint .
Sa fille pleura sa mort en compagnie d’André qui lui devait beaucoup de choses et l’avait toujours considéré comme une sorte de père. Durant cinq mois Oscar et André se reposèrent, ils le pouvait maintenant , un jour Oscar lui confia
- André je voudrais partir de la France avec toi, que nous aillions une nouvelle vie ailleurs
- Tu es sur de ce que tu me dis demanda André
- Oui et devenons Monsieur et Madame André Grandier si tu le souhaite toujours
- Comme si tu le savais pas.
Ils se marièrent en compagnie de leurs amis discrètement un 25 décembre 1789^_^ dans une petite chapelle près de Versailles après ils firent leurs au revoir à Alain, Rosalie et Bernard à qui ils confièrent la demeure, Grand-mère décida de rester en France près du jeune couple qui allaient bientôt devenir de futurs parents.
Avec l’héritage qu’Oscar toucha pour le décès de son père, ils décidèrent d’embarquer en Angleterre, c’est en janvier 1790 qu’on vit arriver ce jeune couple d’étrangers dans Baker street, ils furent accueillis avec gentillesse par les habitants, André et Oscar décidèrent de pas révéler leurs passés en France.
André trouva un travail de secrétaire dans un grand journal londonien et Oscar sa vie changeait , neufs mois après leurs arrivé , elle donna naissance à un petit Axel ,qui hérita de sa mère la chevelure d’or et de son père il reçu les mêmes yeux ,sinon il était un beau mélange entre ces deux êtres, quand Oscar lui parla de ce nom a donner à André ,il en fut perplexe.
- Mais pourquoi veux tu l’appeler comme ça ?
- Parce que sans lui tu ne saurais peut être plus de ce monde.
André se remémorant ce douloureux souvenir de l’attaque du carrosse près du carreaux du temple ,où il lui avait sauver la vie,il lui devait bien ça .Il lui accorda le vrai ,c’est ainsi qu’ils vivaient enfin heureux mais défois les mauvais souvenirs pouvaient revenir comme ces cauchemars que faisait André ou Oscar, le passé ne s’oublie pas.
- Papa j’ai faim fit une petite voix se retournant de coté André aperçus son fils réveillé
- Chut ne réveille pas Maman sinon tu sais qu'elle va se transformer en ogresse chuchota André avec un sourire malicieux.
- Ah non ne me prend pas pour un idiot dit Axel faussement énervé comprenant que son père voulait plaisanter. |