Chapitre 1 : L'erreur de Giraudel.
Soldat : Colonel de Jarjaye, la reine vous mande en sa présence !
OJ : bien, j'y vais. Giraudel !
VG : Oui ?
OJ : Continuez l'entraînement sans moi, je vais voir la reine, je reviens.
VG : Bien.
Oscar tourna les talons et s'éloigna en direction du château de Versailles. Giraudel la regarda s'éloigner, elle qui le commandait, qui l'avait battue. Elle qu'il aimait tant pour sa force de caractère et la poigne avec laquelle elle magnait les soldats. Elle était si belle, si naturelle, la fille de Mars en personne. Soudain, il se reprit et retourna à son travail, soit commander l'entraînement.
Oscar revint quelques minutes plus tard et reprit le commandement aux côtés de Giraudel. La fin de journée se passa tranquillement pour les deux officiers. Le soir venu, Oscar interpella André.
OJ : André, pars sans moi ! Je dois finir des rapports avec Giraudel et Grand-mère a besoin de toi. A tout à l'heure.
AG : Très bien, Oscar. A tout à l'heure.
André partit et Oscar resta seule avec Giraudel pour faire ses rapports. Ils passèrent une soirée ennuyeuse, mais Giraudel était heureux d'être en tête à tête avec son colonel. Il se prit à a contempler. Elle était penchée sur sa feuille, concentrée, inscrivant soigneusement tout ce qu'elle avait remarqué. Il admira ses beaux yeux bleus concentré sur ce qu'elle faisait, ses jolies boucles blondes qui tombaient de façon un peu désordonnée. Giraudel rêvait.
OJ : Giraudel !
VG : Oh, oh… Oui, Oscar ?
OJ : Vous rêvez ?
VG : Heu… je… Excusez-moi Oscar, je me re-concentre.
OJ : Bien.
Ils achevèrent rapidement leurs rapports. Giraudel s'étira.
VG : Ah ! Ces rapports, moi ça m'épuise !
OJ : Moi aussi, Giraudel, mais que voulez-vous ? Le roi y tient. Il peut ainsi contrôler la bonne marche de son armée.
VG : Je sais. Bon, rentrons.
OJ : Hmm, oui.
VG : Puis-je… vous raccompagner ?
OJ : Si vous le souhaitez, Giraudel.
Giraudel et Oscar allèrent côte à côte, silencieux, jusqu'à la demeure des Jarjaye Une fois qu'ils y furent arrivés, Oscar proposa à Giraudel de venir prendre un verre de vin avant de partir. Ils s'installèrent dans le petit salon et burent un peu. Puis ils discutèrent de tout et de rien, surtout de la caserne. Soudain, alors qu'Oscar posait son verre sur la table, Giraudel lui prit le poignet.
OJ : Giraudel ? Mais qu'est-ce que… ?
Giraudel l'attira à lui et l'embrassa. Oscar le gifla furieusement.
OJ : Giraudel, mais qu'est-ce qui vous prend ?
Mais Giraudel la serra à nouveau contre lui.
OJ : Non, non !
VG : Laissez-moi vous aimer, ma beauté, mon amour. Laissez-moi vous prouver quel est mon amour !
OJ : Non, non !
En le repoussant, elle finit par tomber sur le sol. Mais il la releva par les poignets et l'embrassa à nouveau. Soudain, une main puissante les sépara. André venait d'intervenir. Il allait frapper Giraudel de son poing quand…
OJ : André, arrête ! Ne laisse pas ta colère te dominer. Laisse-le s'en aller. Partez, monsieur de Giraudel ! Ne revenez jamais en ces murs.
Giraudel s'éloigna vers la porte. Sans se retourner, tête baissée, il dit :
VG : Pardonnez-moi, Oscar. Je vous jure que jamais ça ne se reproduira.
Et il partit. |