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Chapitre 1 : Un ami douteux

André rêvait dans l'écurie. Aujourd'hui, on était dimanche. Le jour que, André le savait, Oscar passait en tête à tête avec ses parents. Elle l'avait plusieurs fois invités à ces réunions dominicales, mais André savait ben que, même s'il était accepté comme membre de la famille, il y avait des choses auxquelles il ne pouvait pas prendre part. Et celle-ci en faisait partie. Or, ce jour là, Oscar entra dans l'écurie, habillée particulièrement bien comme chaque dimanche.
AG : Tu as besoin de moi, Oscar ?
OJ : Mes parents veulent aller rendre visite à leurs vieux amis : les Tensin. Ils voudraient que tu nous y emmènes. Peux-tu sortir la voiture ?
AG : Naturellement.
OJ : Merci, André.
En très peu de temps, la voiture fut prête et l'on se mit en route. André ne les avait pas conduit depuis longtemps chez Marc Tensin, mais il se souvenait bien de la route. Il les y avait conduits la dernière fois il y avait plusieurs mois, mais il soupçonnait que ce délai était du à la plus jeune sœur aînée d'Oscar, encore à la maison des Jarjaye, qui répugnait à se rendre chez les Tensin. André soupçonnait que la cause était qu'il n'y avait pas de jeune fille de son âge à Tensin. La jeune femme, Marie, s'était mariée un mois plus tôt. L'arrivée des Jarjaye fut très bien accueillie.
MT : François !
FJ : Marc !
MT : Bienvenue, je suis heureux de te revoir !
FJ : Et moi donc, Marc.
Oscar descendit.
MT : Oscar, dis donc, qu'est-ce que tu as grandi. Alors, il parait que tu es Colonel, maintenant ? Je veux tout savoir !
OJ : Je vous raconterai tout, monsieur Tensin.
On salua aussi la femme de Marc, Lydia. Puis, Marc s'adressa à une soubrette qui passait.
MT : Ma fille, apporte-nous le thé au salon, je te prie !
Soubrette : Bien, monsieur.
Oscar se retourna de surprise en entendant la voix et observa la soubrette partir vers les cuisines.
OJ : Père, monsieur Tensin, excusez-moi, mais… je voudrais vérifier quelque chose.
MT : Vas-y, fais comme chez toi, mon cher enfant.
OJ : Merci, monsieur.
Oscar s'en alla en cuisine et apostropha la petite soubrette qui préparait le thé.
OJ : Rosalie ?
Celle-ci se retourna.
RL : Oscar ?
Rosalie se jeta dans les bras d'Oscar.
OJ : Je savais bien que je t'avais reconnue. Mais que fais-tu ici, chez un ami de mon père ?
RL : Monsieur Tensin est un ami de votre père, Oscar ? Je l'ignorais.
OJ : Et oui. Raconte-moi ce qu'il s'est passé. Comment t'es-tu retrouvée ici ?
RL : Et bien, vous vous souvenez de la voisine chez qui j'étais ?
OJ : Hmm.
RL : Elle est décédée.
OJ : Oh, je suis désolée.
RL : Pas tant que moi. Néanmoins, j'ai du me trouver du travail. Ici, on m'en a proposé et voilà.
OJ : Oui, je comprends. Mais pourquoi ne pas rentrer avec moi ? Ta chambre est toujours disponible, tu sais.
RL : Je sais, mais… je ne voudrais pas vous déranger.
OJ : Que me dis-tu là ? Tu sais bien que…
MT : Et bien, Rosalie, que fais-tu donc, nous attendons ?
RL : Pardonnez-moi; monsieur, mais c'est que mademoiselle de Jarjaye est venue me voir. Je travaillais chez elle avant, et…
MT (regardant Oscar) : Mademoiselle de Jarjaye ?
OJ : Je sais que vous êtes surpris que Rosalie connaisse mon secret, monsieur, mais…
MT : Je suis moins surpris que Rosalie le sache que je ne le sache pas, moi-même.
OJ : Vous l'ignoriez ?
MT : Et oui, morbleu, que voilà une chose amusante ! Le colonel de la Garde Royale et fils de mon meilleur ami, une femme. Voyez-vous ça ! (Il éclata d'un rire franc) Et bien, ma fille, peux-tu nous apporter ce thé maintenant ? Et toi, mon enfant, que dirais-tu si, après avoir bu notre thé, nous allions nous promener tous les deux, comme quand tu étais petit.
OJ : J'en serais ravie.
RL : J'apporte le thé tout de suite, monsieur.
Oscar et Marc Tensin se rendirent au salon, suivis par Rosalie. Après avoir pris le thé, Tensin annonça qu'il emmenait Oscar se promener.
MT : François, toi qui aime tant lire, si tu veux tu peux aller voir notre bibliothèque. Tu n'auras qu'à choisir quelques livres à m'emprunter.
FJ : Volontiers.
LT : Et moi, je m'occupe de cette chère Louise, n'est-ce pas ma chère, nous allons rester entre dames.
LJ : Bien volontiers.
Marc et Oscar sortirent. En sortant, ils croisèrent André qui veillait sur les chevaux.
OJ : André ?
AG : Oui, Oscar.
OJ : Va à la cuisine. Je gage que tu seras surpris par qui tu y trouveras.
Et elle partit avec Tensin. Marc emmena Oscar au jardin et lui fit admirer ses fleurs avant de la conduire à un petit chalet au fond du jardin.
MT : Ce chalet est mon secret, Oscar. Et j'ai décidé de le partager avec toi.
Oscar était ravie d'un tel écart pour elle. Mais dès qu'ils eurent pénétré dans le chalet, Marc Tensin changea de ton. Il commença par verrouiller les portes, interdisant toute sortie. Oscar, occupée à admirer l'intérieur, n'y prit pas garde. Ensuite, Tensin attrapa la jeune fille par derrière.
OJ : Mais qu'est-ce qui vous prends, monsieur Tensin ?
MT : Laisse-toi faire, petite Jarjaye.
Il l'allongea sur le lit. Oscar se révolta, tenta de le repousser, mais Tensin avait tout prévu. Il parvint à attacher ses poignets et ses chevilles au bord du lit. Il commença à lui arracher sa chemise.
MT : Tu es à moi, Oscar de Jarjaye.
Oscar tremblait, elle ne s'était jamais sentie aussi impuissante.
AG : Rosalie !
Rosalie se jeta dans les bras d'André, comme dans ceux d'Oscar.
RL : André, je suis si contente de te revoir !
AG : Rosalie, mais que fais-tu ici ?
Pour la seconde fois, Rosalie raconta son histoire.
AG : Je suis désolée pour toi, mais reviens chez nous. Je suis certain qu'Oscar sera d'accord avec moi.
RL : Mais…
Une autre soubrette intervint.
Soubrette : Tu devrais partir tant que tu le peux encore, Rosalie. Pour l'instant, tu es trop nouvelle, le maître ne t'a pas encore remarqué, mais cela ne saurait tarder.
AG : Que voulez-vous dire ?
Soubrette : Ce que je veux dire, c'est que ce Tensin n'est qu'un sale porc. Dès qu'il rencontre une jeune fille, il n'a plus qu'une idée en tête. Et je ne vous mens pas. Toutes, nous y sommes passées. Pour Rosalie, ce n'est qu'une question de temps.
RL : Oh, mon dieu ! Il est parti avec Oscar !
AG : Ne t'en fais pas. Il a toujours été charmant avec Oscar. Elle l'apprécie beaucoup.
RL : Mais, avant, il ne savait pas que c'était une femme. Il l'a appris alors que nous discutions, Oscar et moi.
AG : Que dis-tu ?
André afficha un air inquiet et se précipita à l'extérieur.
Oscar tremblait de plus en plus. Elle était déjà nue et il ne faudrait plus longtemps avant que son agresseur le soit. Non, il ne pouvait pas..., il n'avait pas le droit…
OJ (implorant) : Non, ne me touchez pas !
Tensin se retourna vers elle, affichant un sourire diabolique.
MT : Tu es de loin la plus belle. Je crois que je ne vais pas regretter.
OJ : Non, non !
MT : Pff, tu peux crier. D'ici, personne ne peut t'entendre.
OJ : Nooooooooooonnnnnnnnnn ! Annnndré !
Mais il était trop tard, Marc était déjà sur elle, commençant à la caresser partout. Pour l'empêcher de crier, il posséda ses lèvres en un odieux baiser qui remplit la jeune femme de dégoût. Elle ferma les yeux, tentant de se persuader qu'il s'agissait d'un cauchemar. Soudain, le corps qui pesait sur elle fut éloigné d'elle brusquement. Elle entendit un bruit de coup et osa ouvrir les yeux. Face à elle, la protégeant de son corps, André était sur le point de rouer son agresseur de coups.
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