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Lady Oscar > Action/Aventure > Dans des pays lointains. >
Chapitre 1 : Roi étranger.

Oscar était très curieuse du bal qui allait se dérouler en ce jour au château de Versailles. En effet, on accueillait à Versailles le roi d'un pays lointain. Oscar savait que la reine n'était pas très heureuse d'accueillir cet homme. Marie-Antoinette n'appréciait guère les coutumes de cet étranger. Pour ce qu'Oscar en savait, les femmes, chez lui, vivaient recluses et ne pouvaient se montrer en public que dissimulées sous d'épais manteaux ou d'épaisses capes et masques. Sachant que ce pays était un pays chaud, Oscar plaignait beaucoup les femmes de là-bas. On disait aussi que le roi devait avoir plus de trois ou quatre femmes, tout comme la majorité de ces sujets. Les couples monogames étaient rares dans ce pays. Néanmoins, il avait fait un long voyage pour venir rendre visite au Roi Louis XVI. Par conséquent, la reine, comme Oscar allait devoir s'adapter à la présence de ce curieux personnage, du moins pendant quelques jours. Comme à son habitude, Oscar avait passé la journée à la cour de Versailles. Elle et Giraudel passèrent la journée à entraîner leurs troupes, jusqu'à ce que la reine fasse appeler la jeune femme.
OJ : Votre Majesté !
Reine : Oh Oscar, vous me voyez bien inquiète. Notre invité gène toutes nos soubrettes par ses regards curieux et provocateurs. Je me demande comment réagiront toutes ces dames, ce soir, s'il agit de la même façon. Chez lui, vous savez, on ne voit d'autre femme que les siennes, en dehors de ses filles, bien entendu.
OJ : Ne vous inquiétez donc pas, votre majesté. Si jamais je me rends compte que ces dames sont blessées par son comportement, je m'arrangerai pour que votre invité s'occupe à autre chose. J'essaierai de le pousser à danser où à se promener dans le jardin, par exemple.
Reine : Je m'en remets à vous, Oscar. Merci de me rassurer.
OJ : Madame, vous servir est un honneur !
Oscar sortit et fronça les sourcils. S'il se mettait à dévisager les nobles dames de la cour, il y en a plus d'une qui pourrait d'en fâcher, voire peut-être un mari qui pourrait le provoquer en duel. Mauvaise façon de débuter des relations entre les royaumes.
Le soir arriva vite. Le roi étranger se présenta au bal superbement vêtu. Le bal commença, mais le roi sut se tenir. Il ne dévisagea personne et bavarda avec le roi de France. Oscar, rassurée, se mit à regarder vers d'autres personnes afin de s'assurer de la sécurité et du bien être de tous. Ce fut à ce moment-là qu'André, qui suivait toujours Oscar partout, remarqua que le roi étranger s'était mis à dévisager quelqu'un. Oscar, en fait.
Les jours passèrent et André était toujours aussi inquiet. Le dernier soir de la visite de cet étranger, durant le bal, Oscar informa son ami qu'elle allait sortir faire une ronde. André acquiesça. Oscar sortit, mais à peine était-elle sortie depuis une minute que cet étranger la suivit. André était vraiment très surpris de son comportement.
Oscar marchait quand elle entendit une voix.
Roiet : Et bien, mademoiselle, il ne me semble pas très prudent de votre part de vous isoler ainsi.
OJ : Qu'avez-vous dit, monsieur ? Je ne suis point une femme.
Roiet : Je vous en prie, on ne me la fait pas. Je connais les femmes et vous en êtes une. Peut-être qu'ils sont tous trop stupides pour le voir, mais pas moi. Non, je sais quand j'ai affaire à une demoiselle, et à une jolie demoiselle en prime. Quittez la France, chère enfant, et venez vivre avec moi. Vous deviendrez ma femme.
Oscar pâlit. Cet homme venait de la demander en mariage. Etait-il sérieux. Alors qu'ils ne se connaissaient pas.
OJ : Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, ma place est ici, auprès de la reine au service de qui je suis.
Il rit.
Roiet : La reine ! Je me demande en quoi elle peut bien avoir besoin d'une femme.
Oscar bouillonnait.
OJ : Je ne vous permets pas de m'insulter ainsi, monsieur ! Roi ou pas, vous aller me payer cet affront ! En…
Voix : Oscar, enfin je vous trouve ! Vous vous faîtes désirer.
OJ : Votre Majesté ?
Reine (apercevant son invité) : Mais voyons Oscar, que se passe t-il ici ?
OJ : Rien de grave, majesté. Juste un petit litige qui ne nuira en rien aux relations avec ce pays. Bonne soirée, monsieur.
Oscar retourna à l'intérieur. André n'avait pas perdu une miette de la scène. C'était lui qui s'était permis de prévenir Marie-Antoinette afin qu'elle intervienne à temps. Cet homme avait osé… il l'avait demandé en mariage… il lui avait demandé de tout quitter, de quitter la France… de le quitter, lui, André. Son Oscar. André se promit qu'il ferait toujours tout pour la protéger.
Oscar s'était endormie. Elle avait eu du mal car elle avait longtemps pensé à ce roi qui lui avait demandé de devenir sa femme. Et quelle femme ? Sa 5°, sa 6° ? Oscar avait oublié ce détail. Même si elle avait accepté, elle n'aurait été qu'une femme de plus sur son tableau de chasse. Mais il lui avait semblé qu'il lui en voulait. Quel serait le résultat ? Mais elle avait fini par s'endormir, tourmentée mais épuisée. Alors qu'elle dormait, elle fut soudain réveillé par un bruit en provenance de sa chambre.
OJ : André ?
Soudain une main se posa sur sa bouche, elle se débattit mais un mouchoir vint remplacer la main. Une odeur forte emplit son nez avant qu'elle s'évanouisse avec un murmure, dans un soupir :
OJ : Traîtres.
André, réveillé par le bruit, même minime de lutte, se précipita dans la chambre d'Oscar. Il n'eut le temps que de voir une silhouette à cheval, loin, emmenant sa chère Oscar. Il mit rapidement des vêtements, sauta sur son cheval et parvint à suivre le ravisseur jusqu'à un port. Là, au petit matin, il vit Oscar être embarquée sur le navire qui ramenait le roi chez lui. Il se précipita à bord et se cacha dans la soute.
AG : Oscar, je ne les laisserai jamais te faire du mal, jamais tu m'entends.
Review Dans des pays lointains.


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