Auteur : Kat Hits : 2284
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Soudain, le roi changea d'idée. Non, elle n'avait rien d'un homme et elle n'irait pas dans cette caserne. Elle serait à lui pour toujours.
Roi : Oscar !
Oscar se retourna, intriguée.
Roi : J'ai changé d'avis. Suivez-moi immédiatement dans mes appartements ! J'ai à vous parler !
Oscar fut surprise de ce revirement. Malheureusement, elle ne put aller contre. André la vit repartir avec inquiétude. Il voulut intervenir, mais Oscar secoua négativement la tête. Obéissant, il attendit. Un long moment passa. Quand une heure se fut écoulée sans qu'il la vit revenir, André s'inquiéta. Giraudel ne semblait pas rassuré non plus.
VG : Mais André, enfin, qu'attends-tu ? Dieu seul sait pourquoi elle ne revient pas ! Va la chercher ! C'est toi, toi seul dont elle a besoin ! Il n'y a que toi qui sois capable de le faire ! Dépêche-toi !
André acquiesça et se précipita vers le château. Rapidement, il atteint les quartiers du roi. Il ouvrit brutalement la porte. Le roi sortit soudain d'une salle au fond de la pièce. André tourna la tête et aperçut Oscar, par terre. Elle n'avait plus rien sur elle. Il ne lui fallut qu'une seconde pour comprendre. Jetant un regard noir au roi, sans lui dire un mot, sans non plus saluer, André entoura Oscar dans une couverture et l'emmena. Il traversa le château sans un mot à personne, monta sur son cheval, prit celui d'Oscar par la bride et retourna jusqu'à Jarjaye, Oscar serrée contre lui. Comment avait-il pu la souiller ainsi ? Même s'il était le roi, il y avait des choses qu'on ne faisait pas. En arrivant à Jarjaye, il croisa le regard inquiet de sa grand-mère.
Grand-mère : André, que fais-tu ?
AG : Je fais mes valises et celles d'Oscar, grand-mère. Nous venons de faire au roi le pire des affronts à ses yeux. Je n'ai aucun doute sur le fait que ça va nous retomber dessus. Je m'en vais avec Oscar.
Grand-mère : Mais enfin, André…
Le général arriva sur ces entrefaites.
FJ : André ? Mais que s'est-il passé ?
André fixa le général d'un regard noir, rempli de larmes.
AG : Vous ! Tout est de votre faute ! Vous approuviez tout cela ! Comment avez-vous pu ?
FJ : Mais enfin, André, le roi…
AG : Le roi a brutalisé Oscar. Elle qui s'est toujours conduite en homme est redevenue femme de façon horriblement brutale, monsieur de Jarjaye. Et je l'ai éloignée du Roi. Que croyez-vous qu'il va faire ? Si nous restons, d'ici vingt-quatre heures, nous serons tous deux morts. Adieu, monsieur.
André s'en alla avec un sac pour Oscar et un pour lui. Oscar était toujours évanouie et ne donnait aucun signe de réveil. André haïssait tous ces hommes à cause de qui elle était dans cet état.
De son côté, le roi n'en menait pas large. Oui, il avait eu ce qu'il voulait, mais par la force. Il se sentait honteux d'avoir ainsi forcé Oscar. Lui qui s'était toujours confié à Oscar quand il allait chasser avec elle, lui qu'elle était la seule à vraiment connaître. Il l'avait blessée. Il regrettait clairement son geste. Il savait qu'aucune punition ne serait assez juste à ses yeux. Il décida, pour se punir, d'aller avouer la vérité à la reine Marie-Antoinette, sa femme, persuadé qu'elle seule saurait ce qu'il convenait de faire pour se racheter. Il se rendit donc dans les appartements de la reine qui en fut surprise.
Reine : Et bien, mon ami, que me vaut le plaisir de votre visite ?
Roi : Je viens parce que j'estime que vous seule pourrez peut-être m'aider à me racheter le comportement que je viens d'avoir. Oh j'ai si honte, madame, que je ne saurais le dire.
Reine : Calmez-vous, mon ami. Ce ne peut être si grave que ça.
Roi : Si, mon amie, c'est très grave. Je vous l'avoue, j'ai pêché, gravement. Je vous ai trahie, madame, mais celle que j'ai le plus trahie n'est, sans hésiter, pas vous.
Reine (contrariée) : Bien, je vous avoue mon désappointement, bien que vous ne soyez pas le premier homme à faire cet affront à sa femme. Néanmoins, que voulez-vous donc dire par vos dernières paroles, monsieur ?
Roi : Je… J'ai forcé cette femme. Elle… elle ne voulait pas, et…
Reine (en grande colère) : Comment ! Vous, Louis ! Oh, mon dieu, j'ai honte pour vous ! Et qui est cette pauvre jeune femme que vous avez brutalisée, monsieur ?
Roi (tête baissée et repentant) : Oscar de Jarjaye.
Reine : Comment Oscar ? Oh mon dieu, pauvre Oscar ! Comment avez-vous pu ? Vous savez bien, monsieur que je n'ai d'ami plus proche qu'Oscar de Jarjaye. Vous allez de suite vous faire pardonner, monsieur et j'entends qu'Oscar revienne.
Roi : Mais elle n'acceptera jamais de me parler après ce qui s'est passé.
Reine : Trouvez une solution, je ne sais pas, moi. Ecrivez-lui une lettre !
Roi : Excellente idée !
Reine : Et offrez-lui aussi la possibilité de choisir votre punition. Ainsi, je suis certaine qu'elle sera convaincue de votre repentance.
Roi : Oui, mon amie. Vous avez mille fois raison.
Review Trame Kat : Celle qui fit plier le roi


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