Auteur : Nicole Hits : 3619
Lady Oscar > Lemon/Lime > le défi de la Saint-Valentin >
Prologue

Tout va bien…Aucune raison de paniquer…Après tout, ce n’est qu’un rendez-vous avec Rosalie et Diane!
Tandis qu’elle poussait la porte de la taverne où l’attendaient ses amies, Oscar essayait de se convaincre que tout se passerait bien. Mais à une semaine de la Saint-Valentin, les mots n’étaient pas d’un grand réconfort contre l’angoisse qui lui nouait l’estomac.
Tout avait commencé par un pari stupide. Un soir après un certains nombre de verres, Oscar, Rosalie et Diane, lassées de passer la Saint-valentin toute seules, avaient décidé de se livrer ce jour-là à toutes les extravagances pour rencontrer l’homme de sa vie.
C’était s’en doute pour Oscar que le défi était le plus difficile à relever. L’éducation masculine que son père lui avait donné, ne lui permettait pas de se conduire comme une femme et de faire des avances à un homme.
Oscar redressa les épaules et franchit la porte de la taverne
Diane et Rosalie sirotaient du vin, et un verre plein attendait Oscar. Toutes deux avaient l’air très en forme. Cette année, elles avaient décidé de frapper un grand coup. Elles allaient trouver l’homme de leur vie, coûte que coûte! Et si le défi que Rosalie et Diane lui avaient concocté s’apparentait à celui qu’elle leur réservé, nul doute qu’elle avait du souci à se faire….

_ Vous avez l’air pétrifiée, fit remarquer Diane, tandis qu’Oscar s’approchait.

_ J’ai besoin d’un verre de vin.

Elle se laissa tomber sur la chaise.

_ Bon… Je commence par Diane , d’accord?

Elle sortit une enveloppe de sa poche et la tendis à son amie.

_ Sur une échelle de un à dix, j’en suis au moins à cinquante déclara celle-ci en glissant la lame de son couteau sous la rabat cacheté de l’enveloppe.
Elle inclina le papier vers la flamme vacillante de la bougie posée sur la table, parcourut les quelques lignes en silence et grommela :

_ Vous feriez mieux de m’achever tout de suite…

_ Allez-y! l’encouragea Oscar. Lisez à haute voix, que nous en profitons, Rosalie et moi.

_ D’accord… « Moi, Diane Soisson, je promets de demander à Luc, le boulanger, de m’emmener faire une ballade dans les jours qui précédent ou suivent le 14 février. Je porterais une robe jaune et je lui fredonnerais une chanson.
Elle laissa échapper un gémissement.

_ Mais je n’ai pas une robe jaune…

_ Oh que si, tu en as une!
Rosalie sortit un sac de sous la table et en agita le contenu sous les yeux de Diane, qui se remit à gémir.

_ Je ne veux même plus y penser! Déclara Diane en sortant à son tour une enveloppe de son sac. Tiens ça t’apprendra!
Le sourire de Rosalie s’évanouit.

_ Seigneur!
Avec un air de résignation Rosalie ouvrit son enveloppe et en lut rapidement le contenu.

_ Pas question!

_ Lis le, ordonna Diane.

_ « Moi Rosalie Lamorlière j'irais voir Bernard Chatelet, dans les jours qui précèdent ou qui suivent le 14 février, et l'emmènerais chez moi pour lui demander de danser ensemble. »

_ Oui, mais je ne pourrais pas commencer par l’inviter à prendre un café?

_ Non, répondit Oscar en secouant la tête. Sauf si tu lui sert un café après votre petite danse. Mais j’ai comme dans l’idée qu’il aura envie d’autre chose que d’un café.
Rosalie devint écarlate.

_ Ca va être nul, j’en suis sûre. Mais attendez que je me venge Oscar!

Elle sortit son enveloppe et la tendis à Oscar.

_ Tenez. A nous de rire, maintenant.

_ Au moins, vous ne pouvez pas me demander de piéger un homme en particulier. Je vous ai parlé de personne.

_ Et vous saviez bien pourquoi!
Rosalie afficha une expression suffisante.

_ Diane et moi avons prévu ce détail.
Elles avaient en effet pensé à tout, comme le découvrit Oscar en prenant connaissance de son défi.

_ « Moi, Oscar De Jarjayes, j’inviterai le célibataire le plus séduisant que je connaisse à passer la soirée avec moi et de s’habiller en conséquence. »

Rosalie et Diane éclatèrent de rire.

_ Franchement dites-moi que c’est une plaisanterie! Ou voulez-vous que je trouve cette personne ?

_ Ouvrez les yeux et regarder autour de vous!

Rosalie se montra particulièrement contente d’elle.

_ C’est mon idée.

_ Mais je ne sais pas qui inviter…
Rosalie trouva la remarque hilarante.

_ A voir votre tête catastrophé, je pense au contraire que vous savez très exactement qui pourrait convenir… Eh bien voilà, nous avons toutes les trois nos défis.
Elle resservit du vin à chacune et leva son verre.

_ A la Saint-Valentin.

_ A la journée la plus humiliante de ma vie, ajouta Oscar d’un ton morose.

Diane lui adressa un clin d’œil.

_ Vous en savez rien. Ce sera peut-être le plus beau jour de votre vie.






Oscar avait effectivement bien une idée sur la personne à inviter. Il s’agissait d’André. C’était la seule personne qu’elle pouvait éviter sans rien risqué.
Enfin s’en rien risqué, elle ne pouvait pas dire ça. L’image d’André lui arrachant la chemise lui revînt à l’esprit.
Que lui avait-il prit se jour là? Et comment faire pour l’inviter maintenant?

Toute ces questions tournaient dans la tête d’Oscar. Elle décida de les chassaient, elle ira invité André point final et tans pis pour les conséquences, j’y penserais après se dit-elle.

Oscar sortit de sa chambre et se dirigea vers celle d’André et y entra.

_ Bonjour, Oscar dit-il en se retournant.

_ Je… euh…

Elle s’interrompit et s’éclaircit la gorge.

André la dévisagea avec surprise. Il ne l’avait jamais vue chercher ses mots. Dans ses yeux bleus se lisait un mélange d’hésitation et d’embarras, et il eut soudain un affreux pressentiment.

_ J’ai fait quelques chose qui t’as déplus?

_ Non, non. Il ne s’agit pas de ça.

_ Tu as fait quelque chose qui vas me déplaire?

_ Non, non… pas encore murmura t’elle.
C’est tout autre chose….

André referma les lèvres, embarrassé de découvrir qu’il était resté bouche bée. Il ne fallait pas qu’il laisse paraître sa surprise se dit-il! I l prenait un air dédaigneux, comme s’ils savaient déjà comment la partie allait se jouer.
Le problème, c’est qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle avait en tête.
Elle tritura le bout de sa veste.

_ Es-tu… Y aurait-il une chance que tu sois libre, vendredi soir? Je sais que je m’y prends à la dernière minute…Tu as probablement d’autres projets… Ce que je comprendrais très bien, mais je me disais que si…

_ Tu m’invite à sortir?
Il était autant choqué que quant Oscar lui avait demander de menais sa propre vie.

_ Pourquoi?
Elle rougit.

_ Oublie ce que je viens de te dire… Tu n’as sûrement pas envie de me voir sur le peu de temps libre qu’il te reste. C’était juste une idée comme ça…
Elle esquissa un demi-tour.
Je me rends bien compte que c’est ridicule, ajouta t’elle.

_ Attends! J’ai très envie de te voir en dehors de mes heures à la caserne, ça fait si longtemps qu’on a pas passé un peu de temps ensemble, mais j’étais loin de m’imaginer que c’était aussi ton cas.

_ Eh bien … si.

_ Je ne l’aurait jamais deviné.

_ Je sais

_ Eh bien, tu as de la chance, je crois que je suis libre lundi soir…. C’est le 14 février, n’est-ce pas?

_ Oui.

Il composa un de ces petits sourires ironiques.
_ Une chance que je n’est pas l’âme romantique, ou je pourrais me faire des idées.

_ C’est un hasard, s’empressa t’elle de rétorquer.
Elle avait répondu un peu trop vite, songea t’il en étudiant avec attention son visage.

_ Qu’est-ce que tu as en tête ? Demanda t’il.
Elle s’empourpra violemment, preuve, s’il en fallait, qu’elle mijotait quelque chose.
_ Un dîner?

_ Un dîner, oui, ce serait bien. Et puis, nous pourrions danser et … hum… nous divertir un peu.

Elle donnait l’impression d’avoir répété son texte, et il dissimula son amusement. Evidemment, elle ne faisait pas cela tous les jours, et il était compréhensible qu’elle soit nerveuse.

_ Tu veut te divertir et DANSER avec moi! Tu sais que si tu veut danser avec moi, il faudra que tu mettes un robe ?

_ Oui….

_ Bon cela me paraît très bien. A quelle heure veut tu qu’on partent?

_ 19 heures ça te va?

_ C’est parfait.

Les joues encore un peu rosies, elle lui adressa un sourire timide.

_ Bon je vais te laisser maintenant. Bonne nuit André. ( HS : bien sur que oui il va passer une bonne nuit, tu parles)
_Bonne nuit Oscar.

Il attendit qu’elle ait disparu pour allez s’étaler sur son lit.
« Mais qu’est-ce qui lui prend encore. Maintenant elle veut aller danser avec moi! On l’a drogué ma parole. Qu’est-ce qu’elle cherche! Me rendre fou…. Elle est sur la bonne voie.



Les jours qui suivirent, Oscar évita André autant que possible. Elle avait conscience que cela pouvait paraître étrange, mais elle de ne pouvoir mener à bien son plan.
Comme convenu, elle avait informé Diane et Rosalie de la date. Elle serait la première à relever son défi. Le rendez-vous de Diane était prévu pour mardi, et celui de Rosalie pour mercredi.
Oscar ignorait ce que ressentaient ses amies, mais en ce qui la concernait, le niveau de stress atteignait son maximum.
Pour le combattre, une seule solution : galoper toute la journée
Le lundi après midi, elle constata avec satisfaction que tout était en place. Elle avait la robe que grand-mère lui avait préparé. D’ailleurs la vielle femme avait fait une drôle de tête quand Oscar lui avait demandé de lui faire une robe. Mais le moment de surprise laissa la place à une euphorie. Sa petite fille décidait à nouveau de portait une robe.



Après l’invitation André s’attendait à ce qu’Oscar se montre un peu moins distante qu’elle ne l’avait était ces dernier temps. Mais il avait l’impression au contraire qu’elle faisait tout pour l’éviter.
Elle était peut-être très occupée. Ce n’était pas complètement impossible.
Ou alors (et il trouvait ça vraiment agréable), elle était intimidé.

_ Oscar intimidé. Cette idée le fit rire.

Le soir arrivant André décida de se préparer. Il mit ses plus beaux habits. Puis on frappa à la porte de sa chambre. Il ouvrit celle-ci à la volée et resta bouche bée.
Oscar portait bien une robe. Elle l’avait bien prévenu mais jusque la il n’y croyait pas. C’était bien simple : il en avait des picotements dans les mains, tant il brûlait d’envie d’éprouver la texture entre ses doigts.
Tout à coup, il lui venait des idées…
Pour un premier rendez-vous, il avait pensé à un baiser pour conclure la soirée, à condition que tout se soit bien passé, évidemment.
Devant l’attention dont elle était l’objet, Oscar ne put s’empêcher de rougir.

_ Quelques chose ne vas pas? Ou…

_ Non, non! Tu es superbe. J’ai l’habitude de te voir en pantalon, mais là…, c’est…, magnifique.

_ Merci. Tu es prêt?

_ Absolument..



……………………………………………………………


_ Avant que nous arrivons au restaurant, je tiens à te préciser que l’addition sera pour moi.

_ Certainement pas, protesta Oscar en montant dans le carrosse. C’est moi qui t’ai invité, il est normal que je paie.

_ Mais j’avais envie de t’inviter depuis longtemps.

_ Vraiment?

_ Oui. Mais tu avais toujours l’air tellement…. Occupée.

_ Tu veux dire « inabordable », non?

_ Peut-être. Mais avec les derniers événement qui se sont passées je ne peut pas t’en vouloir, tout ceci est de ma faute et…

_ André, j’ai envie de passer une bonne soirée, et je ne veux plus entendre parler de cette histoire. Je t’ai pardonné depuis longtemps alors n’en parlons plus.

_ C’est pour ça que tu me fuis depuis ce jour?

_ André c’est vraiment ni le moment n’y le lieu pour parler de cette histoire. J’ai tourné la page depuis longtemps, ALORS passons à autre chose.

Le carrosse s’arrêta. André sortit et aida Oscar à descendre ( HS : quel gentleman quand même)
Il s’avancèrent vers la porte du restaurant et André ouvrit la porte et ajouta :
_ Après vous Madame.

Oscar entra mais lui lança un regard de braise au passage.

Hé bien on risque de ne pas s’ennuyer pensa le jeune homme. Je ne sais pas ou elle veut en venir mais puisqu’elle veut jouer, nous serons deux.

Pendant le dîner, alors que tous ce passer bien, André posa sa main sur celle de la jeune femme. Ce contact inattendu renforça le trouble d’Oscar. Une vive chaleur se propagea dans ses veines, qu’elle sentit monter jusqu'à son visage. Elle se força cependant à sourire et à paraître détendue.
Que tout se passe aussi bien était vraiment inattendu pensa André. Jusqu’ou Oscar était prête à allait? (HS : Et bien sur lui la suivrait n’importe où).

_ C’est dommage, nous aurions du faire ceci depuis longtemps.

_ Je sais. C’est de ma faute.

_ Je n’ai pas dit ça. Mais n’en perdons pas davantage!
André se pencha au dessus de la table et franchit la faible distance qui séparait leurs deux visages.
Un effleurement léger, doux tiède… Ce fut sa première sensation quand André lui embrassa délicatement les lèvres. Puis il resserra son étreinte et son baiser se fit impétueux, exigent. Les yeux clos, tandis qu’une fièvre soudaine s’emparait de son corps, elle noua les bras autour de sa nuque et lui répondit avec une ardeur qu’elle ne connaissait pas.

_ Mère, mère! Regarder les gens, là. Ils s’embrassent. Berk, c’est dégoûtant!

André relâcha son étreinte avec un grognement de dépit.

_ Je suppose que ce n’est pas le meilleur endroit…

_ Je ne sais pas…
Oscar peinait à reprendre son souffle tant elle était étonnée de ce qu’elle venait de faire. Elle parvint toutefois à esquisser un petit sourire.

Dans le regard vert qui la fixait, il y avait une lueur qui prouvait indiscutablement qu’André n’éprouvait pas que des sentiments amicaux à son égard. Elle en conçut soudain plus de plaisir que de surprise. Dans un même temps, elle admit avec une étonnante sérénité que ce désir était réciproque.
André lui n’en mener pas large. Il croyait qu’Oscar allait lui mettre une gifle plutôt que de répondre à ses attentes. Serait-il possible qu’Oscar éprouve des sentiment autre que de l’amitié pour lui!

_Tu veux danser?

_Oui, pourquoi pas.
André et Oscar se dirigèrent vers la salle de bal. Oscar jeta un regard dans la pièce. Huit couples étaient entrain de danser.
Soudain Oscar se figea, parmi ces huit couples, deux jeunes femmes danser ensemble, leurs silhouettes étaient familières.
Il s’agissait de Rosalie et Diane. Elles étaient venues…….
Oscar se retourna vers André et lui fit face :

_ André, j’ai changé d’avis, sa ne te dérange pas si on rentre maintenant?

_ Non….., bien sur que non.
André était déçu, même s’il ne disait mot. Pour lui cette soirée de rêve venait de se terminer. Oscar c’était réveiller et avait prit conscience de la situation.


De retour au château Oscar se dirigea vers sa chambre et y entra. Baissant les yeux, elle batailla avec l’attache de sa robe.
André qui était devant la porte se dirigea vers Oscar. Il repoussa gentiment la main d’Oscar.

_ Laisse-moi faire.
La main sur l’attache, il laissa un instant de silence s’installer et Oscar se sentis terriblement vulnérable. Elle avait l’impression que tout son corps fondait comme neige au soleil sous le regard de braise d’André.
Il fit glisser sa main sous ses cheveux, à la base de son cou. Oscar sentit une chaleur insoutenable envahir son ventre.

_ Je crois que tu me trouble……., avoua t’elle.
André esquissa un sourire.

_ Je crois que tu me trouble aussi. Et j’ai terriblement envie de t’embrasser.

Les nerfs tendus à se rompre, Oscar ne savait plus comment lutter contre l’effet dévastateur qu’il produisait sur elle.

_ J’ai eu envie de t’embrasser toute la soirée murmura t’il.

Malgré les efforts d’Oscar pour reprendre ses esprits, l’odeur si masculine qui s’exhalait de son torse puissant, alliée au souffle chaud qui caressait ses cheveux, provoquait en elle un émoi incontrôlable.

_ Moi aussi, avoua t’elle dans un souffle.

_ Tant mieux, parce que j’ai bien l’intention de t’embrasser.
Tandis qu’il franchissait la faible distance qui séparait encore leurs visages, Oscar frémit d’anticipation.
La bouche d’André s’écrasa sur la sienne, et elle se laissa sombrer avec délices dans un flot de sensations éblouissantes.
Pourtant, cela ne lui suffisait pas. Lui prenant la tête à deux mains, elle approfondit encore leur baiser, savourant chaque seconde tandis qu’une chaleur insoutenable envahissait son ventre.
Oscar jouait avec le feu, elle le savait. Elle aurait dû l’arrêter. Mais elle renonça à lutter.
Voilà comment elle se retrouva sur son lit, dénudée jusqu'à la ceinture, les jambes enroulés autour des cuisses d’André.
Lorsque ses lèvres s’aventurèrent vers sa poitrine, elle gémit, déchirée entre la passion et la raison.
Eperdue elle crispa les doigts dans l’épaisse chevelure de l’homme qui la faisait chavirer. Puis elle les laissa descendre le long de son dos, suivant les sillons de sa puissante musculature.
Etroitement enlacée à lui, elle pouvait sentir toute la force de son désir s’imprimer dans sa chair comme un brûlure au fer rouge.
André avait un pouvoir diabolique sur ses sens, et il ne servait à rien de se refuser plus longtemps au plaisir d’une étreinte que tout son être réclamait.

_ J’adore le goût de ta peau, murmura t’il. Je veux te voir nue.
Cette image troublante la fit frissonner. Agrippée aux épaules d’André, elle tenta de le repousser.

_ Il n’est pas question que nous fassions…

_ Je ne ferais que ce que tu voudras. C’est toi qui décides.

Avec lui, elle voulait tout. Mais ce serait une erreur. Une énorme erreur.
Tandis qu’elle bataillait avec elle-même, André n’attendit pas de connaître l’issue de ce duel entre passion et raison.
Déjà, il faisait glisser sa robe le long de ses hanches sans qu’Oscar ne songe à protester.
Lentement André explora la rondeur de ses hanches, la douceur du ventre et de ses cuisses.

_ Tu es sublime…, dit-il.

Oscar ne savais que dire. Les mots semblaient dénués de sens, et seul le réseau de feu qui déroulait ses spirales dans son ventre avait de l’importance. Elle s’attendait à être embrassée, intimidée sous la brûlure de ses yeux, mais il n’en rien.
Sous le regard enfiévré d’André, elle se trouvait belle, et elle avait envie de lui offrir cette beauté.
André laissa descendre sa main sur son ventre, entre ses cuisses et elle tressaillit.

_ André…

_ Si tu veux que je m’arrête, il te suffit de le dire.

_Continue….

_Oscar…., murmura-t-il d’une voix altérée par le désir.
Il n’était pas difficile de comprendre ce qu’il lui réclamait.
Elle ouvrit la chemise d’André, glissa la main sous le vêtement, puis trouva l’attache de son pantalon qu’elle défit.
Glissant la main le long de son ventre, elle s’apprêtait à le caresser à son tour quand il immobilisa son poignet.

_ Ce n’est pas ce que je veux, Oscar.

Elle sentit les battements de son cœur ralentir, avant de repartir de plus belle. Il ne fallait pas… C’était de la folie. En plus, elle avait une très bonne raison pour ne pas céder à la tentation.
Du diable si elle se rappelait laquelle!

_ Je t’en prie, Oscar…

_ C’est trop tôt.
Elle avait protesté faiblement, et il comprit qu’elle ne croyait pas elle-même à cet argument.

_ Je comprend dit-il en effleurant ses lèvres. Mais je pensais que nous avions dépassé ce stade.
Mmm…. Fut le seul son qu’Oscar eut conscience de prononcer.
Il continua à l’embrasser, ne laissant aucun répit au feu qui brûlait en elle.

_ Je t’aime.

_ Qu’as-tu dit? Parvint-elle à articuler, après quelques instants de silence.

_ Je t’aime. Mais tu devrais le savoir ce n’est pas la première fois que je te le dis.

_ Moi aussi je t’aime André.

_ Je l’espère bien.

Ce simple mot qu’André avait prononcé, avait fait disparaître toute les craintes d’Oscar. Et c’est ainsi, le jour ou les couples se créent, le jour le plus romantique de l’année, qu’André et Oscar partagèrent enfin leur amour.

FIN
Review le défi de la Saint-Valentin


Disclaimer .:: géré par Storyline v1.8.0 © IO Designs 2002 ::. Design adapté par korr