Pour un soir ou pour la vie ?
Vous vous souvenez-s’en doute du soir ou Oscar demande à André de l’amené dans une taverne pour qu’elle s’étourdisse un peu. Une bagarre éclate alors et nos deux compères sont jetés dehors.
Et bien c’est ici que tout commence.
_ Allez rentrons Oscar, je vais te soigner comme un frère tu verras ;
De retour au château André aida Oscar à regagner sa chambre sans faire de bruit pour éviter que grand-mère ne les entendent et leur passe un savon.
Une fois qu’André eu installait la jeune femme sur son lit, il descendit à la cuisine pour aller chercher une carafe d’eau et des compresses.
Quand il revint, il vit qu’Oscar grimacé de douleur.
_ Tu t’ais bien défendu ce soir Oscar!
Celle-ci ne répondait pas. André voyait que son regard emplis de tristesse cachait q’elle chose.
Le jeune homme se demandait à quoi pouvait bien penser Oscar. A Fersen se dit-il. Mon dieu Oscar je souffre tellement de te voir ainsi. Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas s’aimait ? Avons-nous droit au bonheur au moins sur cette terre.
André s’approcha d’Oscar
_ Allez fait moi voir ton joli visage.
André épongea le sang des blessures d’Oscar. Mais le jeune homme s’avais très bien que dans le cœur de son amie il y avait une plus grande blessure qui était béante et contre laquelle il n’y pouvait rien. Il voudrait tant faire pour Oscar afin que celle-ci retrouve ce sourire et cette joie de vivre qu’elle avait, il y a quelques année, mais au lieu de cela les jours passés et la tristesse d’Oscar grandissait avec.
_ Oscar qu’as-tu? Parle-moi! Je ne supporte plus de te voir comme ça, nous sommes amis
depuis notre enfance, tu m’as toujours tout confier alors pourquoi cet fois si sa devrait être différent ?
_ André…. J’aimerais te demander quelques choses mais je n’ose pas. J’ai peur de te choquer.
_ Quoi? N’hésite pas dit-il en rigolant.
Je voudrais que tu me fasses découvrir l’amour…, j’aimerais passer cette nuit avec toi.
André se leva, il était très étonné par la proposition d’Oscar. Celle qui l’aimait et qu’il désirait plus que tout voulait s’offrir à lui.
_ Oscar mais que t’arrive t’il. Je sais que tu as du chagrin, mais ce n’est pas une raison. De
plus ce n’est pas moi que tu aimes et tu le sais très bien. Je ne peux pas faire ça tu n’es pas dans ton état normale et demain tu le regretteras.
Oscar se leva et s’approcha d’André, elle leva son visage remplis de larmes qu’elle essayait de contenir.
_ Je t’en pris André, pour une soirée oublions qui nous sommes, et apprend moi ce qu’est l’amour. Je n’aurais peut-être jamais la chance de le découvrir, et ce soir je voudrais que ce soit toi qui éprouve au moins un peu de sentiment pour moi.
Oscar s’approcha encore un peu plus d’André et l’embrassa. Il n’en fallut pas plus à celui-ci pour accéder à la requête d’Oscar. Cela faisait tellement longtemps qu’il désirait être dans ces bras qu’il ne réussit pas à la repoussait.
_ D’accord Oscar, cette nuit nous appartient mais j’espère que tu ne le regretteras pas.
André avait allumé une bougie dans la chambre, et une clarté diffuse baignait dans la pièce. Oscar se blottis dans le creux de l’épaule d’André et ferma les yeux.. Elle sentait son odeur, sa chaleur qui se mêlait à la sienne, le désir qu’il contenait de toutes ses forces….
_ Oh, André…
Oscar leva le visage, croisa le regard du jeune homme. André s’empara de sa bouche avec fièvre.
Aussitôt, ce fut comme si un brasier s’allumait au plus profond d’eux-mêmes. Ils s’étreignirent avidement, s’embrassèrent à en perdre le souffle.
_ J’ai tellement envie de toi, murmurait André entre deux baisers. Tu me manquais…Ces derniers jours, tu paraissais si loin…
Bouleversée, Oscar sentit à quel point il était sincère. Elle noua les bras autour du cou de son compagnon, chancelante de désir, le cœur ivre.
_ Aime-moi, André.
Aime-moi… C’était comme une supplique.
Il la souleva, la porta sur le lit, et ils se déshabillèrent aveuglément, mains et souffles mêlés, lançant à la hâte leurs vêtements sur le sol.
Quand Oscar se retrouva nue entre les bras d’André, une étrange volupté l’envahit. Elle ressentait un mélange de pudeur et de désir, et en même temps, une peur d’adolescente timide…
_ Eteins la bougie, s’il te plaît, demanda t-elle.
_ Non. Je veux que tu me regardes, Oscar, répondit-il tout bas. Je veux que tu nous regardes… Détends-toi… Tu es si belle. Si belle…
Il lui caressa les seins, les enveloppa tendrement dans ces mains. Il embrassa les pointes avec douceur, Oscar sentit une vague de plaisir courir en elle. Quelque chose de brûlant, d’incontrôlable. Instinctivement elle se cambra, attira André.
La bouche d’André glissa sur le ventre de la jeune femme.
_ Ta peau est comme du velours….
Il lui embrassa ainsi tout le corps, lentement, prenant tout son temps, comme s’il voulait que ce moment fût inoubliable.
_ Des pétales… Tes lèvres sont des pétales…
Le souffle perdu, Oscar s’abandonnait à la volupté qui l’envahissait par ondes exquises, s’ouvrant davantage de seconde en secondes.
André la caressait avec une telle sensualité que des frissons de fièvre l’embrassaient de la tête aux pieds.
Alors Oscar oublia sa pudeur, ses craintes, cédant au désir presque douloureux qui la dévorait.
A son tour, elle le parcourut de baisers brûlants.
André avait un corps musclé, la peau douce et ferme, un parfum épicé qui enivrait ses sens… Le jeune homme était heureux et encourager Oscar à se montrer plus audacieuse.
_ André je t’en pris… j’ai envie de toi.
Doucement, avec une lenteur exquise, André la pénétra en la regardant dans les yeux. Un cri sourd s’échappa de leurs lèvres, et ils s’étreignirent passionnément. Oscar sentit des larmes d’émotion monter dans sa gorge.
_ Oh, mon amour, comme je t’aime…,murmura André. Je t’aime…
Leurs lèvres se joignirent, Oscar s’abandonna la première, son plaisir décuplé par celui d’André qui, les mains dans sa chevelure, cédait à son tour…
Ils firent l’amour ainsi la nuit entière, se donnant avec toute la fièvre, toute l’ardeur qu’ils avaient secrètement gardée en eux.
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_ André?
_ Hmm?
Oscar perçut un sourire dans sa voix.
_ Tu es réveillé?
_ Eh oui… Complètement, même.
Il se pressa tendrement contre elle.
André! Avant que je m’endorme, murmura t’elle à son oreille, j’ai réfléchi… Enfin j’ai essayé. Je suis sûr que nous ne regretterons pas ce que nous avons fait.
_ J’espère…
_ Non, sois-en convaincue. Les barrières sont brisées entre nous, n’est-ce pas? Insista t’elle en
lui effleurant les lèvres.
_ Que veux tu dire?
_ Répond d’abord à une de mes questions…. Tu pensais ce que tu as dis tout à l’heure? Tu m’aimes vraiment ou tu as dis ça….
_ Ecoute Oscar, je t’aime plus que tout… Mais, je ne s’avais pas comment te le dire.
_ Tu viens de me le dire de la plus belle façon. André… moi aussi je t’aime.
_ Quoi? Oscar ne me dit pas que tu m’aime si tu ne le pense pas.
_ André pendant toutes c’est années je t’ais vu comme un ami. Mais ce soir je me suis rendu compte que tu représentais beaucoup plus pour moi.
_ Je ne pouvais pas espérais mieux. D’abord je passe la nuit avec toi et ensuite tu dis ressentir
la même chose que moi… Je dois rêver.
_ Non tu ne rêve pas. Ce que je désir plus que tout maintenant, c’est de rester avec toi.
A présent, Oscar n’éprouver aucune peur, elle était heureuse. Pourtant dans son bonheur elle ne pu s’empêchait de penser à la seul ombre qui planait au-dessus d’eux : SON PERE.
Dans quelques heures, elle serait bien obligée de descendre de son nuage rose…
_ Tu fronces les sourcils, murmura t’il en lui embrassant le front. A quoi penses-tu?
_ A rien d’important, mentit-elle.
_ Tu penses à t’on père c’est ça?
_ Oui, il faudra que j’aille lui parler, mais pour l’instant n’y pensons pas.
_ Je viendrais avec toi.
Un doux soleil matinal se coulait dans la chambre, et dehors, un oiseau chantait. Chassant son anxiété, Oscar se lova contre André, et ferma les yeux
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Oscar était comme transfiguré. Sous le soleil, sa chevelure soyeuse brillait, masse de boucles aux reflets d’or où, à chaque instant, André brûlait d’envie d’y plonger les doigts…Son visage resplendissait, son regard pétillait, et elle ne cessait d’éclater de rire, d’un rire cristallin … André découvrait une autre femme, oui, une autre femme tellement confiante qu’il craignait que ce fût un mirage… Oh, il aurait voulut que cette nuit ne cesse jamais !
Après avoir pris un copieux petit déjeuner préparer par grand-mère, (celle-ci avait remarquait un changement chez ces deux petits, et se demander ce qu’ils manigancés encore) ils s’étaient chaudement vêtus et, partirent se promener dans la forêt, profitant de l’absence des parents d’Oscar pour prolonger de quelques heures leurs bonheurs.
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Le ciel était bleu, l’air froid et sec, délicieusement vivifiant.
_ Hop! S’exclama Oscar en lui lançant une boule de neige.
André s’écarta de justesse.
_ Tu veux jouer à ça, tu vas voir.
En riant, le jeune homme forma à son tour une boule de neige et la projeta vers Oscar. Elle riposta. Puis, comme deux enfants, ils se poursuivirent en projetant des boules de neige jusqu'à ce qu’ils soient essoufflés.
_ Je t’aime murmura André en attirant Oscar dans ses bras. Merci d’être là avec moi.
Légèrement déconcertée, Oscar le dévisagea, une étincelle rieuse au fond de ses yeux bleus.
_ Ne me remercie pas, André. Moi aussi je suis heureuse d’être avec toi…
D’un geste tendre, le jeune homme lui ôta des cristaux de neige sur ses cheveux.
_ Tu es belle quand tu ris…. Hmm.. Tu es belle tout le temps…
Oscar l’enlaça, se serra contre lui, puis, cherchant son regard, elle déclara d’un ton faussement sévère :
_ Hum… J’espère qu’il n’y a pas que la beauté qui compte pour toi!
_ Bien sur que non.
_ Alors dis-moi ce que tu préfères chez une…
_ Une femme? Termina un André rieur.
Lui prenant la main, André se remis à marcher. Le chemin serpentait au milieu d’un grand champ blanc de neige.
_ Alors? Insista la jeune femme.
_ Tu veux vraiment savoir?
_ Oui. Vraiment.
_ Eh bien, pour commencer, j’aime tes yeux. (André voulait taquiner Oscar).
_ André, je parle en général! Qu’aimes-tu en général chez une femme? Reprit-elle, riant doucement.
André lui jeta un bref coup d’œil. Oscar le scrutait, impatiente, un air de défi sue le visage. Il comprenait alors qu’elle le mettait à l’épreuve. Elle voulait savoir ce qu’il pensait, pour être rassurée.
André s’arrêta et saisit avec douceur Oscar par les épaules, et l’obligea à le regarder.
_ Oscar, il n’y a pas de femme en général. Il y a toi et seulement toi. Je t’ais toujours aimé, et je n’ai jamais regardé une autre femme.
_ Alors que moi…
_ Sa n’a plus d’importance, maintenant nous sommes ensemble et c’est tous ce qui compte.
_ André tu m’aime malgré ce que je suis? Vêtu comme un homme, parlant et agissant comme tel.
_ Tu es la femme que j’aime. Une femme, forte courageuse, et honnête. Je ne veux pas que tu changes pour moi. J’ai appris à t’aimer ainsi.
Il l’étreignit passionnément, lui embrassant les cheveux. Encore une fois, il se surprit à rêver que ce moment de complicité entre eux ne cesse jamais.
Quand ils rentreraient au château, Oscar redeviendrait plus distante, il le pressentait. Lui-même serait obligé de se comporter différemment, car les regards des autres habitants de la demeure les empêcheraient d’afficher ouvertement leur relation…
Mais à présent, l’instinct d’André lui soufflait que la jeune femme l’aimait tout autant que lui. Jamais elle n’aurait pu s’abandonner avec une telle passion si elle n’éprouvait pas de sentiment à son égard.
Tout à leur bonheur, les deux jeunes gens n’avaient pas remarqué la présence d’un carrosse au abord de la forêt.
Deux personnes avaient suivit leur conversation, et avaient vu leurs étreintes. L’une d’elle était dans une colère noir, alors que la seconde ne disait mot.
Ses deux personnes regagnèrent le carrosse et s’éloignèrent rapidement.
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Oscar et André montèrent sur leur cheval, et rentrèrent au château. Arriver à destination, ils se dirigèrent vers l’écurie et mis pied à terre.
André embrassa Oscar. Rien que le goût sucré de sa peau sous ses lèvres déclenchait en lui un désir dévorant, irrésistible.
Oscar se mis à rire.
_ Maintenant, on se tient bien, déclara t’elle doucement.
_ Je sais. Redevenons de simple ami, renchérit André en lui décochant un clin d’œil.
Grand-mère vint à leur rencontre.
_ A vous voilà enfin, ça fait des heures que vous êtes partis. Mais ou étiez-vous ?
_ On se promenaient, grand-mère et on n'a pas vu passé l’heure. Dit la jeune femme.
_ Oscar t’on père est rentrait, il y a deux heures. Il avait l’air très en colère. Sa majesté l’a demandé et avant qu’il parte de nouveau, il m’a dit qu’il souhaitait s’entretenir avec toi dés qu’il rentrerait.
Tous trois rentrèrent au château.
_ Vous voulez dîner de suite?
_ Non grand-mère je préfère prendre un bain d’avoir.
_ Très bien ma petite Oscar, je vais te le préparer de suite.
_ Non laisse grand-mère, je vais préparer le bain d’Oscar, et toi pendant ce temps tu te repose… dit André sur un ton jovial.
Avant même d’avoir la réponse de marron glacé (grand-mère pour ceux qui ne connaissent pas son surnom), les deux jeune gens se précipitèrent à l’étage, laissant là une grand-mère plus qu’interdite.
_ Ils me feront vraiment tourner en bourrique ces deux la, jusqu'à la fin de ma vie.
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André prépara effectivement un bain pour Oscar…, mais également pour lui. Alors qu’Oscar s’abandonnait aux caresses exquises du jeune homme, tous deux entendirent un cri.
Il s’agissait de grand-mère qui avait fait irruption dans la pièce.
Quelques minutes plus tard, quand Oscar et André c’était séché et habillé, ils donnèrent une explication à la vieille femme.
_ Grand-mère Oscar et moi ont s’aiment, et on aimeraient passer notre vie ensemble.
_ Qu’avez-vous fait mes pauvres petits ! Vous me donner beaucoup de soucis, et plus vous prenez de l’âge, plus vos bêtises sont grandes.
_ Grand-mère tu n’es pas contente qu’André et moi soyons heureux?
_ Ce n’est pas ça ma petite Oscar. Mais vous appartenez à deux mondes différents. Et que va dire ton père!!
_ Je sais qu’on aura des épreuves à surmonté, mais nous seront ensemble pour y faire face.
_ Je vous soutiendrais quoi qu’il arrive mes petits. Moi je ne veux que votre bonheur. Maintenant, on va dîner. Et toi André ne t’avise plus de prendre ton bain avec Oscar ou tu auras à faire à moi.
Dés que grand-mère eue le dos tournait, ils éclatèrent de rire.
_ Je vous entends, je ne suis pas sourde, se mit à hurler la veille femme.
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_ Oscar, ton père est de retour et il souhaiterait te parler de suite.
_ Bien grand-mère, je vais le voir de suite.
_ Je viens avec toi Oscar.
_ André!
_ Oui grand-mère?
_ Le général a fait savoir qu’il voulait lui parler à elle seul.
_ Ne t’inquiète pas dit Oscar, tout se passera bien.
Oscar se dirigea seul vers le bureau de son père et y entra.
_ André je m’inquiète pour Oscar. Le général avait l’air furieux.
_ Ne t’inquiète pas grand-mère, je vais aller voir ce qui ce passe.
(Dans le bureau)
_ Comment avez vous osez! Comment avez vous osez MISERABLE enfant me tromper de cette façon!!!
_ Mais de quoi parlez-vous père.
Pour toute réponse Oscar reçu une violente gifle qui la fit chuter à terre. A ce moment là, André entra dans la pièce et vit Oscar à terre. Il se précipita vers elle. Oscar aurait sans doute un énorme bleu à la figure dans quelques heures. Le jeune homme l’aida à se relever.
_ Sa suffit maintenant général! Vous perdait la raison!
_ A André! Il ne manquait que toi. Et d’après toi, je perd la raison. Comment veux-tu que je prenne le fait de vous avoir vu ensemble cet après-midi !
_ Père…
_ Oui, je vous est vu, et je n’était pas seul d’ailleurs, votre mère était avec moi.
_ Père…, je comprend très bien ce que vous pouvez ressentir. Mais pendant toutes ces années j’ai fait tout ce que vous souhaitiez, je crois que maintenant j’ai droit à un peu de bonheur et j’aimerais passer le temps qui me rets à vivre avec André. Maintenant que vous l’acceptiez ou non ne feras pas de différence.
Un long moment de silence suivit.
_ Très bien! …Je…, je vous donne ma bénédiction.
_ Qu’avez-vous dit général? Dit André d’un air étonné.
_ Je vous donne ma bénédiction. J’ai été égoïste pendant de longues années. Maintenant je me fais vieux et je ne veux que le bonheur d’Oscar. J’espère André que vous prendrez soin d’Oscar, mais ça je n’en doute pas, et puis vous ne serez pas un si mauvais gendre que ça.
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Tard dans la soirée, alors qu’Oscar prenait l’air dehors il vînt la rejoindre.
_ Tu n’arrive pas à dormir Oscar?
_ Non. Je n’en revient pas que mon père nous ais donné sa permission.
_ Tu n’as pas trop mal à la figure, dit –il en lui prenant son visage dans ses mains.
_ Non, je vais bien. Tu sais, je comprend la réaction de mon père…. Il nous a quand même surpris ensemble, dit-elle en riant.
Tu sais, je te suivrais au bout du monde.
André la scruta intensément, comme s’il craignait d’avoir mal entendu.
_ Au bout du monde? Répéta t-il doucement.
_ Oui…
Bouleversée, Oscar lui sourit, incapable d’en dire plus. Mais les mots étaient-il nécessaire? Elle aimait tellement André, d’un amour immense, que tout son être l’exprimait dans un seul et même élan.
Oui, elle l’aimait, parce qu’il savait être un ami, un amant et un compagnon capable de partager le meilleur comme le pire. Elle l’aimait parce que dans ses bras, elle oubliait tout.
_ Chut! Je sais, objecta André au moment où elle ouvrait la bouche pour lui avouer ses sentiments. Je sais…. Je le sais depuis le soir ou tu m’as avoué ton amour.
Ce soir là, je me suis juré que tu serais ma femme. Veux-tu être ma femme, Oscar?
_ Oui, je le serais, murmura Oscar. Je le suis déjà.
FIN |