Auteur : Valalyeste Hits : 5477
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Nous sommes en 1769, Oscar est âgée de quatorze ans, son cœur de jeune fille commence à éprouver de l’émoi pour son compagnon présent à ses côtés depuis neuf ans déjà.
Or le destin, disons plutôt son père, en avait décidé tout autrement. Tout d’abord il y avait eu ce stupide duel avec Girodel et à présent le roi ordonnait qu’elle devienne capitaine de la garde royale afin d’être au service d’une femme. Certes pas n’importe quelle femme, mais la future dauphine du trône de France.

Devant le refus d’Oscar le général de Jarjayes choisit de faire intervenir André pour raisonner cette malheureuse qui risquait de jeter la disgrâce sur le nom des Jarjayes. Oscar était là, sous la pluie, collée au mur sur cette petite corniche, nul ne pouvait imaginer qu’elle put tout entendre du discourt tenu par son père.

Le lendemain, elle ne fut pas surprise qu’André lui propose d’aller galoper un peu, mais devant son silence, elle n’y tint plus et le somma de parler. Une bagarre acharnée s’engagea alors. Rompus par le combat qu’ils avaient eu, ils s’écroulèrent. A ce moment là Oscar avoua à André avoir tout entendu de la conversation qu’il avait eu avec son père. Tout d’abord choqué André ne su que répondre, puis saisissant la main de la jeune fille, il fini par lui dire qu’il comprenait les sentiments éprouvés par le général. C’en était plus que ce qu’Oscar pouvait supporter, frustrée elle prit sa monture et s’apprêtait à partir quand André l’interpella.

André : « Oscar ! Laisse moi te dire quelque chose et ensuite je n’y ferai plus jamais allusion. »

Oscar demeura sourde à l’appel d’André et s’enfui au galop.Sous le cri d’André.

« il n’est pas trop tard pour que tu mènes une vie de femme…comme toutes les femmes de la cours. »

Oscar était déjà loin et les larmes pleins les yeux elle songeait à ce qu’André venait de lui dire, mais n’entendit pas la fin de sa phrase.

« Ô André ! Pourquoi ces mots ?
Il est déjà tellement difficile de supporter cette mascarade que mon père m’impose.
Faut-il encore que toi, tu prennes sa défense. »

De retour dans sa chambre Oscar demeurait troublée par un geste qui il y a peu lui aurait paru insignifiant. Elle fixait sa main en songeant combien le contact de celle de son ami avait été agréable. Mais elle ne pouvait s’empêcher de songer aux mots qu’il avait prononcés.

« Il ne voit en moi qu’un ami, un compagnon d’arme.
Même si tu te montres prévenant en me ménageant lors de nos combats à l’épée, tu ne me témoignes pas le même égard qu’aux autres jeunes filles.
Pourquoi tant de différence ?
Pourquoi cela m’étreint-il le cœur lorsque je te vois dévorer des yeux ces jeunes soubrettes ? »


Pendant ce temps dans le bureau du général, André venu faire son rapport ne savait comment faire comprendre au général que sa fille méritait le droit de choisir sa destinée.
« Alors André est-ce qu’Oscar s’est enfin décidé?
Oh non !
André !
_ Je crois qu’Oscar a tout à fait le droit de choisir sa façon de vivre…
_ Grrr !! »

Furieux le général se dirigeait vers la chambre d’Oscar, suivit d’un André affolé.

« Seigneur ! »

Quand, soudain en haut des marches Oscar apparue dans un magnifique uniforme blanc de capitaine de la garde royale.

« Père.
Je ne fais ceci ni pour toi ni pour le roi.
Mais pour toi André, toi qui ne vois en moi que cette compagne de jeu qu’on t’a imposer de considérer comme un garçon.
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