Auteur : Elelya Hits : 1378
Lady Oscar > Les Quartiers de Girodel > Genesis >
Cette fiction était ma première idée, mais j'ai préférer la laisser de côté pour écrire le Dernier Vol du Masque Noir. Mais puisque je suis de bonne humeur ( quelqu'un devrait comprendre pourquoi ) et que j'ai envie d'écrire, j'ai décider de finalement écrire cette fic.

Bonne lecture!

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Girodelle s'assit dans un fauteuil, la tête dans les mains. Son regard gris s'envola par la fenêtre d'où il pouvait voir la cour désertée de la caserne. Seul un rayon de soleil venait frapper une dalle irrégulière et illuminait tout, éblouissant tout. Pourtant il ne détournait pas les yeux. Ce rayon de soleil. Il l'avait déjà vu. C'était l'éclat des cheveux d'Oscar, c'était la lueur ardente de son regard. C'était elle, ce rayon dévié qui éblouissait. Même loin de lui, elle lui revenait toujours. Elle était toujours là.

Comment un tel amour avait il pu naître? Pourquoi ne parvenait il pas à y renoncer. Girodelle se souvenait encore de la première fois où il l'avait vu.

Il avait 19 ans et avait espérait depuis longtemps le grade de commandant de la garde. Pourtant, dans ce qu'il lui semblait être une lubie royale, on l'avait ordonner de se battre contre une petite fille. Une petite fille d'à peine 14 ans qui voulait aussi ce poste de soldat. Il se souvenait d'avoir rit, mais de s'être dirigé, à contre coeur, sur son cheval gris, vers ce duel. Ce battre contre une petite fille.

Soudain, alors qu'il traversait une clairière, un éclat de lumière vint lui frapper les yeux. Le soleil se réfléchissait sur la chevelure blonde d'un jeune garçon, adossé au tronc d'un arbre, a côté d'un cheval blanc. Le jeune homme s'était étonner de voir un jeune garçon en pleine forêt. Celui ci avait lever son regard d'un bleu azur vers lui, révélant la finesse de ses traits.

"C'est vous que j'attendais mon cher comte de Girodelle. avait dit le garçon. Permettez moi de me présenter: Oscar François de Jarjayes."

Girodelle fut d'abord surpris, puis, observant un peu mieux le visage de son jeune interlocuteur, ou plutôt, d'une autre manière, il pu y dicerner un visage de fille. La petite fille qu'il croyait rencontrer était en réalité une manifique jeune fille.
" On m'avait rapporter beaucoup de compliments sur vôtre beauté, mais ils étaient en dessous de la vérité. Il vaux mieux nous dépêcher, le roi doit commencer à s'impatienter. il serait fort couroucé si nous arrivions en retard.
- Attendez une petite seconde. Je suis simplement venue vous dire que je ne tenais pas devenir Capitaine de la garde.
- vraiment? Et bien c'est parfait. Voilà une nouvelle qui me comble de joie. Il me sera possible d'affirmer qu'Oscar aura refuser de se battre en duel.
- Ce n'est pas la peur qui me fait renoncer au duel Monsieur le Comte de Girodelle. Si je suis venu à vôtre rencontre c'est que j'ai bien l'intention de vous le prouver."

Girodelle avait arrêter son cheval.

"Si je comprend bien vous voulez vous battre en duel ici!?! Tu as entendu cette effrontée! avait il dit en riant au valet qui l'acompagnait.
- Je vous permet très respectueusement de vous le déconseiller. avait dit le valet à la jeune fille.
- Vous ne paraissez pas comprendre les raisons de mon geste monsieur le Comte. Il me serait désagréable de vous embarrasser devant toute la cour...A moins que vous n'ayez quelques craintes de ne pas être de ma force."

Elle l'avais provoqué et n'imorte quel homme aurait céder. Aussi, il était descendu de son cheval.
" Si vous le pensez, cela ne me fait ni chaud ni froid. Mais je sais toute fois que j'aurais quelques difficultés à diriger mon épée vers un visage d'une telle..."

Il n'avais pu finir sa phrase car au moment où il s'était retourné, il s'était trouvé face à face non pas avec le visage d'ange d'Oscar mais avec le reflet glacé du métal d'une épée.

" Mais que faites vous?
- Je vous en prie monsieur le comte, ne me refusez pas le seul moyen pour moi de préserver mon honneur.
- Entendu j'accepte de vous affronter."

Il avait dégnainé sa propre épée et tous deux avaient entamé le duel. Sûr de ses capacités, il s'était battu gentiment afin de ménager la belle créature qui lui faisait face. Mais il s'était rendu compte très vite que si lui la ménageit, la belle créature, elle, ne lui faisait pas de cadeau.

" J'avoue avoir rarement eu un adversaire d'une telle rapidité."

En effet, si sa nature de femme ne lui conferait pas une force aussi puissante que celle d'un homme, elle possédait une agilité et une rapidité tout à fait éonnante. La légèreté de son corps lui permettait également d'éviter de nombreux coups qu'un homme n'aurait pu esquiver.

Décider à se battre, Girodelle s'était lancé sur elle pour se qu'il croyait être le coup de grâce, mais ce fut lui qui fut grâcié. Un pan de sa veste pendait au bout de la lame de son bel adversaire.

"Merci. avait dit Oscar en baissant sa garde. Je crois que cela suffit vous devez en convenir.
- Attendez! avait il dit, profondément frusté d'êtres battu aussi vite. Le duel commence seulement maintenant."

Aveuglé par la colère, il s'était jeté sur elle, mais en quelques parades, son épée vola se planter das l'herbe.

"Et maintenant? avait demandé la jeune fille.
- Je crois que je ne peu que m'incliner."

Oscar avait ranger son épée et avait enfourché son cheval.

"Ravie de vous avoir rencontrer Monsieur le Comte de Girodelle."

Aussitôt après, elle galopait et disparaissait dans la forêt. Victor-Clément se souvint de son incompréhension. La petite fille qu'il croyait rencontrer était en réalité une femme. Une femme d'un grand courage. Une femme comme on en rencontre qu'une seule fois dans sa vie. Une femme qu'il ne pouvait pas oublier. Il aurait être en colre contre elle, honteux d'être battu par une femme. Pourtant... En fermant les yeux il voyait ses cheveux dorés, ses yeux bleus péillants, son sourrire un peu moqueur.

Il avait vu grandir cette petite fille. il l'avait vu devenir une femme. Chaque jour, il lui semblait que sa taille était plus fine, que ses jambes étaient plus galbées, que ses formes étaient plus rondes.

Pourtant, sa seule preuve d'amour avait été de se retirer. De se retirer devant la vérité divine. De se retirer devant la réalité qu'elle n'était pas pour lui. de se retirer devant son amour pour André. Il avait compris que ces deux êtres étaient nés pour êtres ensembles. Il avait été l'un des seul témoin de leur amour impossible et de leur mort.

Et à quarante ans, après la mort de ce qu'il croyait être immortel, il ne lui restait plus qu'à contempler les jours passer avec pour seule compagnie le souvenir d'un orage, d'un éclair qui un jour traversa le ciel de France ainsi que le sien.

Fin
Review Genesis


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