Auteur :
Elelya
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Lady Oscar
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Action/Aventure
> Le dernier vol du masque noir >
1. Le dernier vol du masque noir
2. Fuite et captivité
3. Le verre, le sang et le coeur
4. Dans l'ombre d'un couloir...
5. Le feu sous la glace
6. Liberté
Bernard Châtelet, dit le masque noir, vole aux riches pour donner aux pauvres en bon Robin des Bois. Pourtant, il est une demeure qu'il n'a pas visité: le château des Jarjayes! Pour ma première fic, je me suis amusée à imaginer ce qui se serait passer. A vous de juger...
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Oscar n'arrivait pas à trouver le sommeil cette nuit. Elle s'était retourner un nombre indéfinissable de fois mais elle ne se trouvais à son aise dans aucune position. Elle regarda le toit de son lit à baldaquin. André commençait à vraiment l'inquiéter. Depuis combien de temps le voyait elle sortir en cachette la nuit? Elle ne saurait le dire. Ces escapades noctures la préoccupaient pour la raison que depuis quelques temps, un voleur qu'on appelait le masque noir cambriolait les demeures des nobles. Bien sûr Oscar soupsonnait André. Elle tentait de chasser ce sentiment de son esprit mais rien n'y faisait. André, qui avait toujours été son ami, son frère, ne pouvait pas faire ça. Ce n'était pas un voleur.
Mais il y avait une autre raison pour lesquelles les escapades de son ami déplaisaient à la jeune femme. Elle avait toujours eut André à ses côtés, toujours là, toujours fidèle. Et voilà qu'il se séparait d'elle sans rien lui dire. Il prenait son indépendence et cela lui faisait comme un pincement au coeur.
Oscar ne savait plus quoi penser. Elle décida de se lever et d'aller prendre l'air dehors, tout en passant l'air de rien devant la chambre d'André pour voir si il y était bien comme il le lui avait assuré le matin même.
***
Le jeune homme attacha son cheval à un arbre. Et s'épongea le front. Au travers des troncs de la forêt, il pouvait apercevoir une petite demeure qui semblait endormie. Aucune lumière aux fenêtres, aucun bruit raisonnant dans les couloirs. Il s'approcha du mur et avisa une fenêtre ouverte. D'un geste presque devenu mécanique tant il l'avait répété, il lança une corde qui s'accrocha au rebord et escalada la façade sans faire le moindre bruit. Arrivé dans la pièce il rangea sa corde et s'aperçu qu'il se trouvait dans une chambre. C'était dangereux. L'aspect était simple mais décoré avec goût. Sûrement une chambre d'amis. Il ne trouverais rien ici. Il avisa alors le lit, acolé au fond de la pièce. D'où il était, il ne pouvait voir si quelqu'un dormait dans ce lit. A peine eut il le temps de se poser intérieurement cette question qu'il entendit un froissement de draps, un gémissement et entrevit un bras. Il se figea, retenant son souffle en espérant que la goutte de sueur qui perlait sur sa tempe ne tombe pas en faisant du bruit. Finalement il s'approcha et ce qu'il vit le sidéra.
***
André cherchait en vain le sommeil sans parvenir à le trouver. Il avait décider de ne pas se rendre à ses réunions clandestines ce soir car il voyait bien que l'on commençait à avoir des soupçons. Si ces soupçons venaient d'Oscar, ils lui paraissaient moins dangereux que si ils étaient venus du Général. Si Oscar aurait pu comprendre son attachement aux idées nouvelles, il était à peu près sûr que le père de cette dernière ne l'aurait pas du tout vu du même oeil. En plus, ces réunions clandestines lui permettaient de s'étoudir. Elles lui permettaient d'oublier le vide qui se creusait peu à peu en lui. Elles lui d'oublier le regard et le sourire qu'avait Oscar lorsqu'elle voyait arriver ce monsieur de Fersen. Ce Fersen qu'il ne pouvait même pas détester tant il s'agissait d'un homme bien. Ces réunions lui faisaient oublier. Comme l'alcool. Mais au moins, c'était utile aux autres.
***
Bernard était sidéré. C'était elle. Elle. Cette petite fille qu'il avait vu un jour dans la rue lorsqu'un carosse avait renverser sa mère. Tout de suite il avait eut envie de la serrer dans ses bras pour la consoler. Mais elle avait disparut et il la retrouvait ici, dans ce château. S'il s'agissait d'une autre personne, il l'aurait haït pour cette trahison envers ce peuple. Pourtant, il ne pu pas même lui en vouloir. Il contemplait ce visage d'ange qui semblait si paisible, ces cheveux d'un blond foncé qui parsemaient son oreiller.
Un courant d'air s'infiltra par la fenêtre et fit frissonner la jeune fille. Epris d'un sentiment de tendresse, le jeune homme tira le drap et recouvrit lui recouvrit les épaules. Il aurait tant voulu être ce drap qui la recouvrait, cette chemise de nuit qui suivait les courbes douces de son corps. Mais il se contenta de déposer un baiser sur son front, puis un sur ses lèvres. La jeune fille soupira dans son sommeil. Il caressa son visage, tout en regardant cet air si paisible. Sans qu'il fit attention, sa main glissa le long du cou de la jeune fille, le long de son épaule puis ses doigts frôlèrent sa poitrine. Lorsqu'il s'en rendit compte, le jeune homme recula brusquement. Il ne voulait pas lui faire de mal, il ne voulait pas briser cette poupée de porcelaine malgré son envie de la serrer contre lui et d'embrasser sa peau. Il décida de la laisser et il sortit de la pièce.
Il se retrouva dans un couloir sombre qu'il suivit. Puis soudain il entendit:
"André? Qu'est ce que tu fais là!"
***
Oscar regardait cette ombre figée. La colère et la déception déformait sa voix. André lui avait mentit. Lui qu'elle pensait être son meilleur ami. Elle avait envie de le frapper, de le battre pour ce qu'il avait fait. Cependant elle ne bougea pas. Aurait il encore le courage de la regarder en face?
"Tu m'as mentit André! Jamais je n'aurais cru ça venant de toi! Toi a qui je faisais confiance durant toutes ces années! Toute cette confiance ne vaux que ça à tes yeux!?! Ose me répondre! Ose me regarder dans les yeux!"
***
Le jeune homme n'osait pas bouger. Non seulement il avait été pris en flagrant délit mais en plus, cette femme qu'il ne pouvait voir le prenait pour son maris et pensait qu'il allait rejoindre sa maîtresse. Il ne voyait aucun échapatoire. La femme lui ordonna de se retourner. Que faire? Soudain...
***
"Mais Oscar, a qui tu parles? Je suis là! dit André qui venait lui aussi de quitter sa chambre.
( à suivre )
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