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CHAPITRE 1. DIS LUI

Oscar se dirigeait vers l’écurie, ressassant inlassablement les paroles de la reine….. « Oh Oscar, vous seule savez si bien me comprendre, mon amour pour Fersen je ne peux me résoudre à l’abandonner, comment le pourrais-je ? vous me comprenez, n’est ce pas Oscar ? ».

André : Rosalie, pourrais-tu s’il te plaît tenir Sultan un instant, le tant que je le brosse ?…
Rosalie : Bien sûr André…. Heu…. Dis moi ….quand Oscar doit elle rentrer ? »
André : Eh bien, je pense qu’elle ne devrait plus tarder, pourquoi ?
Rosalie : Oh… heuu.. je voulais juste m’entretenir avec elle …

Rosalie semblait très nerveuse tout à coup, et André l’avait remarqué.

André : Tout va bien, Rosalie ?
Rosalie : Ou..Oui,
André : Toi ma petite tu me caches quelque chose !
Rosalie : Mais non pas du tout..
André : Eh bien, pourquoi dans ce cas trembles tu de la sorte, tu n’es pas malade au moins ?
Rosalie : Non, Non, c’est juste que… enfin… je….

Oscar venait d’apparaître sur le seuil de la porte, toujours pensive, ses pas l’avaient conduit vers l’écurie presque machinalement.

André : Oh ! bonsoir Oscar, alors ton entrevue avec la reine ?
Oscar : Hummm ??
Rosalie : Bonsoir Oscar

Oscar donna les rennes de son cheval à André et se tourna vers Rosalie en entendant sa voix.

Oscar : Alors Rosalie qu’as tu fais de ta journée ? André a t’il été un bon instructeur ?
Rosalie : Heu.. Oui Oscar, heu… il faut que j’aille aider Grand Mère, à tout à l’heure…

Rosalie sortie en courant de l’écurie, comme si elle avait eu le diable à ses trousses, à la grande surprise d’Oscar et d’André qui restèrent interloqués.

Oscar : Mais enfin que lui arrive t-il ? qu’elle mouche l’a piquée ?
André : Je ne sais pas ?….. cependant avant que tu n’arrives elle me disait qu’elle souhaitait s’entretenir avec toi.
Oscar : Ah bon .. et de quoi ??
André : Je n’en sais rien, sûrement des trucs de femmes. Ah ah ah ah ah …

Oscar se retourna vers André, un regard des plus meurtrier venait d’apparaître dans les yeux de celle-ci.
André sentant que sa plaisanterie avait été plus que douteuse, baissa la tête préférant éviter le regard d’Oscar.

André : Oh ! Pardonne moi Oscar !

Oscar se détourna de lui et pris la direction de la sortie d’un pas décidé, laissant là ! Un André désabusé par le manque d’humour d’Oscar. Oscar passa le seuil de la porte et croisa Grand Mère.

Grand Mère : Bonsoir ma petite Oscar
Oscar : Bonsoir Grand Mère, dis moi .. ou est Rosalie ?
Grand Mère : Je l’ai vu passer la porte en courant, elle est montée à l’étage comme si cette petite avait le feu au derrière, il s’est passé quelque chose ?
Oscar : Je n’en sais rien, Grand Mère. Je vais monter la voir….

Oscar se dirigea vers les escaliers gravit les marches et se dirigea vers la chambre de Rosalie. Elle s’arrêta devant la porte, celle-ci était légèrement entre ouverte.

Oscar : Rosalie ??? c’est moi…

Oscar poussa la porte et chercha du regard Rosalie. La pièce était plongée dans la pénombre, seule une faible lueur de bougie laissait entrevoir une silhouette qui se tenait près de la fenêtre. Oscar s’avança jusqu’au milieu de la pièce tout en fixant la silhouette qui se dessinait au fur et à mesure qu’elle s’avançait.

Oscar : Eh bien Rosalie tu ne m’as pas entendu ??

Rosalie : Oh !!!

Surprise, elle se retourna vers Oscar les yeux écarquillés encore voilés par les larmes qu’elle venait de verser..

Oscar : (avec un léger rictus aux lèvres) Eh bien Rosalie tu as perdu ta langue, tu voulais me voir non ?

Rosalie : Oh.. Oscar… je.. c’est que je …

Oscar se rapprocha d’elle et s’étonna de voir les joues mouillées et les yeux rouges de Rosalie..

Oscar : Rosalie, que se passe t-il ??

Rosalie se mit à nouveau à fondre en larmes et jeta ses bras autour de la taille d’Oscar, se serrant contre sa poitrine, les yeux fermés elle s’enivrait du délicat parfum qui émanait du corps de la jeune femme, ... Oscar pouvait sentir son souffle, elle la repoussa délicatement en lui tenant les bras, plongeant son regard dans les yeux de Rosalie comme pour chercher une explication à son chagrin.

Oscar : Rosalie dit moi ce qui t’arrive ?

Rosalie continuant de pleurer : Oh Oscar…. Je.. je.. je me sens si bête… si stupide… Oscar !!! j’ai peur…

Oscar pris le visage de Rosalie dans ses mains et de ses pouces essuya les larmes qui coulaient encore sur ses joues.

Oscar avec beaucoup de douceur dans la voix : Voyons Rosalie de quoi as tu peur ?

Une lueur apparût dans les yeux de Rosalie, une sensation de bien être l’envahit au point qu’elle ne put soutenir le regard d’Oscar plus longtemps. Elle baissa la tête, pris une grande inspiration et recula pour se dégager des mains d’Oscar et se retourna vers la fenêtre. Elle releva la tête, regarda au dehors, et dit avec un certain tremblement dans la
voix : Oscar… il faut que je vous dise…. Oscar ! je suis Amoureuse….

Oscar baissa la tête et ferma les yeux, l’expression sur son visage laissait paraître un certain amusement.

Oscar : Eh bien Rosalie…. dans ce cas pourquoi pleures tu ? cet homme t’aurait-il brisé le cœur ?

Rosalie : Non.. du moins.. il ne sait pas que j’éprouve des sentiments pour lui et de toute façon comment le pourrait-il ? il est sans arrêt ….

Rosalie s’arrêta de parler, son visage était envahit par la peur…

Grand Mère: André vas tu venir m’aider enfin !!! il faut préparer le dîner…

André franchit la porte de la cuisine et demanda ou était Oscar.

Grand Mère : Oh je crois que quelque chose est arrivée à Rosalie, et Oscar est montée pour discuter avec elle voilà maintenant une bonne demi-heure… tu sais peut être quelque chose ?. Tu as été gentil au moins avec elle ??

André : Mais oui Grand Mère, et puis ce matin elle allait bien, nous avons même chahuté dans la journée.. non vraiment je ne vois pas..
En disant ces mots André se dirigea vers les escaliers.

Grand Mère : André attend j’ai besoin de toi à la cuisine…

André n’écoutant plus sa Grand Mère, monta les escaliers et entendit des voix qui émanaient de la chambre de Rosalie, il s’y dirigea et entra sans s’annoncer.

Oscar : Je vois… veux tu que je parle à ce jeune homme ? je le connais ?

Rosalie : Oui… Oscar c’est ….. c’est …

André fit irruption dans la chambre le sourire aux lèvres…

André : Ah vous êtes là.. Grand Mère commençait à s’inquiéter !

A la voix d’André, Oscar se retourna et fusilla du regard son ami qui se tenait près de la porte.

Oscar : André !!! on ne t’a jamais appris à frapper avant d’entrer !!!
André : Heu… bah si.. pardon…..

Oscar sentit la main de Rosalie se poser sur son avant bras comme pour apaiser la colère qui émanait d’elle.

Rosalie : Laissez Oscar, de toute façon, j’avais fini…

Oscar se retournant vers Rosalie.

Oscar : Mais Rosalie comment puis je intercéder en ta faveur si je ne connais pas le nom de ton galant ?

André fut surpris par les mots d’Oscar et décida de s’imiter dans la discussion.

André : Ainsi notre petite Rosalie aurait un prétendant ?, voilà donc ce trouble que j’ai constaté tout à l’heure… (avec un petit sourire aux lèvres)

Oscar : André cela suffit !!! sort d’ici !!!

Rosalie : Ecoutez, je… pardonnez-moi.., nous ferions mieux de redescendre avant que Grand Mère nous grondent tous !

Rosalie traversa la pièce et sortit de sa chambre laissant André et Oscar dans la pénombre.

Oscar : Oh André.. décidément tu ne comprendras jamais rien…je crois que Rosalie a bien du mal à avouer ses sentiments !

André se parlant à lui même et regardant Oscar « J‘en connais une autre ».

Oscar : Quoi..?

André : Ah. Euh non.. j’étais perdu dans mes pensées, pardonne moi.. si nous allions manger j’ai une faim de loup…

Ils descendirent dîner… la fin de soirée se déroula dans le petit salon, Oscar invita André à se joindre à elle. Rosalie les saluât en leur souhaitant une bonne nuit sans même les regarder.

André : Oscar tu me sembles bien songeuse ce soir ? Tout va bien ?

Oscar : Mmmmm… disons que je m’inquiète pour Rosalie, elle qui est si douce, si gentille et si naïve.

André : Oui, elle a une telle joie de vivre….. son prétendant à beaucoup de chance…

Oscar : Mmmmm… André, je dois partir très tôt demain matin, je voudrai que tu veilles sur Rosalie et par la même, essaye de savoir qui est ce prétendant. Je ne voudrai pas que…

André : Mmmmm…entendu

Oscar : Bien, je vais me reposer, bonne nuit André.

André : Bonne nuit Oscar.

Oscar se dirigea vers sa chambre, elle entre aperçu sous la porte de Rosalie de la lumière « si elle veut me parler, elle viendra d’elle même. Inutile de là harceler ».
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