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FLEURIR SON CERCUEIL


Le 12 juillet Fanny* éprouve une grande inquiétude pour André.



Une silhouette féminine s’est profilée à l’entrée de la cour. Elle continua d’avancer.

-« Eh les gars vous avez vu la demoiselle qui vient d’arriver ? » André regarda par la fenêtre et reconnut Fanny.

-« Fichtre une fille pareille on n’en voit pas tous les jours. »

-« T’as raison elle est belle. »

-« Eh André va la voir, il en à de la chance celui-là quel cachottier alors. »

-« Fanny mais que fais tu là ? »

-« Je suis venue te voir, je suis inquiète tu m’as dit que demain tu devais disperser un mouvement de foule dans Paris ? »

-« Mais oui c’est ça. »

-« J’ai peur tu sais, non seulement pour ma famille mais pour toi aussi André. »

-« Tu n’as pas à t’en faire Fanny, ce sera juste un rassemblement de gens c’est tout. »

-« André, ce sera pire que ça les gens seront des milliers. »

-« Bof, tu sais aux gardes françaises on à vu pire. »

-« Tu es trop insouciant André tu me fais peur. »

-« Avec Oscar à la tête des gardes françaises on ne risque rien. »

-« André c’est une folie, je t’en prie donne ta démission. »

-« Et laisser Oscar toute seule, tu es folle Fanny allons. Je dois rester avec elle. » Elle poussa un soupir rien ne pouvait lui faire changer d’avis.

-« Fais comme tu veux André mais fais attention à toi. » Elle se hissa sur ses pieds et déposa un baiser sur la joue de André.

-« Prend garde à toi André fais très attention. »

-« Ne t’en fais pas Fanny. » Dit André surpris et ému du baiser de Fanny.

13 juillet

Dans la foule massée autour des gardes françaises, un jeune homme brun vient de s’éteindre une femme blonde pleure, de gros sanglots secouent sa silhouette élancée. Dans la foule qui entoure le groupe de soldats une autre femme pleure. Elle va cacher ses larmes dans une ruelle non loin du rassemblement.

-« André murmura t’elle entre 2 sanglots, mon ami, mon amour, oui mon amour je t’aimais, oui je t’aimais à ma manière et voilà que tu es parti, je ne vais plus jamais te revoir mon ami, tu va tellement me manquer. » Dit elle dans un souffle. Assise, les mains sur le sol ses longs cheveux roux défaits sur les épaules elle pleura un long moment. Après un moment elle se leva. Elle voulait faire un dernier geste pour lui. Elle alla dans le hangar où étais stockée les provisions et les fleurs du marché, se servit une grande brassée de fleurs. Elle ne pouvait voir André dans ce cercueil froid et sinistre.

-« Mon père, j’aimerais fleurir le cercueil de André Grandier, c’était mon ami. »

-« Mais volontiers ma chère enfant, voilà une idée charitable. » Elle disposa les fleurs dans le cercueil, alla en chercher d’autres elle fit plusieurs fois l’aller retour.

-« Voilà André ce sera plus joli pour toi. »

-« Aviez vous un lien de parenté avec lui mademoiselle ? »

-« Non il était mon ami, mon cher ami, je l’aimais beaucoup mon père voilà pourquoi j’ai apporté toutes ces fleurs. La veille j’ai été le voir à la caserne pour lui dire que j’avais peur pour lui vous comprenez c’était un soldat je voulais qu’il démissionne mais il ne l’as pas fait et maintenant il est mort. J’ai beaucoup de peine. »

-« Vous l’aimiez beaucoup n’est-ce pas ? »

-« Oui et il aura fallu attendre jusqu’à aujourd’hui pour que je m’aperçoive que je l’aimais, c’est le jour de sa mort que je m’en suis rendue compte et c’est aussi là où il me manque tellement. Je le connaissais depuis longtemps et je ne m’en suis jamais rendue compte. »

-« Ma pauvre enfant quel chagrin vous devez avoir. » Un homme entra dans l’église, il s’approcha de Fanny.

-« Fanny où étais tu passée ? » Demanda Pierre son compagnon, » je me suis fait du souci pour toi. »

-« Oh Pierre pardonne moi de t’avoir fait peur mais je suis restée près de André tu comprend. »

-« C’est donc lui André, il est jeune, tellement jeune pour mourir. » Fanny étouffa un sanglot.

-« Tu l’aimais beaucoup n’est-ce pas Fanny ? »

-« Oui Pierre je me suis aperçue aujourd’hui que je suis amoureuse de lui, et il est parti. Mon Dieu ça me fait si mal. »
-« Ma pauvre Fanny, pleure ça va te soulager. » Il la serra dans ses bras. Des larmes coulaient des yeux de la jeune femme.

-« Il ne faut pas que je pleure il ne l’aurait pas voulu, il me connaissait avec le sourire. »

-« Ca fait très mal Fanny mais imagine les gens ont perdu des oncles des tantes des enfants de leurs familles aujourd’hui. »

-« Oui Pierre je sais bien que c’est triste la mort des êtres chers et on meurt tous un jour mais de cette manière c’est très laid. » Dit elle avec colère.

-« Ce n’est pas juste, pas juste. » Dit elle révoltée.

-« Pourquoi lui Pierre, il était tellement gentil et doux. Je le connaissais depuis si longtemps. »

-« C’est ainsi allons viens allons voir s’il y à des blessés à soigner. »

-« Oui tu as raison. Adieu André, soit heureux là où que tu sois. »


* Lire Fanny

Cette fic m’as été inspirée par un site italien où il y à une image de André dans un cercueil remplis de fleurs.
Review Fleurir son cercueil


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