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Depuis peu j’ai pensé à nos héros masculin passant certaines des épreuves olympiques.


Les athlètes du stade :


Après une nuit agitée où Louis XVI avaient rêvé de Louis XIV et de sa passion pour l’antiquité, il décida de lui rendre hommage.

Il décida d’après des plans rapportés par un de ses architectes de Grèce de faire construire aux alentours de Versailles des stades et des choisir des emplacements pour y implanter des équipements. Quelques mois plus tard les premiers stades virent le jour. Ils étaient constitués de gradins ou les spectateurs pourraient s’asseoir. Le premier stade comprenait 10000 places, une piscine. Un autre stade avec sa piste et ses gradins 5000 places. Pas moins de 10000 hommes au chômage avaient été engagés pour construire ces monuments. Peu importe que ces stades aient l’air antique ou pas ils devaient pouvoir contenir autant de places et de gradins que possible pour accueillir les spectateurs et les athlètes.
Un entraînement de 1 an avait été prévu pour les épreuves de courses de natation de lancer de poids, de lancer de javelot et pour la lutte. Tout le monde était libre de s’inscrire et la nouvelle venue de Versailles parcourut l’Europe toute entière. André lui même était intéressé par ces épreuves.
-« André ne me dis pas que tu va participer à cette sélection ? »

-« Et pourquoi pas Oscar ils sont ouverts à tous même à ceux qui ne sont pas des athlètes. »

-« Oh fais comme tu l’entend après tout tu es libre de prendre ta décision. » Oscar avait l’air contrariée que André veuille participer à ces « jeux » comme elle les appelaient, elle trouvait cela futile.

Les futurs concurrents étaient tous arrivés à Versailles plus une chambre d’hôtel ne fut libre aux environs du palais et à Paris. Des lutteurs venaient d’Allemagne et d’Autriche des lanceurs de poids de Pologne. De Scandinavie, de l’Espagne….
Le jour de la sélection des finaliste commença. Oscar et André furent surpris de voir Girodelle Hans Axel de Fersen, Nicolas de la Motte, Alain de la vigne, Maximilien de Robespierre, Bernard Châtelet, Léon Antoine Florelle de Saint Just dans les rangs des finalistes. Après tout les jeux étaient permis à tous aux nobles comme aux gens du peuple.

L’épreuve de la course commença, les concurrents se mirent en position de départ, une personne tira sur la gâchette d’un pistolet ce qui était le signal du départ et les finalistes démarrèrent. Ils coururent tous le plus vite qu’ils le purent. Ils devaient tous faire un 400 m soit un tour de stade pour se départager. Rosetta l’épouse de Hans Axel encourageait avec véhémence son mari, elle était entourée de ses 3 enfants. Oscar sortit une montre de sa poche d’uniforme. Elle regarda la petite aiguille parcourir le cadran, assurément André faisait un bon temps mais il était talonné de près par Girodelle et Fersen qui le suivaient de très près. Il s’en fallut de très peu que Girodelle emporte l’épreuve, mais ce fut André qui l’emporta. Nicolas de la Motte et Bernard Châtelet, incapable de continuer la course jusqu’au bout gisaient épuisés de l’autre coté du stade.
Rouge, à bout de souffle il prit sa serviette et s’essuya le visage et le corps.
-« Je n’y connais pas grand chose André mais tu court très vite, je ne savais pas que tu étais si rapide. » Reprenant son souffle le jeune homme répondit avec peine.

-« Ouf…l..les autres n’étaient pas mal non plus, j’ai cru que Girodelle allait me dépasser. »
Une demie heure plus tard ce fut l’épreuve de natation. Oscar et André rejoignirent Fersen et sa petite famille en train de barboter dans l’eau. Les concurrents furent invités un par un à monter sur les gradins qui surmontaient le bassin. Au signal, Léon Antoine de Saint Just, Maximilien de Robespierre, André Grandier et Alain de la Vigne plongèrent tous les 4 dans la piscine. Ils nagèrent la brasse avec vigueur, le bassin faisait 200 mètres et ils devaient faire 800 mètres soit 4 longueurs. Enfin l’un d’eux se démarqua ce fut Axel de Fersen. Son épouse poussa des cris de joie ainsi que ses enfants.
Une heure plus tard tous les concurrents sans exception devaient faire 5 km, soit le tour du stade 5 fois, parcourir le village, en faire le tour, faire le tour du jardin situé juste à coté descendre les escaliers. Deux heures plus tard ce fut Léon Antoine Florelle de Saint Just qui remporta la victoire. Au lancer de javelot, lancer de poids, la lutte ils furent médiocre.

Maintenant ils avaient un an pour se préparer à ces disciplines.
Girodelle engagea un « coach » pour l’entraîner, Axel de Fersen rentra en Suède, Léon, Maximilien, Nicolas, Bernard se débrouilleraient pour s’entraîner par eux même.
André très motivé commença son entraînement. Il consulta Irène alors second médecin juste après le docteur Kovac, elle lui recommanda de veiller à son alimentation, un bon sommeil, de ne pas trop forcer ses limites et son endurance. André s’astreignit à un régime draconien, il trouva des ouvrages sur la préparation physique. Sa masse corporelle fut transformée en muscles et grand mère dut lui faire et acheter des chemises plus large. La bonne cuisine de Grand-mère se révéla trop riche et André dans la cuisine lui dit de préparer plus de légumes et de fruits pour les repas. Il était devenu si dynamique que même Oscar si impétueuse ne pouvait plus le suivre. Il se levait à 4 h, il parcourait des kilomètres à pieds, faisait des exercices d’assouplissements, sautait à la corde, soulevait des masses. Oscar fut gagné par cette fièvre des préparatifs, elle le chronométrait à la course, à la natation, et au marathon. Un matin à 4 h Oscar s’étonna de ne pas voir André déjà debout. Elle alla toquer à sa porte, pas de réponse, elle entra en trombe en criant debout. André se redressa difficilement dans son lit, il se leva à contre cœur. Il avait l’air vraiment épuisé.

-« Allons viens André, après un bon petit déjeuner tu iras mieux. » Il s’assit lourdement sur sa chaise, Grand-mère lui servit du café mais il n’y toucha pas. Puis les 2 femmes remarquèrent que le front de André était couvert de sueur. Oscar porta la main au front de André et au sien. Le front de André était brûlant. Un médecin arriva peu de temps après et diagnostiqua un épuisement général et du surmenage il recommanda un repos complet jusqu'à ce que la fièvre tombe d’elle même. André très embêté lui dit qu’il devait s’entraîner pour les jeux et qu’il ne lui restait pas beaucoup de temps avant les épreuves.

-« Mon jeune ami vous feriez mieux de vous reposer vous êtes dans un état d’extrême fatigue et vous en avez bien assez fait comme ça, dormez reposez vous et progressivement vous pourrez reprendre votre entraînement. » Amer André s’allongea il ne tarda pas à s’endormir. Mais Oscar le trouva un matin de bonne heure alors qu’il refermait doucement la porte d’entrée sur lui. Elle lui dit sur un ton sans réplique d’aller se recoucher. Dix jours plus tard le docteur revint et examina André.

-« Vous avez parfaitement récupéré vos forces mon jeune ami dés à présent vous pouvez reprendre vos activités physiques. » André apprit que Bernard et Nicolas ne participeraient pas aux jeux. L’un était atteint d’une pneumonie et le second d’une déchirure à un ligament. Axel de Fersen s’était entraîné toute l’année là-bas en Suède, tôt le matin il avait fait un grand trou dans la glace et avait nagé dedans quelques minutes avant de s’emmitoufler dans la serviette que lui tendit Rosetta. Il avait couru dans la forêt avec les rennes et les caribous. St Just, Robespierre, Alain avaient fait de leur mieux pour s’entraîner, ils semblaient en grande forme. Une course départagea les 6 hommes il se révéla que André, St Just et Fersen étaient des coureurs de fonds sur la vitesse, les 3 autres des coureur d’endurance sur la durée.
Une semaine avant le jour J Irène de Caulaincourt avait emmenée avec elle 2 femme qui venait d’Asie, celles-ci étaient masseuses. Malgré leur petite taille et leurs aspect frêle elles délièrent rapidement les muscles des hommes et les assouplit à l’aide d’une technique de toucher particulièrement vigoureuse. Des os craquèrent des cris jaillirent. Narquois Axel de Fersen dit qu’il y avait d’autres moyens entre un homme et une femme de lier connaissance.
Le jour tant attendu était arrivé, selon une idée de Marie Antoinette et avec l’accord de son mari, tous les concurrents devaient se revêtir de la tenue grecque pour participer aux épreuves. Les finalistes s’habillèrent d’une culotte de lin de couleur ocre, retenue par des lacets sur les cotés un ruban de couleur pour retenir les cheveux. André se choisit un ruban vert du même ton que celui de ses yeux. Des torses apparurent ainsi que des jambes musclées qui furent par la suite recouvertes d’huiles censés les protéger de la morsure du soleil.
L’épreuve du 4000 m commença, un pan surgit, assourdissant d’un pistolet. André avait le couloir n°6, Oscar assise avec la noblesse en bas des gradins avait sorti sa montre et la consultait très régulièrement. Ce fut un bon départ, André fut rattrapé par Fersen sans que le suédois ne puisse le rattraper même avec ses jambes plus longues, à son tour St Just se rapprocha de André mais celui-ci demeurait le plus véloce. Il remporta la course. Un grand nombre de personnes nobles comme du peuple s’étaient levés pour acclamer ce coursier, des jeunes filles lui jetèrent des fleurs.
Puis ce fut l’épreuve nautique où Girodelle fit des prouesses mais où là encore André l’emporta. L’épreuve du marathon fut gagné par Girodelle qui avait perdu le ruban rouge qui retenaient ses longs cheveux châtains qui se plaquaient en longues mèches poissées de sueur sur ses épaules. Comme André avait remporté 2 épreuves sur 3, il fut déclaré vainqueur des jeux, il se vit offrir la palme d’or par le roi lui même, ce fut le tour de Fersen qui avait fait le meilleur temps en natation et reçut la palme d’argent et le bronze fut pour Girodelle pour le marathon. Tous trois debout sur les marches du podium se tenaient face aux gradins. Louis XVI avait regagné sa place en bas des gradins. Les monarques étaient fiers étaient fiers de leurs champions, de grands sourires éclairaient leurs visages, des ovations fusaient des gradins. Oscar s’était levé et criait des bravo André.
2 vieilles demoiselles dialoguaient entre elles.

-« Savez vous que les athlètes qui ont gagnés ces jeux étaient considérés comme des dieux par leur peuple ? »

-« Oh je ne crois pas que Monsieur de Fersen, Monsieur de Girodelle et ce André Grandier se prennent pour des héros, ils sont bien trop censés pour cela.

-« Qui sait ma chère qui sait. »

Ecrit le 28 juillet 2004.
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