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Le Camp d'Entraînement




La matinée touchais à sa fin, lorsqu' Oscar reçu un message provenant de Versailles.
La reine lui demandait de partir dans un camp d’entraînement mis à la disposition des troupes.
Celui-ci se trouvait à quatre jours de paris, les soldats devaient se munir d'effets pour un mois, durée de leur séjour.
Durant l'entraînement, aucune permission ne serait accordée.
Oscar, fit appelée immédiatement Alain, pour qu'il rassemble les hommes.

Oscar : "Messieurs, la reine nous demande de partir nous entraîner dans un camps mis à notre disposition !
Nous y resterons 1 mois.
Préparer donc vos effets en conséquence!
Nous partons demain."

Avant de sortir de la pièce elle dit aux soldats :

-" couvre feu pour tout le monde à Minuit !
Rendez une dernière visite à vos familles avant le départ.
Alain, vous veillerez à ce que tout le monde soit là à l'heure.
Rassemblement à 5heures. Nous partons à 5h30 ‘’

-"André je veux te voir dans 5 minutes dans mon bureau".
Puis elle quitta la pièce.

Les hommes se mirent a faire leurs paquetage, le plus rapidement que possible pour avoir plus de temps à passer dans leurs familles, car c’était la première fois qu'ils participaient à un exercice de ce genre et aussi longtemps. Et ils ne savaient pas se qui pouvait se passer.

André frappa à la porte du bureau d'oscar
Il entendit un "entrée" dite d’un ton ferme.il entra et dit :

-"Oscar, tu voulais me voir?

-‘’oui’’ répondit-elle.
Elle pris une longue inspiration et s approcha de lui en lui prenant la main.
André paru très surpris mais garda l’air impassible. Son coeur battait la chamade.

-"Je voulais savoir si tu rentrerais au Château pour prendre des effets.
Je sais que tu as emporté toutes tes affaires avec toi, mais je me disais que tu voudrais revoir Grand-mère avant de partir.
De plus, les rues ne sont sure et je voulais que tu m’accompagnes !
N'est pas ce que tu as toujours désiré ?" dit t'elle d'un rire cristallin.

Cette dernière phrase acheva de convaincre André.

-"D'accord Oscar je t'accompagne. Tu as raison les rues ne sont pas sure.

Durant le trajet menant au château, André réfléchissait sur le geste qu'avait eu Oscar envers lui auparavant. Il avait été surpris, mais heureux et il ne tenait plus en place.
C’était la première fois depuis qu'il était aux gardes française qu'elle se confiait à lui et lui demandait un service amical. Il en profita pour demander à Oscar pourquoi la reine les envoyait en manoeuvre à des centaines de Kilomètres, alors qu’elle avait besoin de leur aide à Paris pour repousser le peuple.
Oscar répondit qu'elle n'en savait rien et qu'on lui avait donné un ordre qu'elle devait exécuter.


Au château, Grand-mère qui ne s’attendait pas à les voir de si tôt s'exclama :

-" Mes enfants que faites vous ici? Je ne vous attendaient pas cette semaine surtout avec se qui se passe en ce moment à Paris. Je pensais que vous seriez réquisitionné dans vos quartiers pour un bon moment.
Oscar répondit :
-‘’ Nous ne restons pas grand-mère !
Nous partons en manoeuvre et tu ne nous verras pas de si tôt.
Nous sommes venu prendre des effets car nous partons pour un mois."
Puis elle se dirigea vers sa chambre pour clore la discussion.
Arrivée sur le seuil de la porte, elle se retourna vers André et lui dit :

-" Tu me rejoint dans 30 minutes à l’entrée de l'écurie.

Seule dans sa chambre, Oscar se mis a pensé aux différentes raisons qui ont poussé Marie -Antoinette, à donner cette ordre insensé alors qu'elle a besoin de toute ses troupes pour le maintien de l'ordre dans Paris.
Puis, elle se dit qu elle avait des chose beaucoup plus importante à penser.
Elle se mit donc à pensée à son amour naissant pour André. Elle avait été interloquée en découvrant ses sentiments. Elle s’était dit qu elle apprendrait à apprivoiser ce sentiment et espérait se rapprocher d'André pendant ce mois.
Elle fit donc son paquetage tout en pensant à apporter le nécessaire pour les petits inconvénients de tout les mois attrait aux jeunes filles.
Puis, elle descendit rejoindre André qui attendait déjà devant les écuries. Ils dirent au revoir a grand-mère et s'en allèrent.
Le trajet vers le camp d'entraînement se passa sans encombre.Il dura quand même 6 jours car il fallait faire attention au transport du nécessaire de couchage et des vivres.
Oscar désigna les différents groupes de travaille. Ceux qui devaient aller chercher le bois pour le feu,
Ceux qui devaient faire l'en clos pour les chevaux et un dernier groupe pour le montage des tentes. Il devait y avoir deux hommes par tente.
C'est ainsi qu'elle se retrouva avec André, ce qui n était pas pour lui déplaire, mais étonna André.

La première matinée d'entraînement se passa sur les chapeaux de roue.
Les hommes ne virent pas le temps passé. Quand ce fut l'heure du dîner, ils entendirent la cloche sonner pour annoncer la fin de l’entraînement.
Tout le monde devait se rendre à la rivière pour se débarbouiller.
Bien entendu, Oscar ne fit pas parti de gens qui prirent le bain.
Puis, tous dînèrent et ce fut le coût de feu. Oscar se retrouva enfin seule avec André qu'elle avait observée toute la journée.
Le coeur en émoi elle demanda :

-"André veux tu m’accompagner à la rivière pour que je prenne un bain s'il te plait ?
-" bien sure Oscar, je monterais la garde ! Personne ne te dérangera !
-"Merci André"

Elle se munit donc du nécessaire de bain et ils se dirigèrent vers la rivière.
André s’assit sur un rocher se trouvant entre la rivière et le camp. Là ou il se trouvait, il pouvait voir si quelqu'un arrivait et en même tant faire un signe à Oscar.
Il entendit soudain un plouf, témoignant qu'Oscar entrait dans l'eau.
Il l'observa nagé un moment, puis se détourna.
Mais, très vite son regard le ramena vers elle.
Il se dit qu'il aurait aimé être cette eau qui lui caressait la peau.
Cette eau qui se collait à sa peau, à tout son être.
L'évidence de son désir ne tarda pas à se faire sentir comme à chaque fois qu'il pensait à elle.
Oscar se sentait observée par André et elle fit tout pour qu'il continue à la regarder.
N'y tenant plus, elle lui proposa :

-"André joint toi à moi ! L’eau est si bonne, tu ne le regrettera pas."
André n'attendait que ça. Il se déshabilla avec une telle rapidité, que Oscar fit surprise quand elle le sentit à côté d'elle.
Elle lui plongea la tête sous l'eau en riant.
André tu m’as fait peur ! Je ne m'attendais pas que tu acceptes !
A son tour André plongea la t^te d'Oscar sous l'eau et c’est ainsi qu’un petit jeu commença entre eux.
Ils chahutèrent ainsi pendant un bon moment retrouvant ainsi les gestes de leur enfance.
Mais d'un seul coup, le rire d'André s'arrêta et l'atmosphère était devenue oppressante. André fixait Oscar.
La fraîcheur de l'eau et l'excitation du jeu la rendaient terriblement désirable. D'une voix rauque, André lui conseilla de rentrer au campement.
Oscar suivit le regard d'André et comprit d'où venait ce trouble et s'apprêta à sortir de la rivière.
Elle regarda André qui se tenait tête basse, yeux et poings fermés luttant contre son désir.
Elle fut flattée d'avoir pu l'émouvoir à ce point.
Au lieu de rentrer, elle retourna dans l'eau, La caresse de l'eau sur son corps lui procura des frissons.
-‘’oscar, tu es folle ou quoi ! Tu devrais rentrer au campement sinon je ne réponds plus de moi...
Et tu sais ce que j'ai faillit faire la dernière fois ?’’
Elle se rapprocha de lui, se redressa et vint se serrer contre lui.
Et lui dit:
-‘’ je n'étais pas prête la dernière fois, mais aujourd'hui je le suis. ‘’
Et oui André, je suis folle... Folle de toi ! Et je le deviendrai encore plus, si tu ne m'embrasses pas tout de suite...
Les yeux fermée, la bouche aux lèvres rose entrouverte appelant un baisé.
Il s'empara de ses lèvres avec une ardeur et un désir trop longtemps retenu.
Il fit glisser ses mains sur son ventre... elle parcouraient son dos... La chute de ses reins... Ses fesses si fermes...et le long des hanches de la jeune femme. Elle étais si belle qu’il n'arrivait pas encore à réaliser ce qu il faisait.
Bouleversée par le regard brûlant qu’il posait sur elle,
Oscar ne lui opposa pas de résistance lors que sa main entrepris de s'insinuée à l’intérieur de ses cuisses...
Il la caressa de ses mains...
Puis ses lèvres prirent le relais.
Il lui fit découvrir des préliminaires qui l’amenèrent au bord de l'extase...
Lorsqu’il la sentit défaillir il lui murmura :
Oscar...
Mon amour... oscar disait t'il entre deux baissées...
Il n'est pas trop tard si tu veux qu'on en reste la... il n'est pas trop tard !
Je t'en conjure donne moi une réponse... je ne sais pas si je pourrais tenir encore longtemps!
Oscar l'enlaça par la taille et c'est elle même qui le fit s'engager en elle.
Ils géminrent à l'unisson lorsqu'il la posséda.
Elle se raidit un peu en sentant la déchirure de son innocence,
André du contenir son ardeur... mais c'était sans compte la fougue d'Oscar,
Elle commença à le guider comme elle montait son cheval avec fougue et poigne.
André n'y tenant plus s'enfouit plus profondément en elle et augmenta l’intensité de leurs sensations.
Ils savourèrent ainsi les vagues de plaisir et la fièvre qui atteignit son paroxysme.
Hors d'haleine, ils tombèrent dans le bras l'un de l'autre et s'embrassèrent, comblés et fatigués...
"Oscar"... dit André.
Mmmmmm... Lui répondit elle.
-"on devrait retourné sous notre tente avant que quelqu’un ne nous surprennent.
André ne reçu aucune réponse. Oscar s'était endormie.
Il s'habilla puis il décida d’en faire autant avec Oscar.
Elle se laissa faire, elle était vidée de son énergie.
André l'enveloppa dans son cap et se dirigea vers le camp. Là, il rentra sous sa tente très silencieusement en pensant qu'ils avait eu de la chance de ne pas se faire surprendre.
Il se trompait. Car, Alain avait tout suivit du début jusqu'a la fin.
Il n'avait pas pu bougé d’un pousse.
Le moment qu il avait aperçu avait été magique.
Il s'en voulait d'y avoir assisté, mais il avait enfin compris les liens qui liaient ses deux personnages.
Il avait enfin compris qui se cachait derrière le colonel Oscar.
Il avait vécu un moment extra ordinaire et il ne regrettait pas d'avoir assisté à leurs ébats.
Le Colonel avait été elle même, fougueuse et dominatrice.
Quand à André lui aussi il avait été lui même patient au début et il avait trouvé chez lui un caractère qu'il ne lui connaissait pas.
La passion.
Alain alla lui aussi se coucher en se disant qu'il ne fermerait jamais l'oeil de la nuit.


Au petit matin, Oscar se réveilla dans les bras d'André avec un sourire aux lèvres, elle l'observa un moment et se demanda ce qu'il allait pensé d'elle si elle le réveillait à sa façon.
Elle se pencha donc au dessus de lui et commença a l'embrasser... sur les lèvres...dans le cou...sur le torse... descendit jusqu'a son sexe... quand elle senti l'évidence de son désir elle remonta jusqu'a ses lèvres. Elle vit qu'il était lui aussi réveillé.
-"Oscar, mon amour je n'aurais pas pu rêvé de plus doux réveil !"
-"maintenant que tu m a réveillé, je vais te faire récolte ce que tu as semé,
C’est ainsi qu'il se coucha sur Oscar et entra en elle avec fourgue... il étouffa ses gémissements de plaisir sous ses lèvres, pour ne pas réveiller tout le campement.
Oscar se tordit de plaisir et du se mordre les lèvres à plusieurs reprise tellement son plaisir était grand.
Elle se dit que ce n était pas la même chose que Hier. Elle s'en voulu d'avoir raté ça pendant des années.
Elle se promit de rattraper le temps perdu.
Ils échouèrent en fin sur la plage du plaisir épuisés de leurs ébats, mais comblés.
"Oscar comment allons nous agir maintenant"

-"je ne sait pas je pense que je devrais tout dire aux hommes sur ma condition.
Cette mascarade a assez durée. Surtout maintenant que je suis devenue une femme a par entière.
Ta femme !
Je ne veux plus jouer cette comédie qui me sert de vie !"
"J’ai pris conscience que la reine nous a éloignée de Paris parce qu'elle n'était pas sûre de nos troupes.
Et elle a raison. Je vais libérer mes hommes s’ils veulent participer à la révolution, je ne les empêcherais pas !
Mais toi et moi je voudrais que enfin nous vivions que nous nous.
Je voudrais que tu m’épouses! Nous chercherons une jolie chapelle dans un petit village et là tu m'épouseras.Nous serons heureux! Heureux d'avoir survécu.
Je t'aime mon amour
Je t'aime aussi Oscar depuis le premier jour que je t'ai vu, où tu m'es apparu comme dans un éblouissement sans fin.


C'est ainsi qu'ils échappèrent à la révolution.
Fersen avait avoué à la reine qu'il avait découvert que Oscar était amoureuse.
Elle était amoureuse de son valet, et qu'ils vivaient dans la tourmente de ne pas savourer leur amour.
Il souhaitait qu'une petite chance d'être heureux tout les deux leur soit donnée.
Et c'est ainsi que la reine dans son infini bonté, échafauda son plan.
Pour remercier Oscar d'avoir été son amie pendant toutes ses années.
Pour la confiance sans faille qu'elle lui a accordée.
Elle voulait qu'enfin son amie connaisse le bonheur.



FIN
Review Une nouvelle chance


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