C’est l’heure de partir et il n’est toujours pas venu me voir. Devrais-je aller lui parler? Se demanda Oscar sans tout de fois bouger.
Peut-être est-ce mieux ainsi. Les choses entre nous sont devenus si difficiles. Et puis depuis ce fameux soir, je fais tout pour l’éviter. Il doit croire que je lui en veux encore…
Tout était beaucoup plus simple lorsque j’étais plus jeune. Je l’admirais tellement! Il était tout ce que j’aspirais à devenir et puis, les choses ont changé. Je ne vois plus la vie de la même façon. Je ne vois plus la vie de sa façon.
Je sais que mes actions ne cessent de le blesser mais c’est plus fort que moi. Je me dois d’obéir aux principes dans lesquels il m’a si soigneusement élevé. Je me dois de me battre pour la liberté même si pour cela je dois renoncer à son estime.
Oscar s’assit à son bureau et sortit une pile de papier de son tiroir. Je n’ai pas vraiment le temps d’écrire tout un manuscrit. Une page ou deux devraient être assez pour me justifier.
Elle commença : « Je sais que nous avons eu nos différents, mais père, sachez que ce que je fais est pour le bien de la France! Les monarques n’ont cessé d’abuser de leurs privilèges et il est grand temps que… »
Oscar s’arrêta. Elle savait bien que tous ses efforts pour se justifier n’aboutiraient à rien, son père resterait à jamais attaché à ses idéaux royalistes.
Une autre observation surgit en elle. Oscar venait de réaliser que cette lettre contiendrait probablement la dernière pensée qu’elle pourra échanger avec son père. ‘ Si ce n’est pas d’une balle que je meure, la maladie se chargera de m’achever. Je ne reviendrai jamais plus ici’. Des larmes roulèrent sur ses joues à cette idée. Elle pris un moment pour se calmer.
Quoi écrire? Il y a temps de choses que j’aimerais encore partager avec lui mais hélas le temps presse …
- Oscar! Tout est prêt pour partir.
- Bien André je viens. Pourrais-tu m’appeler Grand-Mère.
Quelques heures après qu’Oscar et André aient quitté le château, Grand-Mère entra au salon avec un message pour le général.
Grand-Mère : Pardonnez-moi monsieur c’est important.
Mais quand elle est partie, Oscar m’a demandé
de vous remettre cette lettre.
Tenez monsieur.
Général : Euh... peux-tu me la lire s’il te plaît Grand-Mère.
Grand-Mère : Euh...Oui.
Oh !!!
Général : Et bien qu’attends-tu?
Grand-Mère : Euh... c’est à dire monsieur je ne sais…
Général : Enfin tu vas finir par m’inquiéter!
Grand-Mère : Bien monsieur voici,
« Père quoiqu’il advienne veuillez me pardonner,
celle qui sera toujours votre fille est morte. » |