Auteur : shannen Hits : 1779
Séries télés > Charmed > Quand le destin est contrarié >
Cette fan fic est un crossover de la série charmed et du seigneur des anneaux. Aucun des personnages ne m’appartient, ils sont la propriété d’Aaron Spelling et de J.R.R. Tolkien.
L’histoire se passe à la fin de la 3ème saison de charmed et pendant les deux tours, un peu avant la bataille du gouffre de Helm.
Désolée pour les fans d’Eowyn mais je l’évince un peu de l’histoire.
J’espère que mon idée vous plaira.
C’est une romance entre Prue et Aragorn ( oui je sais que je délire un peu mais bon… après tout Shannen Doherty et Liv Tyler se ressemblent un peu, vous ne trouvez pas ? ).




- Phoebe ! Elle n'est pas là ! se souvint Piper. Elle est descendue aux Enfers ! Qu’est-ce qu’on va faire ?
- Du calme, on va trouver une solution, assura l’aînée.
- Il faut inventer une formule et vite ! s’angoissa Piper.
- T’as une idée ? Parce qu’elle serait la bienvenue ironisa Prue.
- Euh… je sais pas moi… retourner dans le temps… je veux retourner dans le passé ou aller dans l’avenir du moment que ce démon ne soit plus là !
- Non, il faut qu’on rejoigne Phoebe, déclara Prue.
- Tu sais que t’es drôle quand tu t’y mets, comment veux-tu qu’on la rejoigne ? ! stressa la sorcière.
- Entendez ces paroles, entendez notre appel. Nous avons besoin de votre aide, envoyez-nous dans un autre espace temps afin d’échapper à notre destinée. Répète avec moi. Aah…
- Prue ! cria sa sœur.
Trop tard, sa sœur avait disparu dans un tourbillon et elle se retrouvait seule face au démon Shax. Il la projeta contre la fenêtre et elle perdit conscience.

Pendant ce temps, Phoebe luttait contre Cole afin qu’il redevienne gentil. Elle écrasa la potion sur lui. Elle le regarda droit dans les yeux craignant le pire mais il l’embrassa fougueusement. Léo fut obligé de les séparer.
- Il faut que je vous rappelle l’endroit où nous nous trouvons ?
- Oui, il faut qu’on parte d’ici, approuva Phoebe.
- Non, je ne peux pas partir comme ça…
- En effet, intervint la Source. Je ne le laisserai pas. Mais vous, vous pouvez. Le Pouvoir des Trois n'est plus.
- Quoi ? lâcha Phoebe.
- L’une, pour échapper à son destin tragique ne reviendra plus jamais et l’autre se trouve dans un état critique et n'attend plus rien de la vie.
- Léo ! C’est pas vrai, n'est-ce pas ? s’inquiétait la sorcière.
- Je n'en sais rien Phoebe, je ne ressens rien d’ici, soupira Léo.
- Allez-y et sauvez-les, déclara Cole. Ne vous occupez pas de moi.
- Non… refusa Phoebe. Pas maintenant que je t’ai récuperré.
- Vas-y, je suis sûr que tu reussiras et que tu reviendras me chercher.
- Très bien. Léo, on va régler cette histoire et on reviendra, déclara-t-elle.
- Sage décision, sourit la Source.
- Je ne reviendrai pas seule, et on vous vaincra, menaça la jeune femme.
- Adieu, sorcière, souhaita l’homme encapuchonné.
Elle se serra contre l’Etre de Lumière et ils disparurent tous deux entourés de milliers d’étoile célestes.
- Es-tu conscient que tu ne la reverras plus ? se tourna la Source.
- Il y a toujours de l’espoir, contredit Cole.
Il lança une boule d’énergie en direction de son supérieur qui l’intercepta dans sa paume. Il se mit à l’abri derrière une paroi mais fut blessé d’une boule de feu lancée par la Source.

- A combien de temps sommes-nous encore du gouffre ? interrogeait le Nain. J’entends mon ventre crier famine.
- Plus que quelques heures, Maître Nain, répondit Aragorn en souriant.
- Quel appétit dont vous faites preuve, vous désirez remplacer le vide qu’ont laissé les Hobbits ? plaisanta Legolas. Oh ne vous vexez pas, mon ami, s’excusa-t-il devant la mine renfrognée du Nain. Je plaisantais.
- Il n'y a rien à pardonner, cher Elfe, vous ne me devez rien. Nous sommes amis même si parfois votre humour et quelque peu incompréhensible à mes yeux, déclara Gimli. Faut dire, je ne suis pas sylvestre moi !
Aragorn éclata de rire. Lorsqu’une mini tornade le sépara de ses amis. Une jeune femme habillée étrangement tomba à terre et semblait perdue.
- Qu’est-ce que je fais ici ? Où suis-je et à quelle époque ? ! Répondez !
- Du calme gente dame, vous vous trouvez en territoire du Rohan sur la route du gouffre de Helm et nous sommes en l’année 3019 du 3ème âge.
- Génial, où est-ce que j’ai encore été me fourrer ? se releva-t-elle.
- Euh… êtes-vous une partisanne de Saroumane ou de Sauron l’Imposteur ? Dans quel camp êtes-vous et qui êtes-vous ?
- Moi ? Je ne suis pour personne étant donné que je crois pas venir de ce monde. Je suis Prue Halliwell et je viens d’une… d’une longue lignée de… de femmes de caractère ! Qui sont Sauron et Saroumane ?
- Sauron souhaite anéantir le monde et Saroumane est son bras droit et un puissant sorcier qui nous a trahis, répondit le rôdeur.
- Si je vous disais que j’étais une gentille sorcière, vous me croyez ? Vous ne me ferez pas de mal ? Mes sœurs et moi, nous tuons des démons et faisons le bien à San Francisco. Vous connaissez San Francisco ?
- Désolé, si comme vous l’avez dit vous venez d’un autre monde alors il est normal que je n'en jamais entendu parlé. Legolas ! Je vous présente mon ami Elfe, oh quel idiot je fais. Je m’appelle Aragorn, fils d’Arathorn, vous pouvez compter sur notre protection.
- Je vous remercie mais je n'ai besoin d’aucune protection, je veux simplement un peu d’aide pour rentrer chez moi.
- C’est une sorcière. Devrions-nous attendre Gandalf ?
- Qui est Gandalf ? se méfia la jeune femme.
- C’est un magicien et il saurait nous dire ce qu’il faut faire et s’il faut vous croire, répondit Legolas. Qu’avez-vous fait pour vous retrouver dans ce monde qui n'est pas le votre ?
- J’ai récité une incantation afin de nous sauver ma sœur et moi. Nous avons été attaquées par un démon et nos pouvoirs n'avaient aucun effets sur lui. J’ai récité cette formule et pouf ! Je me suis retrouvée ici ! J’espère que Piper va bien.
- Comment vérifier son histoire ? s’inquiéta Legolas.
- Elle me paraît sincère, je le lis dans ses yeux, répondit Aragorn.
- Que fait cette femme avec les cavaliers ? ! Elle devrait être avec les autres femmes ! cria le roi Theoden en s’approchant la lance en main.
Prue ferma les yeux et se projeta astralement sur le cheval du roi et lui donna un coup dans la tête qui le fit se déstabiliser. Son esprit rejoignit son corps lorsqu’elle ouvrit les yeux. Mais elle se rendit compte qu’elle était encerclée d’épées et de lances.
- Laissez-la ! ordonna Aragorn. Elle n'a agit que parce qu’elle se sentait en danger. Laissez-la !
- Elle a essayé de blesser le roi et vous la protégez ! s’offensa Theoden.
- Ce n'est pas une Rohirimm, elle vient d’un autre monde. Elle ne savait de quel rang vous étiez. Elle se sentait menacée et voulait simplement se défendre, n'est-ce pas ?
Prue acquiesça comprenant qu’elle avait fait une gaffe. Le roi lui lança un regard dédaigneux et repartit vers l’arrière de la colonne de soldats.
- Vous souhaitez vraiment vous attirer des ennuis, soupira Legolas.
Aragorn tendit une main à la sorcière et l’aida à monter à cheval derrière lui.
- Il faut que vous sachiez que nous sommes en guerre, l’informa-t-elle.
- J’aurais pas pu mieux tomber ! Merci de m’avoir défendue, je ne voulais pas… faire quelque chose de mal ou offenser quelqu’un mais je n'aime pas avoir des armes blanches, pointées vers moi… Je vais vous attirer des ennuis ? s’inquiéta-t-elle.
- Oh, ce n'est rien, il ne m’aime pas beaucoup, chuchota Aragorn.
- Raison de plus pour ne pas faire baisser votre popularité auprès de lui, déclara Prue. Oh je ne veux pas vous attirer d’ennuis, dès que j’aurai trouvé le moyen de rentrer chez moi, je le ferai.
- Sir ! Deux de nos éclaireurs ont été retrouvés mutilés ! Nous allons essuyer une attaque ! prévint Havar.
- Les cavaliers en tête de colonne ! ordonna le roi.
- Je suis désolé, gente dame, je n'ai pas le temps d’aller à l’arrière vous rammener auprès des femmes. Vous allez être obligée d’assister à la bataille avec moi.
- Cela promet d’être très interessant, souffla Prue.
Elle s’accrocha à son partnaire quand celui-ci accéléra l’allure. Elle découvrit un paysage magnifique recouvert d’horribles créatures et de monstres difformes et de cadavres ensanglantés.
Elle vit une créature s’approcher dangeureusement d’eux et le désarçonna de ses mains.
- C’est… c’est vous qui avez fait ça ? interrogea le rôdeur.
- Je vous ai dit que j’avais des pouvoirs !
- Alors vous allez m’être utile !
En effet, Prue était d’une grande utilité au rôdeur. Elle désarçonnait chaque créature qui s’approchait d’eux. Cependant, elle reçut un coup par derrière et tomba du cheval. Aragorn ne le remarqua que trop tard, il s’en retourna la récuperrer mais fut blessé par un orque. Harod prit peur et s’ écarta. Lorsqu’elle reprit connaissance, Prue vit un orque en train de se battre avec Aragorn au bord de la falaise. D’un geste de la main, elle lui planta un poignard à la gorge et il s’ écroula sur le côté, entraînant le déséquilibre de son adversaire dans sa chute. Elle se précipita et rattrappa le rôdeur de justesse. Elle avait reussi à attrapper ses deux bras.
- Je… ne tiendrai… pas longtemps, gémissait la sorcière.
- Lâchez-moi sinon je vous entraînerai dans ma chute ! criait le rôdeur.
- Il n'en est pas question ! Je… je dois trouver un moyen de ne pas vous lâcher. Oh, c’est pas possible, il fallait manger moins de spaghettis !
- Je vous demande pardon ?
- Oh, laissez tomber. Legolas ! Venez m’aider ! Je… je vais le lâcher.
Mais elle n'y put rien. La sueur qui circulait librement entre ses mains et celles du rôdeur eut raison d’elle et de sa volonté. Ses doigts se dessérèrent et son emprise également. Le rôdeur bascula.
- Aragorn ! Non ! hurla la jeune sorcière.
Aussitôt, son corps astral se projeta en bas de la falaise. Ainsi, elle put amortir sa chute et faire dévier son corps de la rivière en le faisant échouer au bord, sur des rochers.
- Vite ! Il faut descendre, il est blessé, cria-t-elle aux cavaliers.
- Vous ne rendez-vous donc pas compte de la hauteur de cette falaise ?
- Si mais il est vivant, répliqua Prue. Descendons lui porter secours.
Legolas s’approcha du précipice en observant la rivière mais même ses yeux d’Elfe ne dicernaient rien. Il lança un regard désespéré au roi.
- Laissez les corps, ordonna Theoden.
Des flammes apparurent dans les yeux de Prue. Elle observa la réaction de Legolas qui avait les larmes aux yeux mais qui suivit le roi.
Son caractère rebelle reprit alors l’initiative de monter sur Harod et de s’éloigner des cavaliers pour aller chercher Aragorn. Elle prit la direction opposée des soldats et descendit la falaise.
Elle le chercha longtemps au bord de l’eau. Puis elle trouva des traces de sang. Elle espérait qu’il ne lui était rien arrivé. Puis, elle le vit, assis sur un rocher tenant sa tête dans ses mains.
- Aragorn ? appela-t-elle. Est-ce que… est-ce que ça va ?
- Prue ? s’ étonna-t-il.
- Allez, je vais vous aider à remonter en selle.
Après plusieurs efforts, elle réussit à le mettre sur le cheval et à se hisser elle-même. Elle remonta la falaise et suivit les traces laissées par les cavaliers. Lorsqu’Aragorn reprit conscience, il se trouvait derrière Prue et elle avait l’air d’avancer un peu au hasard.
- Où allons-nous ? demanda Aragorn, moqueur.
- Vous êtes réveillé ? Et bien, j’en sais rien, je suis les traces de vos compagnons. On devrait atterir quelque part.
- Mettez-vous à couvert ! Des Uruk-hais… marmonna-t-il. Ils vont nous attaquer. Ils faut à tout prix arriver au gouffre avant eux ! Pressez l’allure.
Prue se mit au galop et ils arrivèrent au gouffre avant la nuit. Elle fut congédiée aux sous-sols sans plus d’explications. La nuit se passa lentement, très lentement. Elles se trouvaient au milieu de femmes inquiètes pour leur mari ou leurs enfants. De temps à autres, des enfants s’accrochaient à elle pour se rassurer. Une grande explosion se fit entendre et une lueur d’angoisse se lut sur tous les visages.
Au bout d’heures interminables, la porte s’ouvrit et les maris vinrent serrer leurs femmes. Prue se leva et chercha Aragorn des yeux. Enfin, elle l’aperçut le visage sale, les traits tirés de fatigue mais il souriait et l’éclat de ses dents blanches redonnait l’espoir à quiquonque le croisait.
- Prue, soupira-t-il.
- Vous êtes en vie, souria-t-elle. Vous avez de la chance.
- Gandalf est arrivé. Il veut vous voir.
- Allons-y.
Elle monta et remarqua les cadavres entassés les uns sur les autres et les pleurs des femmes. Aragorn la fit entrer dans une grande salle légérement endommagée.
- Bonjour, je suis Gandalf le Blanc. J’ai appris que nous avions des points communs.
- Vous êtes un sorcier ? interrogea-t-elle le vieillard.
- Je suis magicien. Pouvez-vous m’écrire la formule que vous avez utilisée ?
- Voilà, finit-elle.
- Je vois… réfléchit Gandalf. Vous avez récité cette formule pour échapper à un démon, c’est cela ? Mais vous avez contrarié le destin. On ne contrarie pas le destin ainsi. Il avait certainement prévu pour vous autre chose et vous avez modifié cela. De sorte que, vous avez reussi à échapper à votre destin mais pour se venger, il a décidé de vous enfermer dans votre propre piège. Vous vous êtes réfugié dans notre monde mais vous ne pourrez plus en repartir.
- Et pourquoi ma sœur n'est pas avec moi alors ? se questionna Prue.
- Parce que sa destinée n'a pas été modifiée, expliqua Gandalf. Elle ne devait pas mourir, vous oui.
- Ce n'est pas possible, il y a forcément un moyen pour que je retourne chez moi ! s’énerva la jeune femme.
- Comme c’est une victime en moins pour la mort il faut que le destin se débarasse de vous à tout prix en vous coinçant dans notre monde.

- Fais voir, demanda Léo. Je comprends… Prue a échappé à son destin mais… elle restera prisonnière du monde où elle se trouve…
- C’est impossible à quoi Prue aurait du échapper ? déclara Piper.
- Non… refusa Phoebe. Elle ne pouvait pas mourir…
- Si tu te concentrais pour avoir une vision, tu pourrais peut-être voir ce à quoi Prue a échappé, proposa Léo.
- Tu… tu crois ? hésita Phoebe.
La cadette se concentra sur la veste en cuir de son aînée et ferma les yeux.
Soudain, elle vit ses deux sœurs se faire projeter par Shax contre la fenêtre. Puis elle se vit également à l’enterrement, et Piper pleurer sur la tombe de Prue. Puis elle vit Prue tomber dans un endroit rempli de verdure au milieu de cavaliers, et elle la vit se marier avec un beau brun aux yeux verts et devenir reine.
- Alors ? s’impatienta Piper.
- C’est dur de le dire mais le destin sera plus clément avec elle là où elle est. Je l’ai vue mourir ici, déclara Phoebe avec un pincement dans la voix.
- On ne peut pas la ramenr, conclut l’Etre de Lumière. Il faut faire croire à sa disparition.
- Mais… Mais le Pouvoir des Trois ? demanda Piper.
- Je crois que le destin a prévu autre chose pour vous, sourit Léo.





Shannen01@hotmail.com



J’attends vos commentaires ! !
Review Quand le destin est contrarié


Disclaimer .:: géré par Storyline v1.8.0 © IO Designs 2002 ::. Design adapté par korr