Tout ce que vous reconnaîtrez n'est pas de ma composition d’imagination florissante mais de l’univers de Harry Potter et de Buffy Contre les Vampires.
Vous l’aurez compris ceci est un crossover.
Après la mort de Tara- 7ème année à Poudlard- 7ème année au temps des Maraudeurs
Merci à Yria qui m’a corrigée dans un temps record !
- Comment pourrais-je vivre sans toi Tara ? Je vais finir par devenir folle ! Non, je ne pourrai jamais vivre sans toi. Il est inutile que je reste ici alors que toi tu n'y es plus. C’est décidé. Je vais te rejoindre et jamais plus nous ne serons séparées.
Willow prit un long couteau et ferma les yeux. Elle se trancha la gorge.
Elle fut prise dans un tourbillon, le sang dégoulinant sur ses vêtements.
Elle regardait autour d’elle, complètement perdue. Cela ne ressemblait pas du tout à tout ce qu’elle avait imaginé.
Willow se réveilla dans ce qui paraîssait être une infirmerie.
- Bonjour.
Un vieux monsieur avec des lunettes en demi-lunes se tenait devant elle avec un sourire protecteur aux lèvres. Quelque chose en lui, lui rappelait Giles.
- Alors Miss Rosenberg, vous vous êtes perdue ?
- Pardon ?
- Vous avez fait un petit voyage à travers les dimensions, vous vous êtes trompée. Au lieu de rejoindre Tara, vous avez rejoint Poudlard. C’est une école de sorcellerie.
- Une école de sorcellerie ? Je n’en ai jamais entendu parler.
- C’est normal. Chaque dimension protège ses secrets. Personnellement, je suis bien content qu’il n'y ait pas de Bouche de l’Enfer dans cette dimension.
- Professeur ! Vous vous trouvez encore ici ? ! Je vous ai dit que cette jeune fille avait besoin de repos.
- Bien sûr, Pompom, je m’en vais. A bientôt Willow.
Le vieux monsieur s’éloigna et Willow put alors voir que l’infirmière qui venait d’entrer n'était pas seule. Un jeune homme aux yeux verts l’accompagnait. Il semblait décontenensé.
- Je vous assure que je vais bien Mrs. Pomfresh ! se défendait-il.
- Taratata ! Avec vous, il faut s’attendre à tout ! Lorsque vous êtes tombé de votre balai vous auriez pu vous rompre le cou ! Heureusement qu’il est venu vous rechercher.
- Je vous ai dit que j’étais préoccupé.
- Harry Potter ! Allongez-vous immédiatement avant que je ne vous soumette au sortilège de l’Impérium ! Attendez-moi, je reviens.
Le jeune homme s’éxécuta et attendit que l’infirmière s’ éloigne pour adresser la parole à la jeune femme.
- Tu es nouvelle ici ? Tu n'es pas une élève pas vrai ?
Willow fit non de la tête.
- Je m’en doutais…Tu as perdu ta langue et elle doit te la faire repousser ? plaisanta-t-il.
- Désolée. Je m’appelle Willow.
- Harry Potter, enchanté. Quel âge as-tu ?
- Je vais avoir 21 ans.
- Cool ! Bientôt majeure ! Moi j’en ai 17.
- Alors, qu’enseigne-t-on dans une école de sorciers ? demanda-t-elle.
- Des tas de choses ! La métamorphose, l’histoire, les potions… Tu es issue d’une famille Moldue ?
- Quoi ?
- Ceux qui n'ont pas de pouvoirs magiques.
- Prenez ça Potter. Ensuite, vous devez conduire Miss Rosenberg dans la salle commune des Gryffondor et la présenter à Hermione Granger afin de l’installer dans le dortoir des filles.
- Beurk ! Quand allez-vous vous décider à améliorer vos potions ?
L’infirmière jeta un regard noir à Harry qui sortit précipitemment de la pièce suivi de Willow. La sorcière ne cessait d’observer les élèves, les tapisseries, l’architecture… tout l’émerveillait. Au bout d’un long couloir, Harry se mit à parler avec un tableau !
- Le mot de passe ?
- Prunelle.
Devant eux se trouvait à présent un tout autre décor, la pièce était colorée de rouge et des lions dorés étaient peints un peu partout.
Ron resta bouche bée en voyant la jeune femme entrer mais Hermione lui fit reprendre ses esprits en lui donnant un coup de pied sous la table.
- Je vous présente Willow. Elle doit rester parmi nous un moment. Hermione, tu dois l’installer dans ton dortoir.
- Viens.
La jeune fille se leva et monta les escaliers qui menaient au dortoir des filles.
- Je m’appelle Hermione Granger et je suis Préfète-en-Chef.
- J’aime bien la décoration.
- Tant mieux ! L’école est constituée de quatre maisons : Serdaigle, Poufsouffle, Serpentard et Gryffondor. Tu as été envoyée chez nous, chez les Gryffondor. Je suppose donc que tu es courageuse. C’est une grande qualité. Ici, il y a aussi Lavande Brown et Parvati Pathil. Voilà, je te laisse t’installer.
Willow n'avait rien à installer. Elle s’assit sur son lit mais son regard fut attiré par le tiroir entrouvert de la table de chevet de Hermione. Elle en sortit un petit sablier doré attaché à une chaîne.
- C’est peut-être le moyen qu’ils utilisent pour lire l’heure. Comment ça marche ?
La jeune fille tourna et retourna le sablier dans tous les sens lorsqu’elle sentit la tête lui tourner. Elle lâcha l’objet magique et se tint la tête.
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, le vieux monsieur se tenait devant elle.
- Décidément Miss Rosenberg, vous êtes particulièrement difficile à gérer.
- Mais… Mais vous avez rajeuni !
- Pas exactement. J’ai vieilli… Non, vous venez de remonter le temps Willow, de vingt ans. Et c’est une sombre époque. Un mage noir terrorise les gens. Est-ce que cette époque et cette dimension vous conviendront, nul ne peut le dire. En tout cas, il faut de nouveau vous présenter aux élèves. Venez.
La jeune fille descendit les escaliers en compagnie du directeur et se retrouva dans la même pièce décorée en rouge des années auparavant celle qu’elle avait connue.
- Miss Evans, pouvez-vous venir une minute je vous prie ? Je vous présente la Préfète-en-Chef, voici Miss Rosenberg, elle restera parmi nous quelques temps, pouvez-vous vous charger de lui faire connaître l’école et la présenter à vos camarades ?
- Bien sûr professeur. Je m’appelle Lily.
- Willow.
- Viens, je vais te présenter à mes amis. Votre attention s’il vous plaît ! Willow est une nouvelle élève.
- Enchanté, je m’appelle Sirius, Sirius Black, à ton service.
- Lui, c’est le dragueur le plus déterminé que j’ai connu. Voici Bertha Jorkins, un peu simplette, mais très gentille. Remus Lupin, tu trouveras pas mieux pour te confier et il est muet comme une tombe, tu peux y aller.
- Avec moi, les secrets sont bien gardés, c’est un plaisir.
- Par contre, il faudra te méfier de Rita Skeeter, c’est la pire chipie de Poudlard. Elle colporte des ragots sur tout le monde, personne n'est à l’abri. Elle, c’est Arabella Figg, je crois bien qu’elle a un faible pour Sirius mais faut pas le dire, chuchota Lily. James !
- Bonjour ! l’embrassa-t-il.
- Mon petit ami, James Potter. Je te présente Willow.
- Très honoré, fit-il une révérence.
- Euh… moi de même.
- Ah, Peter ! continua Lily. Plus trouillard, tu meurs !
- Euh… C’est pas vrai… Je suis juste… raisonnable…
- Je vois le genre.
- Je crois que je t’ai présenté les plus remarqués chez les Gryffondor. Viens, je vais te montrer la Grande Salle.
- Lily, euh, ça te dirait une sortie à Pré-au-Lard, samedi ?
- Amos, je suis désolée mais je sors avec James, je te l’ai déjà dit mille fois. Gardien de but des Serdaigle. Très gentil mais un peu collant parfois.
- Tiens, tiens, tu as une nouvelle amie Evans ?
- Fiche-moi la paix, Rogue.
- Sinon quoi ? Tu demanderas à Potter de venir me casser la figure ?
- Ou sinon je risque de te transformer en rat, intervint Willow.
- Oh que ça me fait peur ! Ces cheveux roux… Tu es forcément une Weasley.
- Et non ! C’est Willow Rosenberg ! Et elle ne connaît aucun Weasley !
Le sorcier s’éloigna, visiblement contrarié.
- Severus Rogue, c’est un Serpentard. Il est dédaigneux à chaque fois qu’il le peut. C’est gentil de m’avoir défendue mais si je peux me permettre, évite de le provoquer, il connaît de nombreux procédés de Magie Noire.
- Ca tombe bien moi aussi !
Lily regarda la jeune femme les sourcils froncés mais ne lui posa aucune question.
- Voilà la Grande Salle.
- Ouahou !
- C’est ici qu’on prend tous nos repas, les quatre maisons reunies. C’est un faux plafond qui reproduit le ciel à l’extérieur. Si tu veux, je te passerai l’Histoire de Poudlard. Notre prochain cours, c’est potions, en commun avec les Serpentard. Le professeur Snacky est odieux avec nous et nous enlève des points à la moindre occasion.
Lily se retourna et se précipita sur un petit garçon qui pleurait sur les marches d’un escalier.
- Que t’arrive-t-il Phébus ? s’agenouilla Lily.
- C’est… C’est… C’est Malefoy, sanglotait le petit garçon. Il a détraqué mon balai ! Je ne pourrai plus voler ! C’était Arthur qui me l’avait donné !
- Tu verras, ça va s’arranger, j’en suis sûre. Tiens prends un chocogrenouille. Allez j’en parlerai au professeur McGongall… C’est Phébus Weasley, il est en 3ème année, c’est un poursuiveur.
- Qui est Arthur ?
- C’est son grand frère, son idole. Il n'est plus dans l’école depuis quelques années. Je me souviens parfaitement de lui, il était très gentil. J’ai entendu dire qu’il s’était marié et qu’il travaillait au ministère de la magie. On y va ? Sinon on va être en retard et Snacky n'hésitera pas à nous retirer des points.
Le professeur n'était pas encore arrivé mais beaucoup d’élèves étaient déjà présents.
Lily s’assit à côté de James et Willow prit place aux côtés de Sirius.
Willow remarqua un blondinet à l’air arrogant à côté de Rogue mais ne s’en soucia pas plus que ça.
- Je ne sais pas me servir d’une baguette, confia Willow à Sirius.
- Pour ce cours, ce n'est pas grave mais pour les autres, tu en auras besoin. Comment ça se fait que tu ne sache pas t’en servir ?
- D’habitude, je fais de la magie par la force de mon esprit, avec des incantations, des rituels… C’est pas comme ça que ça marche ici, pas vrai ?
- Pas vraiment.
Pendant tout le cours, Sirius resta fasciné par la beauté de Willow ce qui lui valu d’ailleurs des remarques de Snacky.
- Quand vous aurez fini d’admirer votre partenaire, peut-être pourrez-vous me dire quelle dose de tympans de moineau faut-il mettre pour finir cette potion. Non ? Vous ne voyez pas ? Très bien, j’enlève 10 points à Gryffondor.
- Il a pas l’air commode, souffla Willow.
- Eh ! Vous, la nouvelle, peut-être vous sentez-vous supérieure à cette classe pour vous permettre de parler ? Je serai curieux de savoir ce qu’on vous apprenait dans votre école.
- Il n'y avait pas de cours de potions.
- Dans ce cas, vous deviez être dans une bien mauvaise école pour qu’il n'y ait pas de cours de potions car c’est une matière de base essentielle. Si c’est votre premier cours de potions, je serais vous je me tiendrais à carreaux et j’écouterais.
- Je sens que je vais m’éclater dans ce cours, commenta Willow.
- Excellent Rogue, excellent. Regardez tous Rogue ! Il a reussi sa potion avant même que je n'écrive les doses exactes au tableau. Prenez-en de la graine Rosenberg ! 20 points pour Serpentard !
Willow jeta un regard écoeuré à Rogue qui souriait de toutes ses dents jaunes.
La suite du cours fut ennuyeuse, ennuyeuse. Heureusement, Sirius était là.
De retour dans la salle commune, les élèves commençaient à faire leurs devoirs ou à se détendre.
- C’est bizarre de faire des devoirs.
- Tu veux que je t’aide pour ton devoir de potions ? proposa Sirius.
- Je veux bien… Mais c’était vraiment des tympans de moineaux tout à l’heure ?
- Qu’est-ce que tu croyais ? Qu’ils étaient en plastique ? Si tu as l’estomac fragile, tu vas souffrir parce qu’on utilise souvent des intestins de souris, des yeux de crapauds…
- C’est bon ! C’est bon ! J’ai compris ! Tais-toi s’il te plaît !
Sirius éclata de rire, d’un rire clair et franc. Willow sourit. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien, dans son élément.
- Sirius, tu veux bien m’aider pour mon devoir de potions ? interrogea Arabella.
- Désolé, j’aide déjà Willow.
- Ah, c’est pas grave.
- Tu sais je crois que tu devrais aller l’aider… Je me débrouillerai.
- Elle se débrouille bien mieux que toi, tu sais !
- Peut-être bien mais c’est un prétexte bougre d’âne ! Elle veut être seule avec toi !
- Tu crois ? Mais toutes les filles veulent être seules avec moi ! Je suis très désiré figure-toi. Tu as une chance ïnouie de te trouver près de moi à l’heure qu’il est.
- Tes chevilles ne sont pas trop enflées ?
- Non, pourquoi ?
- Allez, à table ! lança Lily.
Willow resta stupéfaite de voir toutes ces bonnes choses apparaître en même temps. Ce n'était pas très bon pour ses hanches mais elle pouvait bien faire une exception.
- Je n'arrive plus à me contrôler quand McGonagall se transforme en chat, ça devient impossible ! s’exclama Peter.
- En tout cas, elle a bien vu que tu étais terrorisé. La prochaine fois, cache-toi sous la table, conseilla James.
La petite bande éclata de rire.
- Tu as peur des chats ? questionna Willow.
- Tu plaisantes ? Dès qu’il en voit un, il se cache derrière un de nous, répondit Remus. Faut le voir.
- C’est très mignon un chat.
- Je suis bien d’accord avec toi, approuva Lily.
Sous la table, Willow sentit quelque chose lui caresser le pied. Elle pensa à un chat mais la chose insistait. Elle se baissa et découvrit que Sirius lui faisait du pied. Elle se redressa et croisa son pétillant regard.
- Tu as des yeux magnifiques, Willow, la complimenta-t-il.
- Euh… merci, rougit-elle.
- Qui est partant pour une bataille explosive ? proposa James.
- Moi ! répondit Remus.
- Tu n'avais pas un devoir de divination à terminer ? rappela Lily.
- T’as raison ! s’exclama James. J’avais complètement oublié ! Je n'ai toujours aucune inspiration.
- Moi je veux bien jouer avec toi Remus, déclara Peter.
- Tu devrais aller te coucher Remus, conseilla Sirius, tu sais quel jour on est demain ?
- Oui, tu as raison.
- Ben moi aussi je vais me coucher alors, déclara Peter.
- On reprend. Combien de tympans de moineaux tu dois mettre pour que ta potion devienne marron ?
- Euh… Trois ?
- Trois et demi, tu y es presque, l’encouragea Sirius.
- Je sais pas, invente ce que tu veux, souffla Lily.
- Et si pour une fois mon destin était heureux ? proposa James.
- De quoi parlent-ils ? demanda Willow.
- En général, pour faire nos devoirs de divination, on invente toujours. James a toujours écrit un destin tragique et une mort imminente. Il est à cours d’inspiration. Remus, lui, a préféré l’arithmancie avec Rita et Arabella, Bertha et Peter étudient les Moldus. Faut dire que le professeur Jupiter Esefer est assez particulier.Mon prof préféré, c’est Brûlopot, il enseigne les soins aux créatures magiques, il est génial.
- Voyons voir, je vais me marier avec toi et on aura un fils, le sorcier le plus puissant de notre aire ! inventa James.
- Rien que ça ? lança Lily.
- Une ballade sur le lac, ça te dirait ? Pour décompresser après le boulot, s’empressa d’ajouter Sirius.
Les étoiles illuminaient le ciel. Les deux jeunes gens marchaient. Sirius s’approcha de la jeune femme qui s’écarta.
- Je sors d’une histoire. Et je ne l’ai pas oubliée.
- Ah.
- Je suis bi, Sirius.
- Ah, ça veut dire que j’aurai une chance.
- Je sais pas. Je l’ai vraiment aimée. On l’a tuée. Tu sais garder un secret ?
- Bien sûr.
- Je suis ici vraiment par hasard. J’étais en train de me sucuider et je me suis retrouver à Poudlard. Hermione me montre ma chambre, je touche un truc et je me retrouve à Poudlard, vingt ans en arrière. Si ça se trouve, j’ai parlé avec ton fils ou ta fille.
Sirius ne savait plus que dire à présent alors que d’habitude il ne se taisait jamais.
- J’ai jamais eu beaucoup de chance en amour, continua-t-elle de vider son sac. Tara se fait tuer, avant elle, je suis tombée amoureuse d’un loup-garou, et avant ça, de mon meilleur ami. Tu dois me trouver pathétique.
- Tu es vraiment tombée amoureuse d’un loup-garou ? C’est… fascinant.
- Oui, sauf quand il te largue.
Le lendemain matin, au petit déjeuner, Sirius était songeur. Ce n'était pas de lui que Willow devait tomber amoureuse mais de Remus.
- Tu as l’air fatigué, lança Lily au loup-garou.
- Oh oui ! Je n'ai pas arrêté de faire des cauchemars.
- T’inquiètes pas, ce soir je te borderai, c’est promis, déclara James.
Un boucan s’élevait. Les hiboux apportaient le courrier.
Un journal tomba dans le porridge de Lily.
- Merci, Petrova.
Les garçons éclatèrent de rire. Lily déroula son journal. Elle pâlit instantanément.
- Que se passe-t-il ? s’inquiéta Remus.
- Une… Une nouvelle attaque. Sur le Chemin de Traverse. Une dizaine de morts. Aucun du côté des Mangemorts. Ils ont juré la perte des Sang-de-Bourbes, répondit-elle.
- Lily, tu es en sécurité à Poudlard. Il n'y a pas d’endroit plus sûr qu’aux côtés d’Albus Dumbleldore, la réconforta James.
- C’est quoi Sang-de-Bourbe ? chuchota Willow à Sirius.
- C’est la pire insulte qu’on puisse faire à un sorcier, ça veut dire qu’il n'est pas de sang pur. Et les partisans de Voldemort considèrent les sorciers issus de Moldus comme tels. Lily en fait paprtie.
- Ce… Voldemort, il a l’air puissant.
- Ouai c’est vrai. Tout le monde en a peur. Mais plus tard, je deviendrai Auror et je serai celui qui le tuera. Tu seras fière de moi ! Tu veux du jus de citrouille, Arabella ?
- Tu y as mis de la Mort-au-Rat ? répliqua-t-elle avec mauvaise humeur.
- Bien sûr que non. Tu es à ce point vexée pour soupçonner jusqu’à mes bonnes intentions ? Ce n'est pas parce que je ne t’ai pas aidée hier j’espère ? Willow se débrouille beaucoup moins bien que toi en potions.
- Ne t’occupes pas de moi, veux-tu ? répliqua Arabella.
James et Remus pouffèrent.
- On dirait que le charme n'opère plus, Casanova ? lança James.
La tablée éclata de rire ce qui eut pour effet de détendre l’atmosphère.
- Dépêchons-nous, nous allons être en retard en cours de divination, les pressa Lily.
- Oh, ce serait un désastre ! se moqua Sirius. Tu viens Willow ?
- Prenez place, allez, allez. Ah, la nouvelle élève. Je vous voyais plus jeune. Mais ça doit être les reflets de ma boule de cristal, elle n'est pas très propre.
Willow aperçut une sphère transparente, posée sur une table, parfaitement nettoyée.
- Vous allez rester un moment chez nous, asseyez-vous. Black, puis-je avoir votre devoir, s’il vous plaît ?
- Euh, professeur, c’est-à-dire que j’ai… j’ai oublié de le faire.
- Oublié ? Comment ça ? On n'oublie pas d’établir son avenir. C’est absurde. Vous le ferez donc en même temps que Miss…
- Rosenberg. Willow Rosenberg.
- Vous allez avoir un accident de voiture, Miss Evans ? Vos parents sont Moldus, c’est ça ? C’est probable. Mais il est encore plus probable que ce soient des Mangemorts qui vous tuent.
La classe retint son souffle. Lily semblait paralysée et James était devenu tout rouge.
- Elle ne mourra pas ! intervint-il. J’ai établi d’après les étoiles que nous nous marirons et que nous serons très heureux.
- Faites voir votre devoir, Potter… Mmm… Vous croyez que votre vie sera un conte de fées ? Nous vivons dans une bien sombre époque et je crois que vous vous faites des films, Potter. Oh, Miss Rosenberg, prenez garde, vous risquez de vous casser un membre.
Willow haussa un sourcil et jeta un coup d’œil à Sirius qui lui lança un regard qui signifiait « N'y fais pas attention ».
- Vous savez tous que hier a eu lieu une nouvelle attaque sur le Chemin de Traverse, continua le professeur.
Lily se crispa dans son fauteuil. James posa sa main sur la sienne mais il put lire dans les yeux de Lily de l’inquiétude.
- Mais ne vous inquiétez pas, les cartes m’ont révélées que je suis un protecteur essentiel. Vous êtes en sécurité près de moi. Je suis moi-même issu d’une famille de Moldus mais je suis prêt à mourir pour vous sauver, mes enfants.
- Tu parles, il a peur de Queudver, chuchota Sirius.
James rit avec Sirius.
- Qui est Queudver ? interrogea Willow.
Mais apparement les deux garçons ne semblaient pas avoir entendu la question de la jeune femme.
- Tous les élèves et leur professeur sont priés de se rendre dans la Grande Salle. Immédiatement.
C’était la voix du professeur McGonagall qui résonait dans tout le château.
- Euh, professeur, vous avez entendu ? intervint Lily.
- Bien sûr que j’ai entendu Miss Evans, je ne suis pas sourd. C’est encore un de ces exercices stupides. Continuons.
- Mais…
- Miss Evans ; le fait que vous soyez Préfète-en-Chef ne vous donne pas le droit de donner des ordres à des professeurs. J’ai dit : continuons.
De nombreux cris lointains se faisaient entendre dans les couloirs.
Personne n'osait parler dans la salle de classe mis à part Esefer.
Lily tenait fermement la main de James et Willow ne cessait de jeter des regards interrogateurs à Sirius.
- On a jamais interrompu les cours pour aucun exercice que ce soit, lui révéla-t-il enfin.
Alors, Willow ne put contenir son inquiétude.
- Comme je le disais, la pleine lune de ce soir révélera les personalités de chacun au grand jour dès demain matin. Aussi prenez garde car les esprits malveillants de la nuit pourront sans peine…
Une lumière verte atteignit le professeur qui s’effondra. Un rire sinistre se fit entendre.
- Un de moins !
- Stupéfix ! lança le professeur McGonagall. Que faisiez-vous encore là ? ! Je croyais avoir été claire en disant de descendre dans la Grande Salle. Pas tous en même temps ! Miss Evans, s’il vous plaît.
- Le… Le professeur Esefer n'a pas voulu nous laisser descendre malgré mes remarques.
- Quelle tête de mule ! Voilà où ça l’a mené ! Venez, descendons.
Lily se serrait contre James et Willow restait à proximité de Sirius.
Les élèves rejoignirent silencieusement la Grande Salle où les autres élèves se trouvaient.
- Que faisiez-vous donc ? On s’inquiétait ! s’exclama Remus.
- C’est… C’est… C’était affreux… On… On aurait dit un com… commando, bégayait Peter.
- C’est Esefer. Il a pas voulu qu’on descende. Il est mort.
Le silence s’abattit sur la table des Gryffondor, abasourdis par les paroles de James.
- Ce n'est pas une grosse perte. Un Sang-de-Bourbe qui plus est médium.
Personne n'osait répliquer. Tout le monde était sous le choc.
- Et toi Evans, ils ne t’ont rien fait ? continua Malefoy.
James se jeta sur Lucius et les coups de poing fusèrent. Lily resta choquée.
- Cessez vos enfantillages vous deux ! Croyez-vous que c’est le moment ? lança le professeur McGonagall.
- Il voulait que Lily meurt ! ne put se contenir James.
- Je n'ai jamais dit une telle chose, professeur. Je lui ai simplement demandé de ses nouvelles.
- Tenez-vous à l’écart l’un de l’autre.
Willow ne comprenait plus ce qui lui arrivait. Tout paraîssait hors du temps.
Ce qui était arrivé s’était passé si vite… Elle n'avait pas eu le temps de réagir. Elle se sentait pour la première fois étrangère dans ce monde étrange.
Le soir, la cohue générale dominait le dîner, personne n'était attristé de la mort du professeur Esefer.
- Silence ! cria Albus. Merci. Malgré toute cette pagaille, on peut vous affirmer que Lord Voldemort n'était pas présent dans cet établissement…
A présent, les quelques chuchotements restants s’étaient tus comme glacés.
- Et que tous les Mangemorts, sans exception, ont été capturés et seront jugés.
Malefoy parut plus pâle qu’à l’ordinaire. Tous sans exception. Son père avait donc été fait prisonnier.
- J’aimerais également observer une minute de silence en l’honneur de Jupiter Esefer, professeur de divination à Poudlard depuis dix ans. Que son âme repose en paix.
Willow fut prise d’un mal de tête.
- Est-ce que ça va ? s’inquiéta Sirius.
Elle acqiuesça pour le rassurer mais non, ça n'allait pas.
Le soir, Willow était assise face à la cheminée, dominant son mal de tête.
Mrs. Pomfresh apparut alors, beaucoup plus jeune qu’elle ne l’avait connue.
- Remus, ta mère est malade. Elle te demande à son chevet.
- Courage, souffla James.
Remus la suivit docilement sans paraître inquiet le moins du monde.
Sirius vint s’asseoir sur le fauteuil voisinant celui de Willow.
- Tu te sens bien ? Je te trouve patraque.
- Mal à la tête. Va passer. Sirius, ça me fait bizarre d’être ici. Hier encore, j’étais avec la génération suivante. J’ai fait connaissance d’un Potter, un Harry Potter, peut-être la descendance de James, son fils.
- C’est cool ! Tu ne connaîs pas de Black ?
- Non, désolée. Peut-être resteras-tu célibataire toute ta vie qui sait ? !
- Ah ça, sûrement pas ! assura-t-il.
Willow s’endormit sur le fauteuil mais elle fut agitée de rêves étranges. Queudver se transformait en loup-garou, cette nuit, pendant la pleine lune et Harry et Lily se faisaient tuer par Voldemort comme la mère de Remus et Sirius finissait sa vie tout seul.
Elle se réveilla en sursaut et se trouva nez à nez avec Lily.
- Willow, ça va ?
- Oui, il est quelle heure ?
- 7h 30. Tu as du t’endormir ici hier soir, on va descendre prendre notre petit déjeuner.
La Grande Salle était déjà remplie. Sirius, James et Peter étaient là.
- Remus n'est pas revenu ?
- Non, il habite assez loin, répondit Sirius.
Elle leva la tête et une nuée d’ailes, d’enveloppes et de journeaux se répendit.
La chouette se posa délicatement sur l’épaule de Lily et garda le journal dans son bec.
- Merci Petrova.
Elle lui proposa un peu de jus de citrouille à partager dans son verre qu’elle accepta avec plaisir.
- Ils parlent de l’attaque d’hier, écoutez ça.
POUDLARD PRIS D’ASSAUT
Hier, l’école de sorcellerie s’est faite attaquer par toute une horde de Mangemorts sans pitié avec pour but de tuer et massacrer tous les enfants de Moldus. Fort heureusement, le directeur, Albus Dumbledore gère à merveille son école et ses professeurs dans une parfaite coordination. Minerva McGonagall a pu intervenir à temps pour éviter le désastre. Elle a su capturer bon nombre de traîtres et ainsi éviter le pire.
Malheureusement, dans la bataille, le professeur Jupiter Esefer qui enseignait la divination y a laissé sa vie. Il est mort en héros. Mais le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd sans la vigilance de Dumbledore. Nos enfants sont en sécurité à Poudlard et d’après nos sources, Vous-Savez-Qui n'aurait pas pénétré l’enceinte même de l’établissement. Rappelons que la seule personne qu’Il craint est actuellement le directeur de cette école.
- Cela aurait pu être pire comme article, commenta James.
- Pire ? s’étonna Lily.
- Bah oui, ils n'ont pas descendu en flèche Dumbledore et a donné la mort d’Esefer comme héroïque et n'a pas parlé de ses négligences.
- C’est nul, ils donnent même pas la liste des Mangemorts arrêtés ! déclara Sirius déçu.
- Si.
Les Mangemorts capturés seront jugés devant la cour suprême. Parmi les prisonniers quelques grandes figures de la Magie telles que Junon Piédefer, la rédactrice en chef du journal Magie Noire et Tout le Bazar ; Apothéose Malefoy, ministre de la sécurité des Moldus ; Putiphar Jonquier, célèbre styliste ; Tekila Stewart, tueur à gage rendu célèbre pour de nombreux sacrifices humains…
- Apothéose Malefoy ! s’exclama James. C’est génial ! Ils l’ont pris !
- Voilà pourquoi on ne l’a pas entendu l’autre…
- Le… Le père de Lucius ? s’assura Willow.
- Exact ! Voilà qui lui clouera le bec ! se réjouit James.
Cette nuit-là, Willow ne put fermer l’œil de la nuit. Elle refusait de faire les mêmes cauchemars de la veille. Elle décida alors d’aller faire un tour dans le parc.
Elle se promenait tranquillement sous la lumière de la lune lorsqu’un affreux spectacle s’offrit à ses yeux. Un loup-garou se tenait devant elle. Elle ne paniqua pas, elle avait l’habitude.
- Recule ! Je te préviens, je suis armée ! Recule ou… ou bien je te tue !
Soudain, un chien surgit de nul part et s’interposa entre elle et la bête. Willow crut qu’elle délirait lorsqu’elle apperçut un cerf majestueux arriver au galop.
- Je dois avoir de la fièvre.
Le loup-garou paraîssait très calme. Il semblait connaître les deux autres animaux.
Puis le loup-garou s’enfuit vers un arbre gigantesque suivi par le cerf. Le chien resta près d’elle, il lui lécha la main et elle se baissa pour le caresser. Puis, il s’agrippa à son pantalon et la reconduisit de force au château. Il ne la laissa qu’après s’être assuré qu’elle allait bien. Enfin, le chien repartit vers le Saule Cogneur et se faufila dans un tunnel.
Au petit matin, Remus retrouva sa forme humaine.
- Cela aurait pu être grave cette nuit.
- Et que veux-tu qu’on y fasse ? Qu’on l’attache ?
- Je sais pas moi, mets-la en garde, dis-lui que la nuit il y a des mauvaises créatures qui rôdent.
- Elle n'est pas dupe. Elle sait ce qu’elle a vu. Elle a fréquenté un loup-garou. Elle ne mettra pas longtemps à rassembler tous les éléments.
- Vous feriez mieux de partir maintenant, intervint Remus, Mrs. Pomfresh ne va pas tarder à arriver.
James, Sirius et Peter regardèrent une dernière fois leur ami et ils s’éloignèrent. Remus s’effondra sur le lit dès leur départ.
Willow se garda bien de répéter son histoire à qui que ce soit mais elle observait minutieusement chaque fait et geste de chacun. Elle fixait de ses yeux perçants toutes les personnes qu’elle croisait.
- Hello ! Bien dormi ?
- Toujour ces cauchemars… Et toi ?
- Moi, euh, j’ai rêvé de toi !
- Tiens donc ! Cela ne t’as pas reussi alors vu tes cernes.
- C’est parce que je vis mes rêves à fond, lui chuchota Sirius à l’oreille.
- Lily n'est pas descendue ?
- Non, elle dort encore.
- Pou… Pourrais-je a… avoir le beurre, s’il, s’il, s’il te plaît ?
- Bien sûr.
James s’arrêta de respirer. Willow donnait le beurre à Peter avec une telle expression dans le regard…
- Merci, déclara Peter sans lever les yeux vers la jeune femme.
Lily déboula telle une furie dans la Grande Salle, les joues rougies.
- Dumbledore est parti hier soir pour Londres ! On est foutu ! annonça-t-elle.
- Lily, calme-toi et dis-nous ce qui se passe, reprit James.
- Dumbledore est parti hier soir pour Londres. Cela laisse le champ libre pour Voldemort, il va attaquer l’école et on va tous mourir !
- Ne dis pas de bêtise,déclara Sirius.
- Poud… Poudlard est l’endroit le plus sûr qu’il… qu’il existe en ce bas monde.
- Il n'est pas assez fou pour attaquer Poudlard à deux jours d’intervalle. Dumbledore a dû faire le necessaire pour nous protéger, continua Sirius.
- Rassure-toi, la calma James.
- Je ne suis pas folle, je sais ce que je dis !
- Dis-moi Willow, hier soir j’ai cru t’apercevoir dehors depuis ma fenêtre ?
- Oui, j’étais dehors, se méfia-t-elle.
- Tu sais, tu devrais faire attention, il y a de drôles de créatures qui trainent la nuit. Je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose… Je… Je tiens à toi.
- Mais dis-moi, tu rougis ! s’exclama-t-elle. Le grand dragueur séduit !
- Ne vas pas le crier sur les toits, ça nuirait à ma réputation.
Willow déposa alors un chaste baiser sur les lèvres du jeune homme. Il resta un instant les yeux fermés et se passa la langue sur les lèvres.
- Tu peux recommencer ?
Willow éclata de rire.
- Que comptes-tu faire ? demanda Lily à Willow. On a tous des projets pour l’année prochaine mais toi… tu viens d’arriver, tu as 21 ans et tu n'as pas ton ASPIC ou ton Brevet Universel de Sorcellerie Elémentaire.
- Je sais pas. Je verrai.
- Je compte ouvrir une boutique, ça te dit de t’associer avec moi ?
- Avec plaisir ! Une boutique de quoi ?
- Oh, on vendrait des ingrédients magiques, des herbes, des trucs… J’ai déjà contacté un fournisseur…
- Ca serait cool.
- Les résultats ! Les résultats ! Ils seront affichés dès demain ! claironna Peter.
D’un coup, le sol se mit à trembler, les tableaux tombaient des murs, les tables se renversaient.
- Un tremblement de terre ! paniqua Arabella.
- Pas en Angleterre ! contredit Willow.
- C’est… C’est Voldemort, marmonna Lily. C’est la fin.
- Ne dis pas de bêtises, Lily ! s’irrita Willow. Mais où sont les autres ?
Un bruit de pas se fit entendre dans les escaliers. Un bruit mécanique, de fer.
Le tableau de la grosse dame fut violemment projeté au sol. Quelqu’un marcha dessus. Les élèves, sous les tables, retenaient leur souffle.
- C’est Vous-Savez-Qui, chuchota Phébus.
Willow se redressa de toute sa hauteur et se trouva face à un sorcier vêtu de fer, d’une cape verte et noire.
- Encore une Sang-de-Bourbe ! s’exclama Voldemort. A ton tour ! Avada…
- Tu ne peux rien contre moi.
Un vent glacial balaya la salle. Le ciel à l’extérieur devint noir, on entendit un chien aboyer.
- Personne ne le peut.
- Te crois-tu supérieure ?
- Je le suis.
Elle brandit ses mains devant elle et le Seigneur des Ténèbres fut projeté contre la cheminée où il se cognit la tête. Il se releva sans aucune égratignure.
- C’est tout ce que tu sais faire ? Endoloris !
Aussitôt, Willow tomba à genoux, prise d’horribles convulsions. De nombreuses filles se cachèrent derrière leurs mains, horrifiées. Willow souffrait. Chaque petite parcelle de son corps, chaque molécule la faisait souffrir d’une douleur extrême. Elle ne pouvait rester ainsi dans cet état de faiblesse. Il fallait qu’elle se reprenne. C’était elle la plus forte.
Une mini tornade se créa dans la pièce. Elle souleva Willow et la remit sur pieds. Elle releva sa tête et son regard se plongea dans les yeux de Voldemort. Ses yeux avaient changé.
- Je suis la plus forte.
Toutes les vitres se brisèrent et les élèves hurlaient mais ne bougeaient pas. Lily observait la scène avec attention, impressionnée.
- Si je reste vivante suffisament longtemps pour décrire ça… commença Rita.
- Chut ! la fit taire Lily.
- Tu m’impressionnes fillette ! se moqua Voldemort. Tu mérites de mourir sans souffrir.
- C’est ce qu’on va voir.
Willow tendit un bras et la baguette de Voldemort alla se poser directement dans sa main.
- MEURS ! ! !
Un éclair déchira le ciel, on entendit des hurlements de bêtes sauvages à l’extérieur. Un nuage passa devant la lune et Voldemort hurla sa haine à la jeune sorcière. Il tomba à terre, désintégré. Seuls subsistaient son armure et sa cape. Willow poussa un soupir de soulagement et se laissa tomber sur un fauteuil. Des acclamations s’élevaient de partout pour la féliciter. Tous étaient en admiration devant elle.
- Maintenant, j’ai besoin de dormir.
Le lendemain, les félicitations ne finissaient pas et elle parvint difficilement jusqu’à ses amis, au bout de la table.
- Décidément, Miss Rosenberg, vous êtes imprévisible.
Willow appréciait le sourire du directeur.
- A ce qu’il paraît, tu as été géniale ! s’excita Sirius.
- Où étiez-vous donc passés ? !
- Nous ? insista James.
- Nul part, répondit Sirius.
- Et ces hurlements dehors ? questionna-t-elle.
- J’imagine que les bêtes sentent le danger et elles se sont énervées, rougit Sirius.
- En tout cas, je suis contente qu’il ne te soit rien arrivé, l’embrassa-t-elle tendrement.
- Ouh ! Le chasseur s’est fait chasser ! sifflèrent les Maraudeurs.
Willow était rayonnante.
- Eh ! Eh ! Les résultats ! rappela Peter.
Willow accompagna ses amis dans le hall.
- J’ai… J’ai eu… Je l’ai reussi ! J’ai eu mon ASPIC !
- Eh les gars, on l’a tous eu !
- On est des boss ! On est des boss !
- Je sais pas comment vous avez fait pour l’avoir. Félicitations ! s’exclama Lily.
- Félicitations, l’embrassa James.
Willow sortit de l’ambiance de fête de la salle commune en compagnie de Sirius. Ils allèrent s’étendre sur l’herbe au soleil.
- Tu me caches quelque chose, n'est-ce pas Sirius ? devina-t-elle.
Elle le scruta de ses yeux captivants.
- Tes yeux ! Tes yeux… Ils ont changé. Ils sont marron ! s’exclama-t-il.
- A cause de Voldemort. Alors ? C’est toi le loup-garou ?
- Tu plaisantes ! J’ai l’air d’être un loup-garou ?
- Tu sais beaucoup de choses… pas vrai ?
- Je ne peux rien te dire.
- Je le connais ?
- J’ai promis de ne rien dire.
- Très bien, se leva-t-elle. Tu viens ?
- Non, je vais faire un peu de quidditch avec James.
Willow rentra seule au château et croisa Rogue dans un couloir sombre. Elle ne se contrôlait plus. Elle ne sait pas ce qu’il l’avait poussée. Elle avait plaqué Rogue contre le mur et l’embrassait sauvagement.
- Ton sang bout au fond de toi, pas vrai ? lança-t-elle.
- Tu te trompes.
Il la repoussa violemment et s’éloigna. Elle resta surprise en caressant ses lèvres et retrouva les autres dans la tour Gryffondor.
- Où étais-tu ? interrogea Lily. On t’a cherchée partout ! C’est toi la reine de la fête !
- La Reine, oui.
Willow se déhencha sur des rythmes effrénés comme un beau petit diable. La plupart était désormais partie, Willow continuait de danser seule. Lily était affalée sur un fauteuil. James et Sirius franchirent la porte, visiblement érreintés. Lily se leva d’un bond et se précipita au cou de James.
- Je t’aime !
- Epouse-moi.
- T’es sérieux ? !
- On ne peut plus.
Elle l’embrassa fougueusement.
- Tu peux prendre ça pour un oui, commenta Sirius.
Willow embrassa tendrement Sirius.
- Si tu crois que je vais te demander de m’épouser, tu te mets le doigt dans l’œil.
- Idiot.
Peter sortit de son trou de souris et se pointa dans la salle au milieu des deux couples.
- Vous savez quelle heure il est ?
- L’heure de t’acheter une montre ! répliqua Willow.
- Non, j’en… j’en ai une, il est 20h 00.
James et Sirius parurent alors se souvenir.
- On se rejoint au dîner ! lança Sirius.
Les trois garçons descendirent alors les escaliers en courant.
Mais il ne vinrent pas au dîner. Willow s’ennuyait dans la salle commune. Et si elle retournait dans le parc ? Au dernier moment, elle changea d’avis et suivit un couloir sombre.
- Qu’est-ce que tu fais ici ?
- Je suis Préfet, répondit Rogue. Je surveille les couloirs.
- Ah oui ? Et bien moi, je surveille les préfets.
Elle fit glisser ses mains sur le torse du garçon et lui caressa voluptueusement sa main. Elle posa délicatement ses lèvres sur les siennes.
Ce fut comme si elle avait eu une décharge électrique. Elle s’écarta et remonta précipitemment les escaliers.
Elle attendit le retour de Sirius toute la nuit.
Enfin, au petit matin, il arriva, seul. Elle se jeta à son cou.
- Enfin, te voilà ! le serra-t-elle.
- Je t’ai à ce point manqué ?
- Il faut que tu m’aides.
- Tes yeux…
L’inquiétude faisait trembler la voix de Willow. Ses yeux brillants étaient pleins de larmes et étaient bleus.
- Je suis maléfique Sirius. Lorsque j’ai les yeux marron, il ne faut pas me faire confiance… Il y a quelques mois, je suis devenue accro à la magie et j’ai mal tournée, c’était devenu une drogue. Je ne pouvais plus me contrôler. J’étais devenue mauvaise et terriblement puissante. Tara m’a laissée. J’ai su revenir pour elle. Mais je ne pouvais plus renoncer à elle, je savais que j’allais replonger alors je me suis tuée. Lorsque j’ai détruit Voldemort, il m’a fallu énormément de puissance. Et le Mal a refait surface en moi. Il faut que vous m’aidiez. Vous pouvez le faire sinon je n'aurais pas été envoyée ici.
- Très bien, on va régler ça, la rassura-t-il en la serrant.
Mais la Willow maléfique ne revint plus. Willow pensait que le cauchemar était enfin terminé. Oui, car elle avait ouvert sa boutique avec Lily Potter et elle vivait sa petite vie, tranquillement, avec Sirius. Le bonheur régnait. De temps à autres Remus et Peter venaient la voir à la boutique et sa vie passait bien agréablement.
L’heure de la fermeture approchait et Willow la guettait avec impatience.Lorsque le coucou retentit, elle se précipita vers l’hôpital de Londres.
Elle déboula et retrouva Sirius dans les couloirs.
- Alors ?
- C’est un garçon.
Elle entra alors dans la chambre et vit Lily, radieuse, tenant son fils. Elle éprouva une extrême sérénité en tant qu’observatrice de cette scène. James avait le sourire jusqu’aux oreilles.
- Je vous l’avais bien dit qu’elle me pondrait un héritier ! s’exclama-t-il.
Lily ne s’offusqua pas, elle admirait son fils en extase.
- Comment s’appelle-t-il ? questionna Willow.
- Harry.
- Harry Potter, précisa James.
Les deux parents étaient aux anges.
- On a eu une faveur à vous demander.
- Nous serions très honorés si vous deveniez les parrain et marraine de notre enfant, déclara Lily.
- Ce sera avec plaisir.
- Je suis tellement contente pour toi, la serra-t-elle, félicitations.
- Tous mes compliments au papa !
Willow se tint la tête brusquement.
- Est-ce que ça va ? s’inquiéta Sirius.
- Oui, oui, juste un mal de tête.
Mais la jeune fille, malgré ses dires, s’évanouit.
Elle ouvrit les yeux grands d’un coup et se releva. Elle s’habilla et sortit.
- Maintenant que vous connaissez mes soupçons, que me conseillez-vous de faire ?
- C’est à vous de décider, Sirius.
- Dois-je la…
- Je dois vous prévenir qu’elle peut devenir très dangeureuse. Elle peut devenir très… méchante. Autant que Voldemort, peut-être même plus.
- Je dois donc mettre ce plan à éxécution.
- Je le crains, Sirius. Si ses yeux… Si elle redevient maléfique. Car sinon, si nous attendons trop, elle pourrait devenir invincible.
Willow se promenait dans la longue avenue et regardait les boutiques et les gens sous un autre angle. Tous ces gens étaient profondément ennuyeux. Il lui fallait un peu d’action. Rogue. Lui, il pouvait l’amuser. Une ombre se dressa sur son chemin.
- Tu es revenu, Sirius ?
- Willow, s’approcha-t-il.
- Restes à distance, s’il te plaît.
Mais le jeune homme s’approcha d’avantage et put apercevoir ses yeux marron.
- Non, Willow, murmura-t-il.
Sa voix trahissait son émotion. Il sortit sa baguette et la cacha derrière son dos. Il semblait avoir le cœur déchiré.
- Willow, je t’en supplie, écoute-moi…
- Mais, je t’écoute chéri.
- Est-ce que tu veux m’épouser ? lui demanda-t-il.
Willow éclata de rire.
- T’épouser ? Finir toute ma vie à tes côtés ? Tu rigoles ! Je m‘ennuies avec toi !
Sirius crut qu’un poignard lui avait transpercé le cœur. Il n'hésita pas plus longtemps. Il pointa sa baguette et un éclair vert alla frapper le cœur de Willow. Elle s’effondra sur le sol, inerte.
- Alors c’était ma marraine ?
- Oui, mais elle ne le savait pas encore.
- Tu l’aimais vraiment ?
- Oui je l’aimais vraiment. Et c’est le seul meurtre que j’ai commis dans toute ma vie.
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