Il nous a été demandé par l’administratrice du forum du temple des anges de rédiger (pour qui veut) un écrit adressé au personnage préféré de la série, il m’a été difficile de choisir entre Oscar et André car ce sont mes 2 personnages préférés, voici sous 3 versions ces écrits.
Conseils à Oscar :
1ère version :
Paris, le 20 avril 1784
Chère Oscar,
De mon amie Rosalie j’ai entendu parler de vos exploits. Elle a été chaleureusement accueillie par vos soins ainsi que par toute votre famille. J’ai appris ce qui est arrivé à cette infortunée Nicole Lamorielle sa mère adoptive. Elle m’a confié que vous avez mis en œuvre la recherche de sa vraie mère, et que vous avez retrouvé sa trace et que Rosalie a ainsi tout su sur ses origines. Je vous en suit très reconnaissante. Malgré la grande perte de sa mère adoptive qu’elle considérait comme sa vraie mère, Rosalie depuis qu’elle sait qui elle est semble plus épanouie et plus sereine.
Vous ne me connaissez pas et j’ai peur de me montrer indiscrète mais Rosalie m’a confiée que André votre fidèle compagnon nourrit pour vous des sentiments amoureux très fort depuis l’âge de 13 ans, l’âge ou il a pris conscience que vous comptiez beaucoup et de plus en plus pour lui. Je sais par mon amie qui a recueillie ses confidences que par dessus tout il souhaiterait être à vos cotés et que vous connaissiez ses sentiments.
Ne vous vous êtes pas aperçue que par sa gentillesse, sa prévenance votre ami de toujours tient à vous prouver son attachement à votre personne, sa tendresse, ne vous vous êtes vous jamais demandée quels sont les sentiments de André pour vous ?
Vous avez dû vous apercevoir qu’il ne tient qu’a vous, il y a la différence de classe sociale mais André fait partie de votre famille depuis maintenant 25 ans. Cette différence de classe sociale doit-elle empêcher les sentiments de s’épanouir ou bien avez vous la pudeur de garder ce que vous ressentez pour lui au fond de vous ?
Rosalie que je connais depuis 10 ans serait très heureuse que vous puissiez entendre les confidences que André voudrait tant vous dire et que vous y réfléchissiez. Ne soyez pas choquée du ton de mes propos et de mon effronterie mais 2 êtres comme vous sont faits pour être des âmes sœurs. Il est dommage que vous ne vous en rendiez pas encore compte ou que vous n’assumiez pas vos sentiments pour lui, mais je pense comme me l’a dit Rosalie que l’éducation masculine donnée par votre père vous a obligée à garder tout sentiment pour les dissimuler.
Si vous tenez à m’écrire je vous confie mon adresse Aline la mimi 9 rue du faubourg Saint Antoine Paris
Pardonnez moi mon audace mais Rosalie s’est ouverte à moi quand à vos rapports avec André.
Bien à vous chère Oscar
Aline
2ème version :
Metz, le 30 avril 1786
Ma chère Oscar,
Comment te portes tu ? Es-tu toujours colonel de la garde royale ou vas-tu te décider à enlever une bonne fois pour toute cet uniforme si beau soit-il pour montrer à tous comme la nature à décider de le faire une femme.
Tu dois être surprise du ton que je prend pour te parler mais ton père à fait une erreur en décidant dès ta naissance de te faire mener une existence contre nature. Certes tu es très courageuse, tu fais ton devoir à merveille et brillamment mais comme cette vie doit te peser parfois.
Je ne pense pas que ton père à eu le droit de faire de toi ce qu’il à fait dès ton plus jeune âge, bon tu as eu la chance de ne pas être mariée à 15 ans comme tes sœurs, avoir des enfants si tôt moi même je ne m’en suis pas encore totalement remise, mais avec le temps j’apprécie d’être entourée de mes enfants, ils me procurent une telle joie.
Ne voudrais tu pas toi qui à maintenant la trentaine connaître à ton tour le bonheur d’avoir un compagnon à tes cotés et qui sait de fonder une famille ?
La dernière fois que je suis venue, j’ai trouvé que André avait une attitude très prévenante à ton égard. Je pense qu’il n’attend qu’un moment pour te dire ses sentiments, je l’ai remarqué à son insu et je sait qu’il ne tient qu’à toi.
Peut-être que tu t’en est pas aperçue mais il à l’air d’en souffrir terriblement. Donne lui la chance d’écouter ses confidences, il est pour toi un bon compagnon un ami fidèle aussi il à le droit à mon avis de te dire ce qui le tourmente.
Je pense que vous allez bien ensemble malgré que tu le rudoie. Tu ne saurais te séparer de lui il manquerait à ta vie comme l’air que tu respire, je pense que tu nourris quoique tu pourrais y redire des sentiments pour lui que tu ne veux pas reconnaître mais qui ont pris vie en toi.
Reconnais le Oscar, tu le regarde parfois quand il s’éloigne pour aider Grand-mère par exemple comme s’il n’allait plus revenir, je l’ai remarqué sans te le dire. Maintenant je pense que le moment est venu de t’en parler.
Tu dois te dire que je me mêle de ce qui ne me regarde pas. Au contraire Oscar, c’est l’amie qui te parle et te conseille. Fais lui une place auprès de toi, consacre lui le temps et la chance de pouvoir te parler, de vider enfin son cœur, et prend le temps aussi mon amie de faire le point entre ses sentiments et les tiens. Il est un être humain pas seulement ton frère. Il va te paraître brutal, il te fera peut-être peur parce que à mon avis ses sentiments ne datent pas d’hier mais malgré cela écoute laisse lui cette chance. J’aime autant André que toi. C’est un garçon bourré de qualités humaines, un être rare crois moi. Tu as beaucoup de chance de l’avoir à tes cotés Oscar.
Décide du moment de la journée propice à une telle occasion. Crois moi Oscar pour une fois dans ta vie recueille sa confidence, aborde avec lui comme tu sais le faire avec moi ses sentiments. Je sais que ce n’est pas facile ce que je te demande car tu as du mal à le faire, ton père à bien fait son travail il t’as appris à enfouir tes sentiments en toi. Je suis sûre que tu peux y arriver Oscar.
Bon maintenant je vais te laisser Corentin est en train de faire une bêtise.
Bien affectueusement.
Irène
3ème version :
Paris le 20 décembre 2003
Oscar,
Je t’ai découverte comme ton ami Axel de Fersen à été retrouvé en Suède par ses écrits lors de la découverte d’archives en région parisienne. J’ai pris connaissance de ces écrits relatés par un certain Bernard Châtelet et de ta vie de soldat élevée par ton père au maniement des armes. J’ai su que tu étais un peu malgré ton gré au service de la dauphine Marie-Antoinette puis de la dauphine devenue reine en 1774. Tu as vécu une vie bien plus libre que la plupart des femmes, mariées très ou trop tôt et engrossée aussitôt pour assurer la descendance et le prestige du nom de leur mari. Toi tu as pu avec ta carrière militaire échapper à ce destin. Tu as tourné la tête à quelques hommes. Tu as découvert presque trop tard ce que André nourrissait comme sentiments en secret pour toi. L’avant veille de ta mort le 14 juillet tu as laissé parler ton cœur, tu t’es offerte à lui parce que tu partageais son amour. Il vaut mieux tard que jamais comme le dit le dicton Oscar mais qu’est-ce qu’il en aurait été si André avait eu l’occasion de te dire plus tôt ce qu’il ressentait, aurais tu admis ses sentiments et les tiens enfouis au plus profond de toi et que tu n’assumais pas. Reconnais le Oscar tu cherchais André chaque fois que tu étais séparée de lui il était l’air que tu respirais.
Par malchance le destin à voulu que la Révolution t’enlève cet être exceptionnel, rare et que tu meure à ton tour le lendemain au moment ou le destin de la France se jouait.
Beaucoup de gens dont moi même te vouent un culte Oscar, à toi et à tes proches tu resteras pour beaucoup d’entre nous et certains de leurs descendants une femme hors du commun.
Au nom de tous ceux qui te connaissent, Oscar je souhaite que tu continue à avoir la même place en nous que tu occupe de ta présence.
Augusta
Comme d’habitude vos critiques sont les bienvenues.
Ecrit le 30 avril 2004. |