A l’occasion de mon 100ème post sur le forum, je publie une fic très particulière, elle n’a encore jamais été publiée parce que je considère que c’est un « ovni », c’est assez violent et cela pourra paraître déconcertant à certains. Cependant n’hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de cet écrit.
Une aide inopinée
4 héros d’un siècle indéterminé sont envoyés dans le futur, à l’aide d’une machine à remonter le temps conçue par un magicien pour venir en aide à un groupe d’hommes en difficulté en juillet 1789.
…Un régiment de soldats d’environ 20 hommes montés à cheval fondent sur des troupes de militaires. La troupe perd encore plusieurs hommes de sa compagnie. Lasalle va vaillamment offrir sa vie en fonçant sur les soldats ennemis qui le déchirent de leurs balles, il tombe de son cheval mort ,avant d’avoir touché terre. La femme à la tête de celle-ci se désespère, sa troupe se réduit. Leur situation devient critique.
Soudain un éclair de feu jaillit. 4 individus apparaissent devant les soldats effarés. Un homme et 3 femmes épées à la main se trouvent devant eux. L’homme est grand, puissamment bâti vêtu seulement d’une peau de bête, il a des cheveux noirs coupés au carré à la hauteur des épaules et des yeux d’un bleu intense. Les femmes sont grandes et élancées. Il s’adresse dans un français à l’accent guttural à la femme en tête de la compagnie. L’échange est interrompu par un autre régiment de soldats qui s’apprêtent à faire feu sur la troupe. La femme ordonne à ses hommes de tirer.
Les 4 individus sursautent quand ils entendent tirer, ils n’ont pas encore vu de fusils qui crache le feu.
L’une des 3 femmes possède un arc et des flèches. Rapidement, elle en encoche une et vise un des hommes de la faction ennemie. Son trait touche sa cible. Plusieurs autres traits sont tirés et blessent des hommes mortellement. Le régiment pris au dépourvu devant une telle défense décide de se retirer.
Pendant le répit occasionné par cette débandade ennemie, la femme en profite pour faire connaissance avec leurs nouveaux camarades de même que ses soldats. Ceux-ci déclinent leurs noms respectifs : Conan, Bélit, Sonia et Valéria. Certains hommes ne peuvent s’empêcher de trouver les femmes à leur goût car celles-ci portent de courts vêtements qui ne laissent presque rien ignorer de leurs formes séduisantes. Ceci agace les 3 jeunes femmes qui se font menaçantes devant les plaisanteries et les avances.
Un soldat s’approche de Conan. Il voudrait en savoir plus sur lui. Il lui tend la main et lui dit son prénom : André. Il lui demande de quel pays est originaire Conan. Ce dernier répond qu’il est natif de la Cimmérie. André n’a jamais entendu parler de ce pays. Il entreprend de raconter que les 3 jeunes femmes et lui-même ont été envoyés pour sauver de la mort un homme et une femme et une compagnie des gardes françaises. Les 4 héros ont vu juste avant de partir pour le futur, les visages de ceux qu’ils doivent aider dans une boule de cristal tendue par la main du magicien.
La femme qui se nomme Oscar emmène avec elle ses nouveaux protecteurs.
Dans la journée, face à de nouveaux groupes militaires, Oscar, André et les gardes françaises ont l’occasion de se rendre compte de l’efficacité guerrière de leurs compagnons et aussi de leur férocité, une férocité telle que les gardes françaises en restent pétrifiés.
- « Eh bien mon colonel, il vaudrait mieux avoir ces gens là comme amis que comme ennemis » s’exclame Alain.
Devenus des parias à cause de leur alliance avec le peuple les gardes françaises sont contraintes de se cacher car ils sont la proie de tout corps armé à Paris à qui on a donné leurs signalements.
Bien à l’abri dans un égout, Conan et Oscar se remettent à discuter ensemble. Ils sont vite rejoint par les 3 jeunes femmes et André.
Bélit, Valéria, et Sonia lasse d’être le point de mire des soldats se recouvrent des couvertures prêtées par Oscar. Un homme cependant plus entreprenant que les autre tente de faire une
approche auprès de Bélit. Mal lui en prend, la jeune femme à tiré son épée et la lui pointe sur le nez. Oscar le rabroue sèchement.
Conan part d’un grand rire
- « Ah ! ces 3 drôlesses excitent les sens de vos soldats, ils ne doivent pas en avoir vu depuis longtemps. »
Oscar se met à rougir, le langage cru et franc de cet homme la choque mais en même temps cela lui plaît, elle pense qu’il n’est pas du genre à exercer un double langage avec autrui.
- « Si mes hommes ne savent pas se tenir en présence de 3 demoiselles c’est que leur place n’est pas parmi un régiment armé. »
La nuit est tombée sur Paris, les soldats épuisés par leur journée se sont profondément endormis.
Conan ne dort que d’un œil, sa vie passée dans des troupes de soldats et le plus souvent en solitaire face au danger l’a habitué à être vigilant en permanence. L’oreille à l’affût il guette le moindre bruit suspect. Ses compagnes n’en sont pas moins attentives que lui.
Un mouvement à sa gauche attire son attention. Ce sont André et Oscar qui se murmurent des mots doux blottis sous une couverture. Le cimmérien se doute qu’il y a plus que de l’amitié entre elle et lui. Il a surpris le comportement protecteur du jeune homme et l’attitude tendre de la femme envers lui. Cette femme lui plaît avec son courage, son honnêteté, son autorité et sa beauté : ses cheveux d’or qui cascadent sur ses épaules, sa peau blanche, ses yeux bleus et farouches et sa taille élancée. Mais il n’irait pas s’immiscer dans une histoire d’amour entre ces deux là, ça ne l’intéresse pas.
La nuit passe, Conan tout à ses réflexions, remarque une lueur pâle à l’Est. Le soleil ne va pas tarder à se lever.
Un bruit tire le cimmérien de sa légère somnolence, il aperçoit le soldat qui se profile à l’entrée de leur abri. Il se lève et avance à pas feutrés vers l’homme. Conan lui plaque une main sur la bouche avant qu’il ne puisse émettre un son. Il lui plante son épée dans le corps. Le soldat agonise dans un gargouillis avant de toucher terre, toujours porté par Conan qui le pose sur le sol sans bruits. Il remarque une troupe de soldats qui portent le même uniforme que ce soldat à ses pieds. Le cimmérien redescend à l’abri et réveille Oscar endormie en lui disant de réveiller ses hommes en silence.
- « Cet endroit va grouiller de chiens d’ici peu, il faut s’en aller d’ici. »
Les soldats se mettent debout, engourdis par leur nuit en plein air. Discrètement ils contournent la troupe de soldats ennemis. Conan et les 3 jeunes femmes ont trouvé des chevaux. Oscar et les gardes françaises retrouvent Bernard Châtelet et les hommes et femmes à l’abri de leur barricades comme Oscar le leur avait conseillé la veille.
Là encore Conan et les 3 femmes font sensation mais ils commencent à s’y habituer depuis hier. Oscar présente ses nouveaux compagnons à Bernard et Rosalie. La jeune fille est
intimidée par l’air inquiétant du cimmérien et par les 3 jeunes femmes. Elle se demande d’où ils peuvent venir.
Bernard entraîne Oscar et André à sa suite et leur confie qu’il a mis au point avec l’aide d’amis un plan destiné à prendre la Bastille le lendemain. Conan s’intéresse de près à ce projet et ajoute qu’il à déjà eu l’occasion de prendre d’assaut des forteresses. Il exprime des stratégies quant à cette entreprise. Maximilien de Robespierre est mis au courant du projet, il va inclure des hommes à la troupe de Bernard pour leur apporter leur aide.
Rosalie est heureuse de retrouver Oscar, celle-ci lui à manqué. Elle se rappelle son séjour dans la demeure des Jarjayes où elle à fait la connaissance de personnes généreuses et si désireuse de l’aider. Elle considère Oscar comme une grande sœur auquelle elle est très attachée.
Toute la journée se déroule dans l’ambiance de préparatifs fiévreux pour le lendemain. Conan et ses 3 compagnes se rendent vite compte que le peuple de Paris vit dans une grande misère, Ils entendent quelques hommes maudire les nobles en possession de toutes les richesses alors qu’eux ne mangent qu’un peu de pain et quelques fruits et légumes. Ces propos indignent nos 4 héros qui prennent parti, plein de compassion pour le peuple qui ne demande que du travail pour se procurer de la nourriture et de quoi vivre dignement.
Tard dans la nuit, Conan revient avec un Alain ivre mort sur son dos. Le cimmérien lui se porte à merveille malgré une impressionnante quantité d’alcool avalée. Alain s’est effondré au bout du 5ème pichet d’alcool sur la table de la taverne.
Conan est le premier debout par ce matin du 14 juillet 1789. André, Oscar et ses hommes avec l’aide de Bernard et de Rosalie transportent sur un chariot un canon accompagné de ses boulets.
Une lutte inégale oppose le peuple à ceux de la Bastille. Le peuple mal armé contre cette attaque riposte avec ce qu’il possède sous la main. Les fusils sont rares parmi la population, ils sont donc une proie facile. Bélit à rapidement encochés des flèches à son arc et celles-ci comme la veille touchent leurs cibles. Cependant les 4 héros cherchent toujours un moyen d’entrer dans cette tour trop bien défendue. Les hommes postés en haut de la bâtisse sont très vigilants. Cette attente rend le cimmérien nerveux. Un ordre parvient distinctement du haut de la tour au peuple.
- « Tirez sur ces gueux ! »
Un feu plus abondant encore et des boulets de canon viennent cribler le peuple et nos héros. Oscar et ses hommes n’ont que le temps de se mettre à l’abri Bélit, Sonia et Valéria reçoivent chacune des balles. Affaiblies par leurs blessures, elles sont obligées de se faire soigner par un médecin.
Sous les ordres d’Oscar, le lourd canon à pu enfin être posé à terre. Un premier boulet est introduit dans l’arme. Un bâton allumé par un soldat vient griller la mèche. Le boulet frappe et percute la bâtisse de plein fouet et y fait un grand trou en son centre. Mais ce n’est pas encore suffisant car des hommes et des femmes expirent encore en grand nombre aux pieds des vivants.
Le cimmérien sent la colère le gagner, ses compagnes sont toujours assises en attendant leur tour de se faire soigner. Fou furieux il se rue soudain vers la tour malgré l’avertissement de Oscar. Il parvient non sans mal à l’entrée de la Bastille, tue un soldat et pénètre dans l’édifice.
Il grimpe 4 à 4 les marches de l’escalier. Il rencontre un soldat qui n’a pas le temps de crier qu’il est déjà mort, le corps à demi sectionné. Le cimmérien entre dans la pièce où se trouve le
commandant, il se précipite sur lui avant que les soldats aient eu le temps d’intervenir pour l’arrêter. Il lui coupe la tête de son épée.
Les hommes épouvantés tentent de s’enfuir, de fuir ce monstre cet assassin. Conan en rattrape quelques-uns uns et les tue. D’autres réussissent à échapper à Conan.
Celui-ci apparaît entre les créneaux de la tour. Plus aucun homme n’occupe la place. Oscar fait signe à ses hommes de cesser leurs tirs. Le cimmérien tient entre ses doigts la tête sanguinolente du commandant. Il la balance dans le vide. Elle atterrit près du canon.
Alain et les soldats de la troupe viennent féliciter Conan. Oscar le remercie pour l’aide précieuse qu’il leur à apporté.
Quelques jours plus tard Conan et ses 3 compagnes apprennent que Oscar et André vont se marier. Le mariage fut célébré en septembre de la même année. Les jeunes mariés sont radieux. Alain et Conan remarquent que Oscar si mince d’habitude semble avoir pris du poids, il est vrai qu’ils n’ont pas vu le couple durant 2 mois. Ou bien ils ont déjà mis auparavant un enfant en route.
Alain est devenu un grand ami de Conan. Pendant le repas de noce Conan s’étonne que Oscar puisse être à la tête d’un groupe de soldats. Alain lui relate comment Oscar à été emmenée à être un militaire et à être leur commandant. Le cimmérien réfléchit aux paroles de Alain.
Après 2 mois à vivre au XVIIIème siècle auprès de ces hommes et de ces femmes, Conan malgré la sympathie qu’il éprouve pour ces gens, s’étonne de leurs mœurs et de leurs pratiques. Les nobles poudrés mais qui se font rares maintenant, ont l’art de l’irriter avec leurs grands airs et leurs commentaires quand il en rencontre.
Un soir de la fin septembre, dans les chambres qu’occupent Conan, Bélit, Sonia et Valéria dans la demeure des Jarjayes, un éclair de feu apparaît et transporte soudain les 4 héros. Tous les 4 ont rejoint leur époque.
Le lendemain matin Oscar entre dans les chambres d’amis pour voir ses compagnons. Elle est suivie de André. Mais à sa grande surprise ses compagnons ne sont plus là où elle s’attendait à les voir. Dans chacune des chambres un impact recouvre le sol.
Les guerriers ont eu une mission à remplir et maintenant qu’elle est accomplie ils ont regagné leur siècle. Mais quelle drôle de manière de disparaître ainsi si mystérieusement. Oscar et André s’étaient attachés à leurs compagnons durant ces quelques semaines.
Décembre 2003
Avant de voir Lady Oscar à la télévision, j’ai lu beaucoup de science-fiction Conan en faisait partie. J’ai eu l’idée de mêler Conan et ses 3 séduisantes amies aux évènements du 14 juillet 1789.
Si certains des internautes ne connaissent pas les aventures du barbare le plus connu de la science-fiction, je leur conseille de se plonger dans la lecture des livres J’ai lu S Fantasy.
Que rien ne vous empêche de faire des critiques, merci !!!!!! |