Attention passages érotiques
Une nuit passionnée
Invités au château du marquis de Ménisto, un homme d’origine italienne, Oscar et André vont vivre une nuit qu’ils n’oublieront pas de sitôt.
Arrivés à la propriété, Oscar et André sont accueillis par le marquis. Celui-ci, dés leur arrivée leur tend une boisson à la couleur pêche, le goût en est délicieux et ils en boivent deux. Le regard bleu de Oscar se fixe soudain sur un couple qui s’éclipse de la pièce, elle à cru reconnaître Axel de Fersen en compagnie de sa femme Rosetta. Elle regarde autour d’elle et voit d’autres couples se retirer de la pièce où dansent et boivent encore quelques couples. Oscar ressent une drôle d’ambiance dans cette demeure depuis quelques instants comme si tout était furtif, mystérieux.
Pourquoi André la regarde t’il depuis quelques instants avec cette drôle d’expression sur le visage, il n’a pas l’air comme d’habitude.
-« André est-ce que ça va ? »
-« M…Mais oui. »
Est-ce cette boisson qui le rend hagard, ou alors André as-t’il bu avant de l’accompagner ? Décidément tout cela n’est pas normal.
Des portes menant à d’autres pièces, elle entend comme des gémissements et des plaintes. Elle décide de partir de cet endroit avec un André qui à l’air complètement ailleurs.
Elle le prend par le bras fermement. Le marquis s’approche d’eux.
-« Vous nous quittez déjà colonel ? »
-« Oui je suis désolée de me retirer de cette manière mais André qui m’accompagne ne se sent pas bien, veuillez m’excuser. »
-« Je comprend colonel, j’espère vous voir bientôt. »
Il eut un petit rire moqueur dans le dos d’Oscar qui ne l’entendit pas.
-« Encore faudrait-il que vous trouviez la sortie mon beau colonel . » pensa t’il.
Oscar se rappelait parfaitement par où ils étaient arrivés. Elle se dirigea sans hésitations vers la porte qu’elle croyait avoir déjà franchi. Mais celle-ci ne s’ouvrait pas sur le monde extérieur, perplexe elle resta dans le grand couloir immobile. Les gémissements et les plaintes qu’elle avait déjà entendues tout à l’heure étaient parfaitement distinctes à présent Un peu déroutée, elle ouvrit plusieurs portes dans chacune de celle-ci il y avait un couple en train de faire l’amour sur un lit ou une table. Elle tomba sur Girodelle en train de besogner fougueusement une jeune femme alanguie. Oscar rouge de honte referma la porte aussitôt avant que son lieutenant ne l’ait vue.
André dont l’état ne changeait guère se laissa mener par Oscar, elle ouvrit une porte et vit Axel de Fersen avec son épouse Rosetta. Alerté par le bruit, il se leva. Oscar le vit tout nu, splendide spécimen nordique, son organe viril au garde à vous. Oscar ouvre la bouche pour dire quelque chose la referme. Elle fait demi tour et referme brutalement la porte derrière elle, ignorant les appels de Axel de Fersen.
Elle se sent prise de vertiges, elle ouvre une porte, la chambre est vide de tout occupants. Oscar et André s’allongent sur le grand lit blanc.
-« Oh je me sens bizarre qu’est-ce qu’il m’arrive ? J’ai si chaud. »
André a déjà enlevé sa veste avant elle. Oscar ôte son haut d’uniforme. Mais non ça ne suffit pas, elle enlève ses bottes et son pantalon blanc, la bande qui lui serre les seins, sa culotte. André lui est déjà tout nu.
Oscar ne se sent pas du tout embarrassée d’être nue devant lui.
Une langueur sensuelle les a saisit. André met sa tête dans le cou de Oscar, elle lui caresse les cheveux, ses mains effleurent son cou, son dos et ses fesses. André parcourt la poitrine aux tétons dressés. Oscar se sent si bien, les mains du jeune homme descendent le long du corps de sa partenaire. Il serre la taille fine, les hanches, ses cuisses et ses jambes. Il a envie d’elle. Oscar s’allonge sur le lit, André dépose sa tête sur le ventre de la jeune femme. Il continue de la caresser, il concentre son attention sur son ventre, et ses cuisses. Il les ouvre explorant l’intérieur. Oscar voyant l’organe dressé de son partenaire voudrait être prise par lui.
-« Oscar murmure André d’une voix rauque, je…je voudrais être en toi. »
-« J’en ait très envie aussi André, viens je t’en prie » articule t’elle doucement.
Il maintient ses 2 jambes écartées et la pénètre doucement. Oscar pousse un ooh de contentement, elle sent une douleur, c’est sa virginité qui fait encore barrage au membre qu’il vient d’introduire en elle. Peu à peu elle sent mieux son pénis qui entre encore plus loin en elle. Non elle n’aurait jamais imaginé, jamais imaginé ressentir un tel bonheur. André lui donne maintenant de vigoureux coups de reins. Il lui maintient les cuisses grandes ouvertes pour mieux être en elle encore et encore.
Que cela ne finisse jamais se dit Oscar, je suis si bien. Elle se sent si ouverte, si heureuse. Elle sent en elle une grande vague qui lui envahit le ventre, autour et à l’intérieur de son sexe. Oh non qu’il ne s’arrête pas maintenant, pas… elle à un spasme qui la soulève, c’en est presque douloureux. André connaît un moment identique, il s’arc boute soudain, sentant son sperme quitter son membre.
Ils restent étreint quelques minutes. Ils se regardent d’un œil neuf.
-« Ma Oscar enfin » murmure André bouleversé.
Oscar se sent différente, ses pensées sont confuses. Elle ne sait que penser d’elle, de André tout à changé à présent. Est-ce que cela fait cette impression à toutes les femmes quand elles ont fait l’amour pour la première fois ?
Oscar se lève, elle sent quelque chose couler le long de sa cuisse, elle s’aperçoit que c’est du sang, mais non ce ne peux pas être, sinon elle aurait eu mal au ventre. Des taches rouges colorent le drap du matelas. Avec un bout du drap elle enlève le sang qui lui recouvre la cuisse. André lui ouvre le lit, elle s’engouffre dedans et se pelotonne contre lui un peu effrayée. Il lui caresse le visage, lui dit des mots doux, elle se rassure peu à peu. Ses yeux se ferment sous l’emprise du sommeil. Il la rejoint bientôt au pays des songes.
Axel de Fersen et Rosetta cherchent en vain la sortie du château. Comme Oscar et André auparavant ils dérangent des couples en plein acte amoureux. Ils s’en excusent confus.
Il ouvre la porte de la chambre où sont endormis Oscar et André. Fersen les regarde attendris, ils vont si bien ensemble, ils ont l’air si tranquilles endormis dans les bras de l’un et de l’autre. Il referme la porte. Ah comme il aurait été doux d’être dans les bras de Oscar se dit il avec nostalgie. Oscar se tient debout devant lui. Il n’y a que ses longs cheveux blonds et ébouriffés qui lui couvrent les épaules et les seins. Fersen reste ébahi, elle est si belle, si bien faite avec sa peau claire, ses yeux bleus. Il sent son intérêt se réveiller. Rosetta avec désappointement regarde son mari qui ne quitte pas cette femme des yeux. Dépitée elle reste là à coté de lui. Elle remarque qu’il y a un homme dans le lit, elle se penche discrètement pour voir cet homme qui continue de dormir. Ses cheveux recouvrent en partie son visage, elle voit son corps nu. Son dos et ses fesses. Qu’il est beau endormi ainsi, bien sûr Axel est très beau mais cet homme l’est autant.
Cependant Fersen est entré dans la pièce. Oscar qui n’a pas encore conscience de sa nudité, et sans doute encore sous l’effet exhibitionniste de la boisson s’asseoit ingénument sur le lit en continuant de le fixer , elle ne le quitte pas des yeux. Fersen ne résiste pas à cette tentation. Oubliant Rosetta il se déshabille, il ne veut plus que posséder cette femme blonde qui lui fait face si effrontément.
André s’est réveillé, il est un peu surpris de voir les Fersen dans la chambre mais plus rien ne peut l’étonner à présent.
Une jeune femme brune petite et menue avec les traits fins le fixe, elle est très belle. Son regard insistant à l’effet recherché. André ne pensait être attiré que par Oscar mais les femmes lui plaisent et celle-ci particulièrement. Elle s’approche de lui et l’embrasse. Il répond à son baiser la prend dans ses bras pour épouser son corps contre le sien. Rosetta se retrouve bientôt nue dans les bras de André.
Oscar offerte subit les assauts du comte qui va et vient longuement en elle, son corps est traversé de frissons délicieux. Comme avant elle ne veut pas que ça s’arrête. Il expulse un orgasme dans un râle.
Rosetta entre temps s’est assise les jambes largement écartées sur André, elle imprime à son bassin un mouvement de va et vient, la jeune femme sent le plaisir la parcourir, c’est bon comme avec Axel mais différent, elle se presse contre lui, un gémissement de plaisir sort de ses lèvres, André gémit à l’unisson. Son sexe paraît gonfler en elle, durcir. Une fois encore sa semence quitte son corps. Epuisé il prend la tête de la jeune femme dans une de ses mains et la pose contre son épaule.
Tous les 4 serrés comme des sardines dans un lit qui ne peut contenir que 2 personnes, ils ne disent mot, reprenant leurs souffles mutuellement. Oscar se place entre les 2 hommes. Axel caresse les 2 jeunes femmes, les petites cuisses galbées de Rosetta et celles de Oscar longues et élancées. La main gauche du suédois caresse le sexe de Oscar. Il fait des formes géométriques sur celle de Rosetta tout en remontant vers son pubis. Ses doigts entrouvrent les lèvres du sexe de Oscar, touchent son clitoris. Oscar gémit. Rosetta se penche sur son mari et lui lèche un mamelon. André se fait caresser le sexe par Oscar. Sa main monte et descend le long du pénis. Rosetta continue sa progression le long du corps de son mari, elle baise son ventre, son nombril son sexe. Axel gémit, elle vient d’enfourner une partie de son membre dans sa bouche.
André a fermé ses yeux, Oscar touche ses testicules qu’elle fait rouler dans sa main. Il halète, il guide la main de Oscar le long de son membre. Elle recouvre le gland découvert de sa main. Elle se tourne vers André. Introduit son pénis dur et tendu en elle, mais elle est déchaînée, prise d’une grande frénésie, elle fait peur à voir, avec ses cheveux qui volent dans tous les sens, ses yeux exorbités, elle est en nage et tremble violemment. André affolé la prend dans ses bras, elle s’effondre en larmes.
Axel et Rosetta se livrent à une débauche sexuelle. Ils transpirent par tous les pores de la peau. Rosetta a les yeux clos, elle agrippe le bras de son mari en proie au plus vif plaisir. Ses sourcils se froncent. Sa bouche expire un cri muet. Il reste encore allongé en elle quelques instants.
André à réussit à calmer Oscar. Il la serre contre lui tout doucement, la portant il s’allonge en essayant de ne pas la réveiller. Fersen et Rosetta se sont aussi endormis. La respiration de Oscar et ses battements de cœur se sont apaisés, André pousse un soupir de soulagement.
Au matin le pépiement d’un oiseau réveille les jeunes gens. Oscar est la première à se lever, elle boutonne son uniforme. André se lève à son tour. Axel et Rosetta font de même, les 2 couples se regardent un peu gêné. Leurs unions amoureuses de la nuit ont changés leurs rapports amicaux. Fersen prend la parole le premier.
-« Nous devons trouver la porte de la sortie de ce château, on ne va pas rester ici ! »
Rosetta, Oscar et André lui emboîtent le pas. Leurs recherches se poursuivent. Plus un seul couple n’occupent les chambres. Un demie heure plus tard le suédois pousse un cri de triomphe. La porte qu’il vient d’ouvrir laisse place à la lumière d’une belle journée ensoleillée du mois de mai 1783.
Les vapeurs de l’alcool drogué ont complètement quitté le corps et les sens des adultes qui se dirigent chacun chez eux. Ils se saluèrent, Oscar et André enfourchèrent leurs chevaux, Axel héla un carrosse.
Ecrite le 26 avril 2004. |