Auteur : Augusta Hits : 4250
Lady Oscar > Lemon/Lime > Fanny >
« Incitée » par Poxy, qui taquine tous les pro André, j’ai finalement écrit cette fic sans me sentir obligée, par quelqu’un. Je n’ai mis qu’une soirée à l’écrire, il y a de cela une semaine.

Hum…. Je la publie ou pas ?. Elle est tout de même très osée. Bon allez je le fais !


Attention Lemon

Fanny

Une femme de chambre atteinte de la vérole ne put rester au service des Jarjayes. Le général d en apprenant que son mal allait en s’aggravant décida d’engager une autre femme de chambre. Peu de temps après l’ancienne femme de chambre décéda.
Une fois arrivée la nouvelle femme de chambre attira tous les regards, elle était très jolie : Une taille moyenne, des yeux bleus clairs, des cheveux roux sombres réunis en une tresse et une peau blanche transparente piquetée de taches de rousseur ça et là sur sa peau. Grand-mère lui expliqua comment fonctionnait le service de la maisonnée, elle fut très vite admise par les autres domestiques et les autres membres de la maison. Elle avait sa chambre au rez de chaussé avec les autres domestiques.

Gracieuse et vive toujours prête à rire elle ne ménageait pas ses efforts en tant que domestique. Fanny possédait un corps de femme aux formes pleines. Plus d’un serviteur masculin avait dés les premiers jours de son arrivée remarqué sa silhouette pulpeuse. Sans doute habituée Fanny n’y prenait pas garde.
Un jour d’été alors que la température était caniculaire, un serviteur du nom de Michel fit des avances à la jeune fille mais ces paroles furent si grossières que Fanny repoussa cet homme. Avec la chaleur les domestiques portaient des tenues légères. La finesse du tissu contenaient mal les formes généreuses de Fanny et bombaient son vêtement. Son décolleté avantageux attirait les regards les désirs.
Fanny parut si attirante à André ce jour là. Ils avaient été bons amis, 2 ans seulement séparaient les jeunes gens, mais ce jour ci son intérêt pour la jeune femme fut d’un autre genre, elle lui parut si appétissante.
La chaleur collait sa chemise contre son corps, et le tissu de son pantalon contre ses jambes. Fanny aimait la gentillesse de ce garçon à son égard mais aussi son beau corps. Il était en train de donner à boire aux chevaux ruisselant de sueur avec la chaleur. Cette dernière rendait le pelage des animaux et la peau des êtres humains luisante et les yeux lumineux, André avait ouvert sa chemise jusqu'à son ventre. Fanny proposa son aide au jeune homme qui l’accepta volontiers, tout semblait si lourd avec la chaleur, la moindre des tâches était pénible. Elle alla remplir un seau d’eau et le tendit à André, ses doigts frôlèrent le poignet du jeune homme, il s’arrêta un court moment puis il reprit sa tâche. La présence de cette belle jeune fille provoquait un grand émoi en lui. Il sentait sa gorge s’assécher, son cœur accélérer ses battements et sa respiration se saccader. Les membres pleins de la jeune fille ne faisaient qu’ajouter à son trouble et à son excitation, elle s’approcha de lui, il l’enlaça soudain, incap il l’embrassa maladroitement sur les joues, les yeux, les cheveux. Fanny essaya de maîtriser l’ardeur du jeune homme qui perdait la tête. Elle l’entoura de ses bras blancs, il se pressa contre elle, son corps épousa le sien étroitement. Elle sentit la virilité du garçon gonfler son pantalon.

-« Fanny. »

Grand-mère se profila devant l’entrée de l’écurie. Elle intima l’ordre à Fanny de la suivre pour l’aider à préparer le repas.

André était resté debout attendant que le battement de ses tempes et son désir cessent de tambouriner en lui, avec la chaleur tout acte exigeait une grande énergie. Il s’assit, il versa sur sa tête le reste de l’eau fraîche qui restait dans le seau, le liquide eut l’effet escompté elle calma l’ardeur du garçon et le rafraîchit.

La chaleur qui énervait tout le monde depuis des jours céda la place à un orage, de longs rubans blancs zébrèrent le ciel, le tonnerre retentit. Des trombes d’eau se déversèrent sur le sol détrempant tout sur son passage. Oscar et André alors en promenade à cheval n’eurent que le temps de se réfugier sous un arbre. Un éclair illumina le ciel un court instant et la foudre s’abattit à 4 mètres d’eux sur un gros arbre. Les jeunes gens préférèrent continuer leur chemin plutôt que de risquer d’être les prochaines victimes de l’orage. En fin d’après midi l’orage cessa, les dernières gouttes de pluie tombèrent des cieux et un arc en ciel vint colorer le ciel de ses doux rayons de lumière colorées.

Oscar et André se séchèrent rapidement et changèrent de vêtements. Le soir arriva, André aida grand-mère à dresser la table du dîner et à finir les préparatifs du repas. Fanny qui faisait partie du service prépara le chariot destiné à transporter de la cuisine à la salle à manger les mets et les couverts. La salle à manger reçut ses convives. Le général de Jarjayes, sa femme, Oscar et ses sœurs. André déposa le pain sur la table, grand-mère servit du vin et Fanny la soupe. André ne pouvait détacher ses yeux de la silhouette de Fanny, de ses bras dodus, de ses formes pleines et rondes. Il avait le sang en feu. Fanny le fixa un moment, il y eut des échanges de regards entre les prunelles vertes émeraudes et le regard bleu clair. Fanny le trouvait si sensuel, si attirant. Personne hormis Oscar ne remarqua le manège des deux jeunes gens. Intriguée elle se demanda ce qui pouvait bien se passer entre ces deux là, elle fixa discrètement son compagnon, il semblait troublé et n’avait d’yeux que pour cette fille, qu’est-ce qu’il pouvait bien lui trouver elle la trouvait un peu trop grasse à ses yeux, il n’y avait pas de quoi se mettre dans cet état, après tout ça le regardait s’il la trouvait jolie.

Après le repas, André aida distraitement grand-mère pour la vaisselle, il voulut sécher des assiettes avec un torchon mais deux assiettes lui échappèrent des mains et se fracassèrent par terre. Grand-mère lui dit de ne plus toucher à rien. Le jeune homme se dirigea vers la bibliothèque pour finir la lecture d’un atlas qu’il avait commencé. Il était un insatiable lecteur toujours en quête de nouvelles connaissances quelles qu’elles soient pour enrichir son savoir et sa mémoire.
Ce soir là, il avait les parties génitales de la femme devant lui, il ressentit une telle érection qu’il déboutonna son pantalon et sortit son pénis. Il se frotta le membre entre ses doigts et ressentit une grande volupté comme celle qui l’avait saisie quelques jours auparavant. Il serra son membre à pleine main, le relâcha, le frotta d’avant en arrière, toucha ses testicules, son gland décalotté était rouge sombre et brillait comme de la laque. Il se branla encore, étendit ses jambes devant lui et les poussa contre les pieds de la table tandis que son corps renversé en arrière se pressait contre le dossier du fauteuil. Son sang lui monta au visage, sa respiration devint oppressée. Il ferma les yeux et ouvrit la bouche. Des images de Fanny défilèrent devant ses yeux, sa main frotta plus rapidement sur son pénis, un spasme traversa son corps. Son membre se gonfla et du gland rouge sombre gicla du sperme, il lui en était tombé sur la main droite. Il s’essuya avec sa chemise et resta étendu un moment. Il venait de se livrer à l’onanisme comme il l’avait lu dans un livre, il avait tellement eu envie de Fanny. Pour la première fois une autre jeune fille que Oscar occupait ses pensées. Il avait de l’amour et de la tendresse pour Oscar mais du désir pour Fanny.
Il essaya de clarifier les sentiments qu’il éprouvait mais ils restaient identiques à ceux qu’il ressentait déjà.

Le 26 août 1771 André eut 17 ans, tout le monde lui souhaita un joyeux anniversaire. Le temps fut beau comme pour souhaiter à André lui aussi un bon anniversaire. L’herbe brillait de rosée matinale. Oscar lui proposa une promenade à cheval. Les sabots des chevaux foulèrent l’herbe brillante d’eau, le ciel bleu et limpide se reflétait par ci par là dans des flaques d’eau laissées par l’averse précédente. André se sentait euphorique, il avait un grand sourire au visage, il semblait radieux. Et Oscar, allait-il lui dire ce qui tourmentait son cœur et sa conscience depuis maintenant 3 ans.
Avec la chaleur de la fin de matinée, Oscar se déshabilla, elle ne garda que sa chemise et se mit dans l’eau, et puis après tout elle avait raison d’en profiter pensa André qui la voyait s’ébattre joyeusement dans l’eau. Il se dévêtit à son tour, ne gardant que sa culotte et se jeta à l’eau. Oscar était une très bonne nageuse, elle devança André à la course. Elle lui maintint la tête dans l’eau de ses 2 mains, il se dégagea et éclaboussa la jeune fille d’eau, elle plongea pour le saisir aux jambes, il se débattit et la coula involontairement, elle saisit sa culotte, tira dessus et vit son pénis. Effrayée elle sortit de l’eau en courant, ruisselante. André surpris remonta sa culotte et sortit de l’eau. Oscar était en train de se rhabiller, les joues écarlates. André lui expliqua que ce n’était qu’un jeu et qu’elle l’avait vu tout nu.
Elle avait déjà vu le corps d’André mais pourquoi est-ce que aujourd’hui est-ce que cela la troublait, André avait grandi, son visage, ses yeux, ses cheveux mouillés, elle le trouvait si beau, elle rougit encore et se détourna de lui. Elle enfourcha son cheval et partit au galop.
Pourquoi fallait-il qu’elle réagisse ainsi sans parler, qu’elle ne voit pas la réalité en face ? Il venait d’avoir la preuve que Oscar tout comportement masculin qu’elle affichait était une femme, une femme émue par le corps d’un garçon. Une femme séduisante. Il préféra oublier l’incident. Il sourit, se dirigea vers son cheval, vraiment quelle agréable journée.

Une douce et belle journée s’était écoulée, André n’avait pas vu le temps passer…

Après le dîner Fanny lui demanda de lui apporter des bougies pour la chambre de Madame de Jarjayes. André les lui amena, elle les placa dans les bougeoirs. En quittant la pièce elle lui demanda si il avait passé une bonne journée. Il acquiesça. Elle s’approcha de lui, lui passa une main dans les cheveux, elle voulait lui offrir un cadeau ce soir, à l’occasion de son anniversaire. Elle savait que André était encore vierge, elle s’offrit de passer la nuit avec lui, il lui plaisait. Le jeune homme rougit mais il se reprit très vite, elle s’amusa de l’air qu’il venait de prendre, un vrai petit garçon. Elle le prit par la main et l’emmena dans sa chambre. Elle ferma la porte et le cadenas, et se mit devant lui. André posa sa main sur la tête aux cheveux roux, elle enleva son bonnet blanc, défit ses cheveux. Une vague d’incendie descendit jusqu’à son dos, illuminant son visage de boucles de feu. Il caressa la riche et luxuriante toison, son visage, ses lèvres de nacre charnues et humides, il posa ses lèvres, elle insinua sa langue à travers ses lèvres, il goûta à celles-ci partageant ce baiser, il mêla sa langue à la sienne. Ses mains descendirent sur le cou, les épaules rondes, il défit sa tenue, elle lui apparut nue, elle s’allongea sur le lit. Le jeune homme sentit une grande chaleur l’envahir, ses sens s’éveiller. Il enleva ses vêtements, monta sur le lit, elle le caressa à son tour lentement, ses mains descendait le long de son corps. Ce corps à la fois mince et musclé. André avait fermé les yeux. Les mains de la jeune fille parcouraient son ventre, descendait le long de celui-ci toucha son membre, sa main empoigna doucement son membre chaud. Elle le fit glisser dans sa main, le membre se dressa, elle décalotta le gland qui s’assombrissait, continuant de coulisser le membre qui devenait de plus en plus important. Le souffle de André s’accéléra, son pénis devint dur. Elle toucha ses épaules et lui dit qu’il était prêt. Il s’allongea sur elle, tenant ses hanches contre son corps, il se pressait contre le sien, son torse contre les globes de ses seins, ses baisers dans son cou, Fanny gémit de volupté, André lui ouvrit les jambes, il écarta les grandes lèvres de son sexe et la pénétra. Son gland fendait les parois du vagin jusqu’au bout de celui-ci suivi de sa verge, il allait et venait en elle lui donnant de vigoureux coups de rein. Elle hissa ses jambes de part et d’autre de ses hanches pour mieux sentir son sexe profondément enfoui en elle, qui la fouillait. André haletait, son désir le consumait, il fermait les yeux, les rouvraient, sa bouche aspirait l’air frénétiquement. Il avait tant espéré que cet instant arrive, il l’aurait voulu avec Oscar mais elle était si inaccessible et il désirait Fanny.
Son corps devenait si chaud, incandescent, il fut traversé d’une soudaine vague, un orgasme parcourut son corps. Il gémit, son pénis se vida de sa semence. Harassé, il reposa son corps sur celui de la jeune fille, elle lui caressait le visage, retirant les cheveux qu’il avait dessus, sa tête aux longs cheveux sombres reposaient dans ceux aux reflets chauds.

Quelques minutes plus tard ce fut elle qui l’enfourcha, son corps voluptueux allait et venait le long de son sexe et de son désir, il la tenait aux hanches, la faisant glisser le long de son membre tendu, elle devenait rouge, son vagin devint mouillé elle eut un orgasme, son corps se tordit sous le coup de l’émotion. Ils restèrent allongés un moment, elle recueillit ses confidences quand à ce qu’il avait ressenti durant ces moments intimes passées avec elle. Il se leva peu après, se rhabilla, il l’embrassa sur la tête et ouvrit la porte.
Un adolescent était entré dans cette pièce, un homme en ressortait.

Ce 2 octobre, André occupé à ramasser des branches pour faire du feu entendit des gémissements. Laissant son fagot de bois il se dirigea vers l’écurie. Deux silhouettes indistinctes étaient en train de s’agiter dans une étreinte amoureuse. Il crut voir une paire de fesse qui montaient et descendaient et des jambes, celle de Fanny. Des cris avaient remplacés les gémissements. L’homme se tenait debout, la femme enlaçait de ses jambes le corps de son partenaire. André s’en fut rapidement comme il était arrivé, Fanny ne lui appartenait pas, il l’aimait bien mais apparemment cet homme était son amant, il était plus âgé, plus expérimenté que lui.

En novembre tout le monde apprit que Fanny était enceinte. N’étant pas mariée elle dut quitter la demeure. Tout le monde fut désolée de ce qu’il lui arrivait. Le général de Jarjayes donna une somme d’argent pour elle et l’enfant à venir . Fanny fit ses adieux à ceux qui l’avaient accompagnés de leur gentillesse durant ce trimestre, dont elle à partagé la chaleur et la bonté. Oscar chercha du regard André sans le trouver.

Parti cacher sa peine, André ne voulait pas que ses larmes soient visible à tout le monde. Il ne savait pas ce qui lui arrivait, elle n’était rien pour lui et pourtant il la pleurait malgré lui, celle qui avait fait de lui un homme.

Le 21 avril 2004

(J’ai emprunté la scène de l’onanisme à Guillaume Apollinaire sans quoi la description n’aurait pas été ce qu’elle est). Merci Guillaume.

Vos commentaires sont les bienvenus !!!! merci.
Review Fanny


Disclaimer .:: géré par Storyline v1.8.0 © IO Designs 2002 ::. Design adapté par korr